Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 85

  • Le tribunal révolutionnaire, d’Antoine Boulant

    1200px-Tribunal_re%CC%81volutionnaire_04-512x330.jpg

    Les éditions Perrin viennent de publier le livre d’Antoine Boulant, le tribunal révolutionnaire.

    Ce livre court et facile à lire réussit cependant à nous faire connaître tous les rouages de ce tribunal qui fonctionna d’avril 1793 à juillet 1794 et qui est l’incarnation parisienne de la répression révolutionnaire. Marqué par la figure prépondérante de l’accusateur public FOUQUIER-TINVILLE, ce tribunal exécuta les basses besognes en leur donnant un vernis légal. Pendant ces mois de répression jacobine, le tribunal jugea 5215 personnes et prononça 2791 condamnations à mort avec souvent comme seule justification le désir d’appliquer les principes utopiques de l’égalité dogmatique.

    Lire la suite

  • L’Empire byzantin face à l’invasion arabe (632-718)

    Lorsque l’Empire romain d’Occident disparaît avec la déposition du dernier empereur Romulus Augustule en 476, la quasi-indifférence générale règne dans l’Empire romain d’Orient, où siège désormais l’unique empereur romain à Constantinople. Le problème barbare semble en voie de solution, et l’empereur Anastase (491-518) laisse un Trésor plein ; mais ce répit est de courte durée. A l’éphémère reconquête justinienne (527-565) succèdent de nouvelles grandes invasions qui vont mettre l’existence de l’Empire en péril.

    La dernière tentative de tenir le limès danubien échoue avec l’empereur Maurice (582-602). En quelques décennies, les Balkans sont submergés par les barbares tandis que l’Empire lutte en Orient contre les Perses sassanides. En 626, Constantinople est assiégée des deux côtés : par les Avars du côté occidental, et par les Perses venus de l’autre côté du Bosphore !

    Lire la suite

  • 14/18 : La Bretagne au coeur de l’invention de la chirurgie moderne

    Parmi les « oubliés mémoriels » de la Grande Guerre, il y a ceux auxquels personne ne pense aujourd’hui, et qui inventèrent pourtant la chirurgie moderne. Ces milliers de non-combattants furent brancardiers, infirmiers, infirmières et chirurgiens. Le Service de Santé militaire compta 10 % de pertes, proportionnellement moins que l’Infanterie, mais plus que l’Artillerie. Pour des raisons thérapeutiques, il avait fallu l’approcher des lignes de feu. Et organiser en même temps tous les traitements secondaires vers l’arrière, qui travailla aussi dans l’urgence chirurgicale, à une époque dépourvue d’antibiotiques mais aux sources d’infection nombreuses.

    Lire la suite

  • Leçons de l’Ancien Régime en matière de finances (art 2011)

    La Banqueroute de l’Etat royal, Marie-Laure Legay, Editions EHESS, 320 pages

    L’occasion était trop belle. Celle de sonder la France de l’Ancien ­Régime, pour mieux comprendre, peut-être, celle du président Nicolas Sarkozy. Mais y a-t-il des points communs entre les blocages politiques et financiers, à la veille de la Révolution française, et ceux auxquels la France fait face aujour­d’hui ?

    Dans cette synthèse savante, sous-titrée «Gestion des finances publiques de Colbert à la Révolution française», Marie-Laure Legay, professeur d’histoire à l’Université de Lille, nous livre une histoire passionnante des finances aux XVIIe et XVIIIe siècles, en évitant toutefois, avec soin, tout anachronisme.

    Lire la suite

  • Lénine, ce héros ?

    Cette année nous célébrons les 100 ans de la révolution bolchévique, avec en « guest star » Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine.

    Alors revenons un peu sur cette révolution …

    Le 3 avril 1917 Lénine part en train de Suisse pour se rendre en Russie, le train est sécurisé par l’Allemagne, pays qui met à sa disposition des fonds pour déclencher des révoltes et affaiblir le régime tsariste, allié de la France et de l’Angleterre. Sa mission consiste également à négocier une paix séparée entre la Russie et les « Puissances Centrales ».

    Lire la suite

  • La Commune de Paris (18 mars – 27 mai 1871)

    En guerre depuis juillet 1870 contre la Prusse, le Second Empire tombe à la défaite de Sedan, le 2 septembre 1870 et Napoléon III se voit contraint de s’exiler en Grande-Bretagne. En effet, à peine deux jours plus tard, la République est proclamée à Paris, après que celle-ci ait été proclamée à Lyon et Marseille. Mais la guerre continue, et les Prussiens atteignent, victoires après victoires, les bords de la Seine. Le siège de la capitale débute le 19 septembre.

    La Prusse entendant traiter avec un gouvernement légitime, des élections législatives sont organisées en février 1871 et, à la surprise générale, aboutissent à la victoire des monarchistes (près de 400 sièges, plus de 58 % des voix) : si les grandes villes accordent leurs voix aux républicains, les campagnes sont restées attachées aux valeurs traditionnelles. Le blanquiste Gaston Crémieux s’exclame : « Majorité rurale, honte de la France ! »

    Lire la suite

  • Le premier Homme serait apparu en Europe et non en Afrique

    europe-469x330.jpg

    25/05/2017 Breizh-Info.com) Les premiers résultats d’une collaboration scientifique internationale entre paléontologues d’Instituts canadiens, bulgares et allemands viennent d’être publiés ce 22 mai : « El Graeco », le Graecopithecus trouvé en Grèce et ayant vécu au Miocène, serait bien selon ces travaux, un des ancêtres de l’Homme.

    Une découverte d’une importance capitale

    L’examen de la morphologie détaillée des molaires d’El Graeco démontre, selon l’étude accessible en ligne sur le journal scientifique , que son propriétaire est bien un homininé et s’est séparé des chimpanzés pour devenir un Homo. Cette étude remet en cause la croyance, jusque là majoritaire bien que fortement contestée, que l’Homme est né en Afrique, dans la région des Grands Lacs et du rift.

    Lire la suite

  • Staline, les Alliés et le démembrement de l’Allemagne

    « Le gouvernement soviétique est probablement en retard dans l’étude de cette question… Nos dirigeants sont maintenant occupés par des problèmes militaires. »

    Molotov, en réponse à Antony Eden, à la Conférence de Moscou des ministres des Affaires étrangères de l’URSS, des États-Unis et de la Grande-Bretagne du 19 au 30 octobre 1943.

    Note du Saker Francophone

     Où l’on apprend incidemment, que dès 1943, probablement au vu des défaites de la Wehrmacht en Russie, les Anglo-Saxons anticipaient déjà l’issue finale de la reddition allemande et le démembrement de l’Allemagne. Ils ont malgré tout attendu juin 1944 pour débarquer en Normandie et… « gagner la guerre » !

     Où l’on comprend aussi la décision de Staline d’occuper l’Allemagne de l’Est pour assurer la sécurité de l’URSS, suite à la volonté des Anglo-Saxons de démembrer et occuper l’Ouest du pays.

    Lire la suite