culture et histoire - Page 962
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Gallia ou Francia : le vrai nom de la France par Thomas FERRIER
Me plongeant dans un dictionnaire vieil-islandais/anglais (A concise Dictionary of Old Icelandic par Geir T. Zoëga), je tombais sur l’expression suivante : Valir, habitants de la France (autres que les Francs) et plus loin Valland, France. En revanche je trouvais à Frakkar, les Francs, et rien àFrakkland, le nom de la France en islandais contemporain. Nous sommes au XIe siècle et pour les Islandais, notre pays est Valland, c’est-à-dire la Gaule tout simplement, et les Gaulois (Valir) s’opposent encore aux Francs (Frakkar).
Pourquoi est-ce intéressant ? Cela démontre indubitablement, tout comme l’illustre en grec moderne le fait que notre pays soit encore appelé Γαλλία (Gallia), que la légende d’une France née toute armée du baptême de Clovis ne tient pas. Et que l’opposition évoquée par Sieyès en 1789 entre peuple gaulois et noblesse franque, toute artificielle soit-elle à cette époque, remonte à une longue histoire. Il n’y a alors pas de roi de France mais un roi des Francs.
Ce n’est qu’ultérieurement, après Hugues Capet et sans doute pas avant Philippe Auguste que la notion de roi de France émerge réellement, dans la rivalité du Capétien avec le « Britannique » Richard Cœur de Lion qui était au moins aussi français que son adversaire. C’est ensuite l’unification linguistique du territoire suite aux annexions, mariages et victoires des Capétiens, la Guerre de Cent Ans qui rompt l’unité linguistique entre aristocraties française et anglaise, et crée ainsi un sentiment national, puis au décret de Villers-Cotterêts. Progressivement, mais surtout au XVIIIe et XIXe siècles, et avec l’école publique, les patois vont s’effacer et la révolution française, par jacobinisme, allant beaucoup plus loin que l’ancienne monarchie, s’attaquera même aux langues régionales non affiliées au francien (le français d’oïl) dont le francilien servait de koinê, à savoir les parlers occitans, le breton ou le basque.
Il ne faut pas enseigner un « roman national », c’est-à-dire une légende comprenant de nombreuses approximations et même de pures inventions, mais enseigner la patiente construction nationale de la France au sein d’un processus commun de construction des nations d’Europe voisines, montrer ce qui relie et distingue les Européens entre eux et ainsi permettre à l’Europe de rentrer dans le XXIe siècle armée du sentiment de parenté et d’unité des peuples européens et ainsi capable de vaincre tous les maux qui la menacent. Il ne s’agit pas d’enseigner un « roman européen » en lieu et place d’un « roman national », mais la vérité européenne. La France est une nation celte (« gauloise ») à la langue latine et au nom germanique. Elle est une Europe en miniature. Et son histoire peut aider l’Europe à bâtir la sienne.
Thomas Ferrier
• D’abord mis en ligne sur le blogue de Thomas Ferrier, le 10 février 2017.
http://www.europemaxima.com/gallia-ou-francia-le-vrai-nom-de-la-france-par-thomas-ferrier/
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Action Française • Provence : Inauguration d'un nouveau local et de la prochaine rentrée militante
Le vendredi 15 septembre dernier, à La Bastide (Aix-en-Provence), les militants de l'Action française Provence se sont réunis afin de préparer ensemble l'année à venir.
L'occasion d'inaugurer les lieux dans un moment de convivialité et de camaraderie. -
Aujourd'hui, 23 septembre, Synthèse nationale est à la fête régionale du Parti de la France de Bretagne
Samedi 23 septembre, à l'initiative de Jean-Marie Lebraud, Délégué régional, le PdF Bretagne organise une grande fête familiale et patriote à Treffendel (35).
Jean-François Touzé, Délégué national aux études et argumentaires du Parti de la France et directeur de la revue Confrontation, et Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale, seront présents et prendront la parole au cours de cette journée.
La participation aux frais est de 30 € : Cochon grillé, dégustation d'huîtres, boissons, animations, jeux, repas froid le soir.
Réservation obligatoire au : 06.09.53.93.84
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LE RADEAU DE « LA MÉDUSE » & SES NAUFRAGÉS (1816) | AU CŒUR DE L’HISTOIRE | EUROPE 1
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Vient de paraître « L’Europe, pas le monde » de Georges FELTIN-TRACOL !
En trois quarts de siècle, le projet européen en partie formulé par les milieux non-conformistes de l’Entre-deux-guerres est devenu un cauchemar pour les peuples du Vieux Continent. Dans le cadre d’une mondialisation désormais illimitée, les sectateurs mondialistes de l’actuelle imposture européenne ne cachent même plus leur volonté d’intégrer au plus vite cet espace dans un ensemble planétaire global.
Cette terrible désillusion favorise le souverainisme national et les revendications régionalistes. Faut-il pour autant rejeter toute idée européenne ? Non, affirme Georges Feltin-Tracol qui en appelle à une salutaire lucidité. Ancien animateur de la revue L’Esprit européen et collaborateur naguère à Éléments pour la civilisation européenne, ce Français d’Europe (ou Européen de France) considère que l’Europe n’est pas ouvert aux populations du monde entier, mais l’héritage des peuples boréens. Se détournant à la fois de l’État-nation dépassé, du mondialisme mortifère et d’un altermondialisme parodique, il envisage un autre défi continental, soucieux de la personnalité historique de ses cultures et susceptible d’assumer un destin de puissance géopolitique.
Contribution révolutionnaire pro-européenne à la grande guerre des idées, ce recueil d’articles, d’entretiens, de conférences et de recensions démontre la persistance d’un authentique esprit européen, surtout si de nouvelles chevaleries militantes surgies des communautés populaires enracinées relèvent le nouvel enjeu civilisationnel du XXIe siècle : maintenir la spécificité albo-européenne. Pendant que se prolonge l’éclipse de l’Europe, c’est dans la pénombre que s’esquissent quelques jalons fondamentaux d’une nouvelle Europe polaire, fière et solsticiale.
Né en 1970, collaborateur aux revues dissidentes Réfléchir & Agir et Synthèse nationale, rédacteur en chef et co-fondateur du site identitaire de langue française Europe Maxima, présent sur des sites Internet rebelles comme EuroLibertés, Georges Feltin-Tracol est aussi conférencier, chroniqueur radio et essayiste.
Auteur, seul ou en collaboration, d’une dizaine d’ouvrages, il a publié en 2016 aux Éditions du Lore Éléments pour une pensée extrême.
• Georges Feltin-Tracol, L’Europe, pas le monde. Un appel à la lucidité, Les Éditions du Lore, 2017, 224 p., 25 €.
à commander sur:
http://www.ladiffusiondulore.fr/home/669-l-europe-pas-le-monde-un-appel-a-la-lucidite.html
http://www.europemaxima.com/vient-de-paraitre-leurope-pas-le-monde-de-georges-feltin-tracol/