culture et histoire - Page 961
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Madame de Pompadour | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Vos enfants apprendront l'écriture inclusive ! Journal du Vendredi 06 Octobre 2017
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Cercle Maurras et l'Action Française
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Et l’esclavagisme arabo-musulman, on en parle ? (1)
Quelques professeurs africains rappellent que l’Afrique subsaharienne a subi l’esclavagisme arabo-musulman depuis le VIIe siècle jusqu’à aujourd’hui.
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L’énigme alawite
Georges Feltin-Tracol
Dans le monde arabo-musulman, le terme « alaouite » désigne l’actuelle dynastie royale marocaine en référence à son fondateur, descendant de Mahomet, venu sur la demande des tribus locales, d’où son titre de « Commandeur des croyants », ce qui lui permet de contenir les poussées islamistes.
Le mot mentionne ensuite une communauté ethno-religieuse surtout présente en Syrie et au Liban. Abdallah Naaman étudie ce groupe peu connu pour lequel il remplace les lettres o et u par un w : Les Alawites. Histoire mouvementée d’une communauté mystérieuse (Éditions Érick Bonnier, coll. « Encre d’Orient », 359 p., 20 €). L’ouvrage se compose de deux parties inégales. L’une revient longuement sur le déclenchement de la guerre civile syrienne. Démocrate et laïque, l’auteur récuse les supposés rebelles et vrais terroristes islamistes sans pour autant soutenir le gouvernement légitime du président Bachar al-Assad. Très critique envers Israël et l’Arabie Saoudite, il n’hésite pas à qualifier Nicolas Sarkozy de « burlesque », Laurent Fabius de « mouche du coche (p. 200) » et à dénoncer le philosophe botulien Bernard-Henri Lévy qu’il considère comme un « affabulateur (p. 201) » et un « malhonnête homme à la chemise blanche immaculée que d’aucuns traitent d’imposteur intellectuel de la nouvelle philosophie (p. 201) ». Cependant, hors de ces quelques vérités très incorrectes, l’autre partie s’attache à découvrir un peuple mystérieux.
Dissidence religieuse qui mêlent rites animistes, musulmans, chrétiens et zoroastriens d’où la célébration des fêtes de Noël et du Nouvel An solaire perse, les Alawites vivent surtout confinés dans les montagnes abruptes du littoral méditerranéen. Toujours méprisée et en conflit permanent avec leurs voisins chiites ismaéliens qui croient en sept imams à la différence des Iraniens, imamites, qui en vénèrent douze, la communauté alawite « longtemps tenue dans une dépendance étroite, sut conserver une vie religieuse, discrète, sinon active. Face à tous les conquérants, les Alawites sont restés immuablement attachés à leur sol, labourant leurs champs, cultivant leur tabac, leurs vignes et leurs oliviers, et gardant au fond d’eux-mêmes l’empreinte et les souvenirs des vieux cultes (p. 330) ».
Après 1918, la France, devenue puissance mandataire au Levant, tente un éphémère État alawite avant de le fondre dans un État syrien à majorité sunnite, soit les oppresseurs habituels. Les jeunes Alawites s’engagent alors en nombre dès cette époque dans l’armée ainsi que dans deux partis politiques rivaux qui proposent un projet laïque intégrateur : le Parti nationaliste social syrienfavorable à une Grande Syrie pré-arabe, et le Baas panarabe. Dans les années 1960, les militants baasistes s’emparent du pouvoir à Damas. Puis, après de féroces luttes intestines, en 1970, l’Alawite baasiste Hafez al-Assad devient l’homme fort de la Syrie. Ce baasiste qui a épousé une ancienne militante du Parti nationaliste social syrien donne aux Alawites la direction du pays tout en s’ouvrant aux autres minorités religieuses chrétiennes, druzes et chiites et en s’entendant avec une large partie de la population sunnite.
Les Alawites demeurent une énigme spirituelle, ethnologique et culturelle. Hostiles au prosélytisme, ils gardent secrète leur foi qui baigne dans un ésotérisme complexe mâtiné de croyances autour de la réincarnation de l’âme. Oscillant depuis des siècles entre certaines écoles sunnites modérées et des tendances chiites imamites, les Alawites souhaitent principalement se protéger des multiples menaces qui les entourent. Avec raison, car cette communauté très particulière incarne une part de cette diversité humaine que le monde ultra-moderne entend éradiquer. Voilà pourquoi il faut défendre les Alawites.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 46, diffusée sur Radio-Libertés, le 29 septembre 2017.
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LA 11e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE EN IMAGES (3)
Hugues Bouchu, animateur des Amis franciliens de Synthèse nationale
Patrick Gaufman dédicace à tour de bras
Même pendant les tables-rondes, les stands ne désemplissent pas
ni le restaurant
Gabriele Adinolfi très apprécié
Steven Bissuel (Bastion social) et Richard Roudier
Dr Merlin enchante son public
Serge Ayoub qu'un certain Valls voulait faire taire
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Louis XIV et Dieu | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Vidéo • Pierre de Meuse : Pourquoi sommes-nous royalistes aujourd'hui ?
Intervention de Pierre de Meuse à la réunion de rentrée de l'Action Française Toulouse le 16 septembre dernier.
Pierre de Meuse montre ici - notamment et sans-doute principalement - comment le principe dynastique, un principe familial au sommet de l'Etat, comporte en soi-même un programme implicite qui vaut pour celui qui l'incarne mais aussi, pour les royalistes. Et ce principe s'oppose par nature au monde liquide qui est le nôtre. Il y a là, nous semble-t-il, une démonstration importante pour notre aujourd'hui. Nous conseillons donc vivement, en particulier aux plus jeunes d'entre-nous, l'écoute de cette conférence [45']. LFAR
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Pierre Yves Rougeyron entretien de septembre 2017 partie 2
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Domestikator et les islamo-gauchistes, une union contre-nature?
La direction du Louvre, certainement échaudée par les récentes (et très justifiées) réactions contre l’installation du plug anal (sculpture Tree) de Mc Carthy Place Vendôme et celle du vagin de la reine d’Anish Kapoor dans les jardins du château de Versailles (voir ici et ici ), a annoncé que « l’œuvre »Domestikator ne sera finalement pas exposée dans le très familial et fréquenté Jardin des Tuileries à Paris. « Haute de 12 mètres» précise le site de France info, son installation aux tuileries fut proposée « dans le cadre du parcours hors-les-murs de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC). » « Elle est, selon son auteur (le néerlandais Joep Van Lieshout), une sorte d’allégorie du viol de la nature par l’homme, avec une lecture au second degré. En y regardant bien, le spectateur peut en effet deviner, dans cet assemblage géant de cubes, un acte sexuel entre un homme et un animal, dans la position de la levrette.» Les bourgeois progressistes, les gardiens du bon goût, les artistes de cour et autres défenseurs-prébendiers-businessemen de l’art contemporain académique, ont fait savoir haut et fort dans les médias éclairés à quel point cette censure de l’art était choquante. A entendre leurs glapissements on pense à ce qu’écrivait Céline (les céliniens Philippe Sollers et Nicolas Sarkozy nous pardonnerons au moins cette référence) sur le travail de suggestion entrepris sur les individus, via un conditionnement, un bombardement de stimuli, d’images, d’informations, de slogans aujourd’hui sans commune par son ampleur avec ce qu’il dénonçait déjà avant-guerre : « Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et la merde ! Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités…du coup on la gave, elle en crève… Et plus nulle, plus insignifiante est l’idée choisie au départ, plus elle a de chance de triompher dans le cœur des foules… mieux la publicité à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie…»
Transformer les citoyens conscients, les peuples, les sociétés libres, enracinés dans une filiation, une culture, des valeurs en foule, en masse, en agrégat de consommateurs décérébrés pour mieux faire passer le plug mondialiste est un processus bien entamé dans les nations occidentales (mais pas que). Incidemment, il n’est pas étonnant que les artistes contemporains reprennent à leur compte les mêmes mots d’ordre, les mêmes formules que les partis du Système (ou inversement). La page wikipedia de l’Atelier Van Lieshout ( AVL) nous apprend ainsi que « Ses œuvres interrogent le vivre ensemble… »
Vivre ensemble, vivre avec nous, c’est ce que souhaite encore apparemment une partie de l’appareil d’Etat de la Turquie qui ne renonce pas à son adhésion à l’Union européenne. Euractiv relayait un article selon lequel « Le ministre turc des Affaires européennes, Ömer Çelik, défend bec et ongles l’élargissement de l’UE par l’adhésion de la Turquie en soutenant que le pays discutera de l’avenir de l’UE et de ses valeurs universelles lorsqu’il sera à l’intérieur (de l’Europe).» Des Turc arrivant à la rescousse pour sauver Bruxelles de la réaction identitaire ? « Ömer Çelik soutient que l’essor du populisme d’extrême droite est l’une des plus grandes menaces planant sur l’intégration européenne. L’islamophobie, la xénophobie et la politique de haine sont en train de se développer en Europe , a-t-il déclaré tout en soulignant que face à ce phénomène, nous avons besoin de réflexion et de souplesse (…). Malgré les plaintes pour persécution et arrestations des membres de l’opposition et le manque de liberté de la presse, il a appelé à ouvrir les chapitres 23 et 24 du processus d’adhésion portant sur le pouvoir judiciaire, les droits fondamentaux, les libertés et la sécurité. Ouvrons-les et avançons ensemble , a-t-il insisté tout en concluant que « le plus important est de négocier. »
Négocier au nom du vivre ensemble, l’avocate socialo-trotskyste mélenchoniste Raquel Garrido, sera certainement contrainte de le faire si l’on en croit Le canard enchaîné rapporte L’Express. - Le magazine détaille plus largement ses bourdes diverses et variées. L’obligée de Vincent Bolloré via son poste de chroniqueuse sur C8, « n’aurait pas payé ses cotisations sociales à la caisse de retraite des avocats depuis six ans. Pas plus qu’elle n’aurait payé ses cotisations à l‘Ordre des avocats depuis un an (…). Le montant de l’ardoise auprès de la caisse de retraite des avocats s’élèverait à plus de 32 000 euros. Contactée par l’AFP, l’Insoumise pourtant toujours prompte a dénoncer les cadeaux fiscaux faits aux plus riches, n’a pas souhaité s’exprimer.Ce mercredi, le Barreau de Paris a annoncé que l’intéressée, qui a été convoquée devant la Commission compétente le 20 septembre 2017, a convenu d’un échéancier afin de régler ses cotisations auprès de l’Ordre. »
Le vivre-ensemble est aussi négociable (pour peu que les Gaulois non repentants descendent des trottoirs et baissent la tête?) pour une autre insoumise (sic), le député Danièle Obono. Une gauchiste proche du groupuscule extrémiste et communautariste des Indigènes de la République, élue qui avait choqué les Français après sa défense des rappeurs chantant Nique La France… et son refus de dire Vive la France sur RMC
Dernière saillie en date de cette brillante dialecticienne et analyste de notre société contemporaine, invitée sur l’antenne de BFMTV le 1er octobre, Mme Obono avait été interrogée sur ce chauffeur de bus de la RATP qui avait refusé dernièrement de prendre le volant après une femme. « Est-ce que ça veut dire que (cette homme) est radicalisé ? » lui avait-on demandé. « ça veut dire qu’il a des préjudices (sic) sur des femmes » avait répondu cette mélenchoniste. « Quelqu’un qui refuse ce que vous dites là, est-ce que c’est le signe d’une radicalisation? (…) je ne sais pas (…) on peut être sexiste et religieux, ou pas croyant » a t-elle ajouté. Ben voyons ! Marine a dénoncé « (les) propos irresponsables (de Danièle Obono qui) contribuent à minimiser la montée de l’islam radical dans notre pays. Les Français méritent la vérité ! »
Une vérité qui passe mal à l’extrême gauche comme on le constate aussi avec cette déclaration sur les réseaux sociaux d’une féministe du calibre de Mme Obono, Sonia Nour, membre du cabinet du maire communiste de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Commentant l’assassinat dimanche de deux jeunes filles gare Saint-Charles à Marseille par un soldat-terroriste du califat, l’immigré clandestin tunisien Ahmed Hanachi, elle s’est livrée à ces réflexions : « Quand un martyr égorge une femme et poignarde une autre là ça fait du bruit. Terrorisme, du sang, civilisation Bla Bla Bla... ». « Par contre que le terrorisme patriarcal nous tue tous les deux jours on l’entend moins votre grande gueule. » Martyr, Bla Bla Bla, Grande gueule, terrorisme patriarcal… Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites et comme ils sont révélateurs des pensées et des arrières pensées d’une certaine nébuleuse multiculturaliste et immigrationniste constate Bruno Gollnisch.
Sur le site du Figaro, le 2 octobre, l’avocat Gilles-William Goldnagel s’offusquait de ce que « des islamistes radicaux avaient été autorisés par l’université Lyon 2 à organiser une conférence à l’intérieur de son enceinte. Le pire était d’apprendre que Jean-Louis Bianco, es qualité de président de l’Observatoire de la laïcité, avait accepté d’envoyer un message aux participants, donnant ainsi son onction à la manifestation », en présence du parti des Indigènes de la République. Il rappelait à cette occasion certaines déclarations d’un de ses membres les plus emblématiques, Houria Bouteldja: « Il faut dénationaliser l’histoire de France. Je crois qu’il faut faire exploser cette identité française … ». «Joli succès de l’antiracisme d’extrême-gauche » notait avec à propos Me Goldnagel: « le parti mélancholique est en passe d’ajouter la guerre des races à la guerre des classes.»
Sur son blogue le ci-devant député du 9-3 de La France Insoumise, Alexis Corbière, a pondu un long article, références historico-politiques à l’appui, pour dénoncer l’absurdité de l’accusation d’islamo-gauchisme faite au très laïciste parti mélenchoniste. Tout n’est pas faux factuellement dans les arguments avancés par M. Corbière pour se défendre de procès là. Mais la vérité et le fond du problème sont ailleurs. Dans les faits, le parti de Mélenchon préfère détourner les yeux sur la réalité desbmenaces d’implosion de la France sous les coups de boutoir du développement du communautarisme dans les banlieues, tout à sa tâche visant à récupérer, agréger un certain électorat issu de l’immigration, chacune des parties concernées pensant instrumentaliser l’autre et l’utiliser comme marche-pied.
Au-delà du bla bla comme dirait l’autre, des Corbière et consorts, les humanistes et autres propagandistes de la République universelle, hors-sol, qui forment le socle du premier cercle mélenchoniste, suivent toujours la même vieille stratégie révolutionnaire. Elle a été théorisée dans les cénacles trotskystes il y a déjà longtemps : s’appuyer sur l’immigration de masse pour faire disparaître notre cadre national, civilisationnel, altermondialistes mélenchonistes et mondialistes macroniens poursuivant ici un objectif commun. Ce qui explique aussi en partie que la direction de la La France Insoumise ait été choisie comme sparring partner, opposant privilégié au gouvernement par Emmanuel Macron, ses communicants et les médias dominants. Une opposition maîtrisée, domestiquée… Domestikator diraient même certains.
https://gollnisch.com/2017/10/05/domestikator-islamo-gauchistes-union-contre-nature/