
Depuis le 10 décembre 2024, environ 250 migrants occupent la Gaîté Lyrique, un lieu culturel parisien. Se présentant comme des mineurs non accompagnés (MNA), ils revendiquent un hébergement et un accès aux services sociaux. Cependant, la préfecture de Paris affirme que ces individus ont été reconnus majeurs par les services compétents, remettant en question leur statut de mineurs. Les dégâts sont là. Cette occupation a contraint la Gaîté Lyrique à suspendre ses activités, entraînant des pertes financières significatives. De leurs côtés, les autorités locales et les associations peinent à trouver une solution face à cette situation complexe, pire qu’un sac de nœuds, la trêve hivernale s’ajoutant à l’équation. Ce n'est pas la première fois – mais au moins la huitième - que des migrants occupent des lieux culturels, à Paris, pour revendiquer des droits. Des occupations similaires ont eu lieu à l'Académie du climat, au Centquatre-Paris et à la Maison des métallos. La situation actuelle à la Gaîté Lyrique s'inscrit donc dans une série de mobilisations visant à attirer l'attention sur la situation des migrants à Paris. De son côté, la mairie de Paris rejette la faute sur l’État pour trouver des solutions d’hébergement aux illégaux.