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France et politique française - Page 1954

  • L’État est-il volé par les concessionnaires d’autoroutes ?

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    Après les privatisations partielles de MM. Jospin et Raffarin, Dominique de Villepin a vendu en 2006, contre 15 milliards d’euros, la totalité des titres des sociétés d’autoroutes restés en possession de l’État alors que l’exploitation du réseau commençait à rapporter après que sa construction eut été amortie. La vente aurait été sous-évaluée de 10 milliards selon un avis de 2009 de la Cour des comptes. Le Trésor s’est ainsi privé de 2 milliards de bénéfices par an ! Le prix des péages devait rester sage, avec un seuil garanti de 70 % de l’inflation, l’emploi préservé mais les effectifs des salariés ont baissé de 30 % et la hausse des tarifs a été de 20 % en 10 ans, bien plus que l’inflation. Les sociétés autoroutières ont obtenu que leurs tarifs soient revalorisés en échange de travaux que, souvent, elles étaient obligées de faire.

    M. Hollande avait protesté, promis de renationaliser, laissé les députés créer une commission d’enquête, mais comme l’État était incapable de financer des travaux d’infrastructure nécessaires, le gouvernement socialiste a imité M. Sarkozy et prolongé de 3 ans la durée des concessions en échange d’investissements. En 2015, les tarifs ont été gelés, mais avec la promesse d’un rattrapage entre 2019 et 2023. La contrepartie donnée par l’État en 2015 est estimée à 15 milliards par la Cour des comptes alors que les investissements réalisés en échange se montaient à 3,2 milliards. Le contrat de 2015 était resté secret et il a fallu que M. Avrillier, un tenace écologiste grenoblois, saisisse la justice pour qu’il soit enfin rendu public.

    M. Migaud, le président de la Cour des comptes, vient de rendre un rapport très sévère : l’État serait un piètre négociateur. Il n’a pas obtenu le juste prix du patrimoine, lors de la cession en 2006, ni obtenu des clauses permettant de réviser le partage des bénéfices si ceux-ci augmentaient trop tandis que les investissements obligatoires n’étaient pas précisés. Les compagnies autoroutières sont soupçonnées d’avoir introduit des travaux déjà programmés dans la liste de ceux qu’elles proposaient en échange de l’allongement des concessions : 23 sur 57 seraient ainsi abusifs. Elles feraient également coup double, en faisant réaliser au prix fort les travaux par des sociétés de travaux publics qu’elles contrôlent. En outre, le calcul des compensations dues aux sociétés autoroutières qui intègrent inflation, trafic routier, coût des travaux sont bien trop pessimistes et défavorisent systématiquement l’État.

    M. Migaud estime qu’il y a urgence à redresser la barre, alors que de nouvelles négociations vont s’ouvrir. Selon lui, les évaluations des contreparties devraient être confiées à un organisme indépendant, car les agents de l’État seraient moins habiles que ceux des sociétés d’autoroute pour manier la calculette. Les concessionnaires disposeraient au sein des commis de l’État de relais efficaces (que cache cet euphémisme ?). Et surtout la Cour des comptes exige qu’on introduise des clauses restituant au Trésor public une part des bénéfices si ceux-ci sont supérieurs aux prévisions. Les ministres concernés défendent leurs services en citant un déluge d’articles de loi et de décrets censés empêcher les dérapages, mais M. Migaud a raison sur toute la ligne et, vu cet inquiétant précédent, on devrait renoncer à la privatisation d’ADP et de La Française des Jeux.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/letat-est-il-vole-par-les-concessionnaires-dautoroutes/

  • « Espérance banlieues » : une illusion devant la prise en main de la banlieue par les islamistes, en se donnant bonne conscience

    « Espérance banlieues » : une illusion devant la prise en main de la banlieue par les islamistes, en se donnant bonne conscience

    Bonne synthèse de Polémia sur la fuite en avant du projet Espérance banlieue, séduisant au premier abord, mais qui soulève, dans la durée, un certain nombre de problèmes de fond, que nous avions soulevés :

    Depuis quelques semaines, la Fondation Espérance banlieues défraie la chronique. Fondée en 2012 et abritée par la Fondation pour l’école (qui défend la liberté scolaire et une éducation de qualité en France), l’organisme qui gère 16 écoles dans des banlieues, a été l’objet d’un audit indépendant et de plusieurs articles de presse dénonçant de graves dysfonctionnements (abus de confiance, conflit d’intérêt et rémunération illégale du Président Eric Mestrallet).

    Le Conseil d’Administration de la Fondation pour l'école a décidé, le 9 avril dernier, de dissoudre sa fondation abritée, la Fondation Espérance banlieues. Persistera cependant une autre structure l’AREB (Association du Réseau Espérance banlieues), née en 2017, qui sera détachée de la Fondation pour l’école et continuera à gérer le réseau des 16 écoles labellisées « Espérance banlieues ». Amputée d’une de ses structures qui permettait de défiscaliser grassement l’Impôt sur la Fortune, « Espérance banlieues » survivra grâce à ses très grands donateurs (au premier rang desquels la Fondation Bettencourt-Schueller).

    Il est certain que le fait de soutenir « Espérance banlieues » permet aux bourgeois effrayés devant la prise en main de la banlieue par les islamistes de se donner bonne conscience à peu de frais. Mais que vaut vraiment Espérance banlieues ?

    De l’espérance au désespoir

    L’idée était singulière et attrayante : créer un nouveau modèle d’écoles hors contrat en banlieues, où l’on apprend aux jeunes générations actuelles, fils et filles d’immigrés, à « aimer la France » à travers sa langue et son histoire.

    Puisqu’il faut donner des gages au système, les écoles « Espérance banlieues » ne sont pas en reste. Melissa Theuriau et Jamel Debbouze sont mobilisés au chevet d’Espérance banlieues. Elles sont devenues des parangons de l’école de la diversité heureuse.

    La mission civilisatrice sauce « Espérance banlieues » se résume désormais au lever du drapeau tricolore le matin, une fois par semaine, quand ça se passe bien… Certaines écoles ont déjà convenu de ne pas le faire aussi régulièrement qu’affiché pour ne pas « froisser le voisinage »… L’uniforme est quant à lui « adapté » aux jeunes de banlieues : un « super sweat à capuche ». En mode « banlieues »… Et les enfants de l’école pilote Espérance banlieues prennent maitre Gims comme un modèle !

    Par ailleurs, la religion qui « ne doit pas être un problème » dans ces écoles, on l’évoque sans crispation aucune. A tel point que le jour de l’Aïd, les équipes enseignantes se posent la question de faire une journée pédagogique, pour éviter que les cours aient lieu ! Le modèle veut même que l’on aille plus loin dans l’expression des opinions personnelles des uns et des autres, mais à quel prix ? Celui de la finalité des écoles « Espérance banlieues » qui était d’assimiler. Rien que ça ! On préfère donc l’expression des singularités qui fait le terreau du communautarisme à la nécessité de la concorde nationale…

    Le mythe de l’assimilation

    Le projet d’Esperance banlieues n’est pas seulement de se substituer à l’Ecole de Jules Ferry là où elle a échoué, mais aussi de se substituer aux populations immigrées pour s’emparer de leur destin, à des fins d’assimilation. Toute école hors contrat est censée être une émanation de la société civile (tout citoyen peut en créer une dans le cadre de la loi). Ce type d’école est de surcroît choisi et non subi par les parents, premiers éducateurs de leurs enfants. Or les écoles « Espérance banlieues » sont fondées par des personnes extérieures aux quartiers où elles s’implantent. Les parents, en très grande majorité d’origine immigrée musulmane, y voient une école privée accessible (75 € par mois) qui protégera leurs enfants des miasmes de l’école publique impersonnelle, anti-religieuse et progressiste (théorie du genre, écriture inclusive…). C’est au fond le meilleur parti pour éduquer les enfants des musulmans les plus conservateurs…

    Quid de la France, de son histoire et du meilleur de sa culture ? Ils sont réduits au statut de « codes du pays d’accueil » (la France, sic). Entre l’ambition de faire de ces enfants des Français et la réalité, il y a un gouffre. Au fond, Espérance banlieues était une promesse d’assimilation à la France. C’est devenu la promesse de l’insertion professionnelle. Car les parents et enfants d’immigrés ont bien conscience des difficultés de leurs quartiers, des lacunes des écoles publiques, et du mal à trouver un emploi quand on parle mal le Français. C’est beau de prétendre donner un avenir aux jeunes. Mais Eric Mestrallet se félicite de ce que les « grands frères » protègent même les écoles Espérance banlieues … Pourquoi ? Surveiller, rappeler qui domine le territoire, bien perdu de la République. Alors croire qu’il est possible d’assimiler tout une banlieue qui vit depuis des décennies dans le rejet de tout ce qui s’apparente à la France, avec le degré de pression sociale qui y règne (islam, voile, drogue, tontine, etc.) relève au mieux du fantasme, au pire de l’aveuglement.

    Une gestion désintéressée ?

    Les récentes révélations publiques sur la gestion d’Espérance banlieues interrogent sur les raisons réelles de son expansion. Qui y trouve son compte ? Assurément le Président de la Fondation Espérance banlieues, Eric Mestrallet, qui touchait près de 5 000 euros par mois en se présentant partout comme un entrepreneur venant se pencher généreusement sur le sort des enfants de banlieues. Il est par ailleurs très révélateur que cette rémunération ait été demandée expressément par « des bienfaiteurs de premier plan », dont fait partie la Fondation Bettencourt-Schueller, de l’Oréal.

    Qui paie, commande, et le modèle « Espérance banlieues » s’étendra grâce à l’argent public qu’il cherche à obtenir, grâce au soutien des grandes fortunes mondialisées… Au fond, nous sommes face, à une triple soumission : soumission aux codes du système, soumission au Grand-remplaçant, et soumission aux multinationales friquées. Le projet qui fête ses 6 ans est mort-né de ses compromissions.

    https://www.lesalonbeige.fr/esperance-banlieues-une-illusion-devant-la-prise-en-main-de-la-banlieue-par-les-islamistes-en-se-donnant-bonne-conscience/

  • Eric Zemmour : “L’islam est en train de coloniser l’Europe chrétienne”

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    C’est sur la chaîne israélienne I24news qu’Eric Zemmour a déclaré : “L’islam est en train de coloniser l’Europe chrétienne“.

    Reprenant l’expression titre d’un de ses anciens ouvrages, Eric Zemmour craint que le « suicide français » ne s’accélère sous l’effet d’une islamisation galopante, le plus souvent tolérée par les Occidentaux.

    Nous ne serions alors pas loin de la « partition » évoquée naguère par François Hollande.

    https://fr.novopress.info/214313/eric-zemmour-lislam-est-en-train-de-coloniser-leurope-chretienne/
  • Fini, le carnaval ! Rendors-toi, bon peuple.

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    Bernard Plouvier

    Ah, le très brillant jeune homme qu’est Maître Macron ! Durant trois mois, il a fort intelligemment et courageusement payé de sa personne, pour éteindre l’incendie que sa morgue et ses mesures avaient allumé.

    Certes, il a été fort bien aidé par les débordements de la jacquerie, façon VeRépublique : les violences furent celles d’alcooliques comme l’on en trouve partout lors des émotions populaires et de nervis télécommandés par les maîtres du ministère de l’Intérieur.

    La Nation s’est lassée du désolant spectacle de minables casseurs, qui ont - sur ordre, il ne faut pas l’oublier – miné le mouvement légitime de colère et de contestation et le discours présidentiel est fort bien passé. De savantes « indiscrétions » ont fait connaître les mesures qui vont faire oublier l’absence de véritable réforme de la vie publique.

    Notre Président a démontré d’éminentes qualités de stratège lénifiant, amortissant une révolte – mal conduite et déclenchée pour des motifs mineurs au regard des vrais problèmes – par une série de cadeaux fiscaux (transitoires) et l’annonce de l’arrêt (provisoire) du démantèlement des infrastructures loco-régionales.

    Les meneurs du mouvement n’ayant jamais abordé les vrais problèmes, Génial manœuvrier n’en parle pas. Les ravages de l’immigration incontrôlée et l’insécurité qu’elle génère, le racisme anti-Blancs (et la haine antichrétienne étalée, en tout impunité, sur les réseaux sociaux par quelques « merveilles »issues de l’immigration), la désertification industrielle et l’inadaptation de l’enseignement sources d’un énorme chômage structurel : tout cela est escamoté, puisque tout a été fait pour que les révoltés ne s’y intéressaient guère.

    Les blessés et les invalides (éborgnés, amputés) sont les grands dindons de cette affaire qui semble se terminer en triomphe pour le Président des riches.

    Pourtant, quitte à jouer les rabat-joie, l’on rappelle que la démocratie exige le respect de la personne des citoyens et leur participation à l’exercice du pouvoir, non pas seulement lors de consultations électorales biaisées par l’injection de sommes folles dans les media pour matraquer les citoyens moyennement doués qui forment la majorité de tout corps électoral, mais lors des grands choix qui orientent la vie politique, économique et sociale des vingt ou trente prochaines années.

    Qui a demandé l’avis du peuple souverain sur la peine de mort en une époque de prolifération de « crimes gratuits » et d’attentats mahométans ? Qui a demandé l’avis du peuple souverain sur l’opportunité d’autoriser et de rembourser par la Sécurité sociale l’avortement de complaisance en période de déflation démographique des Français de souche européenne (la démographie d’origine exotique sera prochainement majoritaire) ? Qui a demandé l’avis du peuple souverain sur l’invasion de populations venues d’ailleurs, en grande partie sous-évoluées, agressives et souvent violentes ?

    En résumé : le mouvement des Gilets Jaunes, mal conduit, avorte et Grand Président pourra reprendre dans trois ou quatre mois, après un succès triomphal aux prochaines élections grâce à la grosse caisse médiatique revigorée par quelques dizaines de millions d’euros, sa politique d’économie globale et de grand remplacement de la population française.

    Ayons une pensée émue pour les blessés, les borgnes, les amputés, victimes de violences policières – que le bon peuple va vite oublier -, car si la montagne accouche d’une souris, divers « pékins » ont chèrement payé leur participation à la « démocratie en action »… mais une action tellement sotte, brouillonne, inefficace que Grand Président triomphe sans gloire, car sans péril. Corneille est bien mort et notre peuple est mûr pour un nouveau Front Popu, où il sera « couillonné » comme en 36 ! 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/20/fini-le-carnaval%C2%A0-rendors-toi-bon-peuple-6145221.html

  • « L’Hiver vient » : Guillaume Faye et la « Guerre Civile Raciale »

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Il y a de la malédiction apollinienne dans la destinée de Guillaume Faye. Notre éblouissant camarade  semble avoir été condamné à percevoir le futur comme personne, sans ne jamais être cru, portant depuis toujours le fardeau de l’éveilleur au milieu de ceux qui ne veulent pas être réveillés.

    Éveilleur et guetteur

    Ce garçon sans âge, au physique fatigué depuis si longtemps par des excès qu’il assumait et la maladie qu’il connaissait, évoquait le chevalier de la garde de nuit sur le haut mur de Games of Thrones. Éveilleur et guetteur, il sait que l’hiver vient. Il prophétise qu’il sera terrible. Il est sur le mur (Trump n’a rien inventé), membre de la garde de nuit, des réprouvés oubliés aux frontières de l’ultime périphérie qui savent que les « autres » en multitudes vont déferler et qu’eux sont le dernier rempart du monde des Sept Couronnes.

    L’hiver vient, c’est sûr, mais le printemps, lui, reviendra-t-il ? On en garde l’espoir sans en être persuadé après la lecture de son dernier livre, Guerre Civile Raciale, publié par les courageuses éditions Conversano.  Toutes ses analyses le poussent à cette ultime prophétie ; non seulement cette guerre vient comme l’hiver, mais elle est là et nos corps en frissonnent déjà.

    On peut être sûr que ce livre, malgré la mort de son auteur le 7 mars dernier et l’œuvre qu’il laisse derrière lui, n’aura pas la consécration médiatique qu’il mériterait. Car il dit tout à ceux qui refusent de répercuter ce qu’ils ne veulent entendre. Pourtant, notre idéologie médiatique mortifère ne parle que de racisme tout en proclamant que les races n’existent pas ; cette Guerre civile Raciale » aurait donc dû les exciter et les pousser à aller cracher sur sa tombe. Mais il est décidément des livres trop dangereux pour qu’on évoque même leur existence. Celui-ci en est un.

    La démographie, revanche anti-coloniale

    Sur le fond, les plus lucides d’entre nous n’apprendront pas grand-chose. Ils auront cependant entre les mains un argumentaire très fort.

    A la lecture on se demande parfois si le terme racial est bien choisi. Car l’ennemi  prioritaire de notre identité c’est l’islam terroriste, radical ou simplement dominateur. On pense donc à une guerre de religion, sauf que pour faire la guerre il faut être deux. Si certains musulmans sont prêts à mourir pour leur foi, on ne peut pas en dire autant des chrétiens et même des juifs.

    Le paradoxe n’est qu’apparent et résolu de façon assez convaincante par Faye : l’islam grâce à l’immigration extra-européenne est devenu une arme de destruction  massive du monde blanc, car l’islam c’est la religion des non-blancs, la religion de la submersion par la démographie  vécue comme une revanche coloniale.

    Ainsi, les Arabes, pourtant racialement caucasoïdes, se sont toujours opposés au monde blanc chrétien. Les analyses de Faye sont souvent controversées et il n’évite encore une fois aucun écueil. Le chapitre sur « Les juifs dans la guerre raciale » est particulièrement travaillé, avec la distinction nette faite entre les juifs de France et d’Europe, blancs à part entière et particulièrement menacés, et les associations et tous les «  juifs de cour » aveugles devant le nouvel antisémitisme car prisonniers d’un discours obsolète.  Il souligne les contradictions entre les aspirations des juifs à préserver leur identité et leur mondialisme, écartelés entre la victimisation et un certain suprémacisme.

    Guillaume Faye annonce la rupture entre les catholiques et le discours imposé par l’Eglise sur l’immigration. Les derniers propos du pape, tenus le 30 mars  au Maroc, sur les migrants qu’il faut accueillir encore plus en ouvrant de nouveaux canaux migratoires, ne font que confirmer l’analyse du livre.

    Trois chemins tracés

    Malgré le sentiment, parfois, de relire la même chose, les chapitres mettent le doigt sur l’essentiel — la nouvelle colonisation a commencé d’un projet d’ethnocide des peuples européens. Le salafisme  gagne du terrain, appuyé  par les nouveaux collaborateurs qui, contrairement à d’autres, méprisent avant tout leur propre race.

    Et puis bien sûr les trois options d’un avenir que Faye juge inévitable :

    – La soumission, c’est à dire la submersion lente d’une civilisation incapable de se défendre.

    – La défaite des blanc qui, malgré la réaction armée, sont écrasés, notamment par les leurs — on retrouve Le Camp des saints.

    – Enfin, la victoire avec, pour l’Occident, des conséquences considérables au niveau de ses systèmes politiques, au-delà du départ des néo-colons.

    Guillaume Faye paraît avoir vu dans le mouvement des Gilets jaunes les prémices d’un réveil identitaire, sinon encore racial et d’une salutaire réaction contre l’actuelle « trahison des clercs ». Pour lui, en tout cas, c’est une raison d’espérer et la preuve que notre peuple bouge encore.

    Un livre très riche, donc, où l’avenir de sueur, de sang et de larmes que nous promet Guillaume côtoie l’actualité la plus immédiate et l’histoire du choc millénaire des civilisations, qui est celle de races  et de religions.

    Certains lecteurs ne seront sans doute pas convaincus dans les détails, mais aucun ne pourra ignorer  la pertinence générale de la vision.

    Avant de nous quitter pour rejoindre l’Olympe des éveilleurs et des gardiens du monde boréen, ainsi parlait Guillaume Faye.

    Pierre Boisghilbert 15/04/2019

    Guerre Civile Racialepréface de Jared Taylor, éditions Conversano.
    300 pages 20 € ou 24 € franco

    https://www.polemia.com/hiver-vient-guillaume-faye-guerre-civile-raciale/

  • Une autre Europe, est-elle possible ?

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    « La victoire d’Emmanuel Macron […] transforme l’image de la France en Europe et sans doute celle de l’Europe dans le monde […]. Elle voit se reconstituer un axe franco-allemand potentiellement plus solide parce que beaucoup plus équilibré. En Allemagne et en Italie [cette victoire voit] les débuts d’une macromania qui ringardise l’extrême droite de l’AfD et fait repousser des ailes au centre gauche de Matteo Renzi. Plus généralement c’est l’Europe entière, à l’exception peut-être de la Hongrie et de la Pologne, provisoirement aux mains des populistes, qui se trouve ragaillardie. » (Dominique Moïsi, Les Échos, 9 mai 2017).

    Ainsi s’exprimait un commentateur avisé au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron. Ne vous moquez pas ; la plupart des analystes parlaient ainsi, avec un ton moins enflammé il est vrai. Même enthousiasme lors de l’élection de Barack Obama. Le culte de l’homme providentiel fait des ravages à gauche comme à droite d’autant plus qu’après le Brexit et l’élection de Donald Trump, « l’homme providentiel » avait mis un terme à la série de succès des populistes. Tout rentrait dans l’ordre.

    Que s’est-il passé ? Emmanuel Macron a prononcé un discours de haut vol à la Sorbonne le 26 septembre 2017, il a appelé à l’intégration européenne et fustigé le nationalisme dont il a fait son meilleur ennemi – il a d’ailleurs récidivé dans sa lettre aux Européens du 5 mars dernier.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Incendie de Notre-Dame : les islamistes applaudissent, les gauchistes en rient, les anarchistes encouragent

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    En reprenant l’histoire de Notre-Dame, on réalise à quel point ce vaisseau de pierre, chéri par les Français et même bien au-delà, considéré comme un élément essentiel du patrimoine universel, a aussi suscité à toutes les époques, mais spécialement à l’époque moderne, la haine destructrice d’une petite minorité.

    Il n’est donc pas surprenant que des voix s’élèvent aussi – surtout sur internet – pour se réjouir de l’incendie. La plupart de ces tweets, la plupart de ces messages de haine, proviennent d’extrémistes musulmans, qui applaudissent cette « punition d’Allah ». Messages d’autant plus grotesques que si Notre-Dame de Paris est un symbole d’abord religieux pour les chrétiens – les catholiques en premier chef –, elle est sans doute surtout un marqueur de l’identité parisienne et française, pour beaucoup de nos concitoyens, au même titre que la tour Eiffel et l’Arc de Triomphe. Et elle est, pour le monde entier, un élément du patrimoine universel, comme les pyramides d’Egypte, par exemple, qui, pour le coup, sont les témoignages d’un culte mort. Aussi la joie de certains fidèles d’Allah est-elle totalement incompréhensible aux yeux du plus grand nombre.

    Quelques exemples de messages ? « C’est le plus beau jour de ma vie. Je suis très très content » (Samir Bouafia) ; « dommage y avait pas de juifs à l’intérieur. On aurait pu faire un bon coup » (Majunali75) etc. Une déferlante ? En tout cas, plusieurs centaines de messages de ce genre ont envahi la toile. Et il continue à en tomber.

    « Délire de petits blancs »

    Mais plus grave encore, si l’on peut dire : des dirigeants de l’Unef, le syndicat étudiant de gauche, subventionné, marchepied des carrières politiques au PS ou à la France insoumise, ont envoyé des messages qui laissent sans voix, par leur stupidité, leur méchanceté, leur haine de la France et leur racisme : « Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris comme je me fiche de l’histoire de France. Jsp quoi, allez-y mentionnez-moi jusque les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois. Wallah vs aimez trop l’identité française alors qu’on s’en balek objectivement. C’est votre délire de petits blancs » (Hafsa Askar). La direction de l’Unef a apporté son soutien (un peu gêné, tout de même) à ces dérapages immondes. L’avocat William Goldnadel annonce pour sa part qu’il va porter plainte. Il y a donc les islamistes qui se réjouissent, et les gauchistes qui se moquent du chagrin des défenseurs du patrimoine universel.

    Mais voici la cohorte de ceux qui encouragent les incendies d’églises, les anarcho-communistes, les black blocs. Depuis quelques heures, un tee-shirt se vend comme des petits pains sur les sites anarchistes. Il porte le slogan suivant : « la seule église qui illumine est celle qui brûle ». Il s’agit d’une citation de l’un des pires tueurs anarchistes de la guerre d’Espagne, le dénommé Buenaventura Durruti. Le professeur de faculté Thierry Lodé, habitué de France Culture, admirateur de Durruti, et bien d’autres de ses congénères, ont contribué à propager ce genre d’ineptie, au nom de l’anarchie. Le problème étant qu’ils s’expriment en toute liberté dans nos établissements d’enseignement et sur les radios d’Etat, véritables gourous des black blocs et autres tueurs en puissance. Cet incendie, qui présente les apparences d’un accident, risque de susciter des vocations de pyromanes chez ces gens-là.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 17 avril 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Grand débat: Nicolas Bay dénonce le «grand monologue d’Emmanuel Macron»

    6a00d83452375a69e2022ad382afbd200d-500wi.jpgEntretien du 21/04/2019 avec Nicolas Bay, eurodéputé, candidat liste RN aux européennes. Pour RT France, il réagit aux thèmes liés à la crise des Gilets jaunes. 
    L’acte 23 et les violences qui ont émaillé cette journée de mobilisation mais aussi les conclusions attendues du grand débat national d’Emmanuel Macron.
     

    https://www.peupledefrance.com/2019/04/grand-debat-nicolas-bay-denonce-grand-monologue-macron.html#more

  • Réunion publique à Beaucaire (30) : discours de Marine Le Pen

  • Du référendum et de la reconstruction

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    Tout chantier de reconstruction suppose qu'on s'accorde sur les choix de la maîtrise d'ouvrage. Ceci s'applique aujourd'hui aussi bien à la cathédrale de Paris, qu'à la réponse à la crise des gilets jaunes.

    Au fil des jours et des samedis numérotés comme les actes d'une comédie, une revendication, s'est imposée comme centrale. Sous le sigle de Ric, on la retrouve sur les banderoles et dans les discours de ce mouvement si multiforme. Un tel constat factuel permet de souligner combien cette vague anarchique s'est montrée elle-même évolutive. Et on peut aussi se demander pourquoi elle reste tellement pétrie de contradictions.

    Dans L'Insolent daté du 4 mars[1] votre chroniqueur s'efforçait d'analyser la portée de sa demande.

    Six semaines plus tard, on peut considérer que le slogan de Référendum d'initiative citoyenne est entré dans les esprits, comme une marque de fabrique. On la juge issue d'un univers aujourd’hui qualifié, non sans condescendance, de populiste.

    Or, le 9 avril, une procédure référendaire a été mise à l'ordre du jour par de tout autres intervenants. Elle provient même précisément des gens dont l'anarchisme se méfie le plus : les parlementaires, soucieux de s'opposer à la perspective d'une privatisation de l'entreprise publique ADP, Aéroport de Paris.

    C'est en effet au sein de l'Assemblée nationale que les oppositions sont parvenues à donner le premier coup de pioche à une éventuelle utilisation de cette procédure. Inédite dans cette formule, elle se revendique, au gré de l'article 11 de la Constitution, du nouveau paragraphe 3 ; celui-ci a été introduit par la révision de 2008 en vue de mettre en place le référendum d'initiative partagée, le "RIP". Sous réserve d'un blanc-seing du conseil constitutionnel, cela va requérir, outre la demande des députés d'opposition, l'assentiment de 4,5 millions de signatures d'électeurs.

    Sans se ridiculiser par une bataille de sigles, entre le RIP et le RIC, on doit reconnaître ici l'existence d'une différence philosophique presque abyssale entre les conceptions respectives des deux mécanismes.

    En elle-même, l'initiative dite citoyenne tend à contrecarrer les travaux de la démocratie représentative. On la marque de l'étiquette dégagiste.

    En effet, la fonction de ces démarches, faisant appel aux pétitions populaires, déroge, par définition, aux décisions de la démocratie classique : révocatoires, ils remettent en cause l'élection d'un personnage, chef d'État ou responsable local ; abrogatoires, ils tendent à effacer une loi votée par une assemblée supposée représentative.

    De tels systèmes ont été institués dans des pays très divers. Et ils sont perçus sous des angles très différents. Par conséquent, selon les latitudes, la faculté d'y recourir peut donner lieu à des dramaturgies d'intensités fort différentes.

    Ainsi aux États-Unis la procédure révocatoire[2] des élus existe-t-elle dans de nombreuses constitutions locales. Or, celles-ci ont beaucoup plus évolué que nous ne le pensons ordinairement, sachant que, depuis 250 ans au contraire, les mécanismes fédéraux ont connu une dérive remarquablement plus raisonnable. Les institutions locales prévoient aussi la remise en cause de décisions des législatures d'État. L'exemple le plus souvent cité est celui de la Californie : il ne doit être considéré ni comme un cas exceptionnel, encore moins comme le meilleur.

    Ainsi en Italie le peuple est constitutionnellement fondé à une autre démarche. Celle-ci convoque le pays tout entier, à partir d'une pétition soutenue par un quantum très large de pétitionnaires. Mais elle ne peut pas concerner certains sujets, comme la fiscalité. Le cas le plus grave se produisit en 1974, lorsque les comités civiques, c'est-à-dire l'aile droite de la démocratie chrétienne[3], et les néo-fascistes du MSI entreprirent de s'opposer à une loi votée en 1970 autorisant le divorce. La défaite de cette initiative, repoussée par 59 % des lecteurs et un très faible taux d'abstention marqua un recul considérable de l'influence catholique dans le pays.

    Dans une perspective entièrement différente, le gouvernement de Chavez au Venezuela, a mis en place en 1999, sur le papier et dans un but démagogique, le principe du référendum révocatoire de mi-mandat. Le texte prévoit qu'on puisse censurer un président, une fois la moitié de son mandat effectué. En 2004 l'opposition était quand même parvenue à réunir le nombre de signatures nécessaires pour entamer la procédure de révocation, mais le non l’emporta finalement avec 59 % des suffrages exprimés.

    Nous nous efforcerons d'observer, dans une prochaine chronique, les expériences décevantes des référendums européens, aux Pays-Bas, en France, en Grèce et au Royaume-Uni, – et au contraire, celui de la votation suisse qui, quant à elle, fonctionne, dans un pays pacifique assez exemplaire, non pas en contradiction mais en renfort de la démocratie représentative.

    Or, c'est l'exemple de la république bolivarienne des Caraïbes à Caracas, complètement négatif, dans un pays ruiné par la démagogie et l'incompétence de son régime, qui semble inspirer, étrangement, tous ceux qui parlent d'instituer en France une Sixième république.

    Ceux qui se rattachent à un tel slogan savent-ils de quoi ils parlent ? on peut en douter.

    (à suivre par conséquent)

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] "Des gilets jaunes à la démocratie directe."
    [2] "Recall elections".

    [3] En rupture avec la politique dite d'ouverture à gauche, remontant elle-même à 1961, de ce parti aujourd'hui englouti mais jusqu'alors très puissant.

    https://www.insolent.fr/