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France et politique française - Page 3512

  • Calais envahie : le cri de détresse d’une habitante

    A propos des « migrants » :
    « Voila ce que certains médias cachent, l’interview et le cri de colère d’une Calaisienne en détresse qui nous raconte la réalité de se que sa mère subit au quotidien depuis l’implantation du camp Jules Ferry ».

    http://www.contre-info.com/

  • Cambadélis craint pour Hollande le destin de Jospin en 2002

    Le premier secrétaire du PS s'inquiète que l'Élysée se repose trop sur les notes des ministres pour servir le projet de campagne pour 2017, et il entend prendre les devants.

    La confiance et l'optimisme inébranlable de François Hollande ont déjà fait couler beaucoup d'encre. Malgré la tempête constante qui le cloue au plus bas niveau dans les sondages depuis trois ans, le président croit dans le retour de la croissance et surtout, dans ses chances de réélection. Après avoir semé l'inquiétude parmi les frondeurs socialistes et agacé la droite, le doute commence à gagner sa garde rapprochée, si l'on en croit l'Express à paraître ce jeudi. Ne voyant pas venir le moindre embryon de programme socialiste pour aborder le prochain quinquennat, Jean-Christophe Cambadélis s'inquiète que l'exécutif ne se repose trop sur le travail des ministres et leur bilan pour préparer la campagne. Un scénario qui rappelle le cauchemar du 21 avril 2002 rue de Solférino, et le premier secrétaire entend prendre les devants.

    «Il ne faudrait pas commettre la même erreur qu'avec Lionel Jospin en 2002: croire que les notes des ministres vont pouvoir servir le projet présidentiel», relève Cambadélis, avant de développer. «Pour un membre du gouvernement, accepter de dire qu‘on peut faire mieux, c'est reconnaître ne pas avoir assez travaillé, et que tout n'était pas parfait dans son portefeuille. Donc on n'a que des compilations autosatisfaites.» Selon l'Express, Jean-Christophe Cambadélis prévoit donc de lancer, dès janvier 2016, des «Cahiers de la présidentielle», avec un fascicule par thème abordé afin de s'assurer que l'Élysée ne manque de rien le moment venu. Une chose est sûre, entre le PS et ses ministres, la confiance règne toujours.

    Marc de Boni

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFAuVApZkLofQCHeu.shtml

  • Bien commun et idéologie partisane

    Où s’arrêtera la progression de Daesh ? En s’emparant de l’oasis de Palmyre, situé sur un axe reliant ses conquêtes syriennes à ses fiefs en Irak, l’État islamique (EI), que l’on disait affaibli, déploie encore un peu plus son rêve millénariste de califat sur le théâtre proche-oriental. Avec la prise de ce joyau antique dont la destruction semble programmée, l’EI est désormais maître de la moitié du territoire de la Syrie. Il contrôle l’ensemble des champs pétroliers et gaziers du pays et la route vers Damas. Damas qui serait sans doute déjà tombée sans l’aide de ses alliés chiites du Hezbollah et de l’Iran.

    Affaibli par quatre années de guerre, le régime al-Assad n’en est pas moins en train de se replier sur ses derniers bastions. Il lui faut se résoudre à une partition de facto du pays en limitant ses ambitions à la « Syrie utile ». Dans ces zones côtières ouvertes sur la Méditerranée, il doit en plus faire face aux insurgés regroupés dans une nouvelle coalition dominée par les jihadistes du front al-Nosra, la branche locale d’al-Qaida.

    Triste réalité du Proche-Orient où rien ne semble pouvoir résister aux forces de destruction qui éliminent tout ce qui ne leur ressemble pas. Il y a quelque chose de navrant à voir les Occidentaux, si prompts à délivrer des leçons de morale, incapables de s’opposer à cette tragédie humaine qui se double d’un désastre architectural. Seule, la campagne aérienne menée par les Etats-Unis et ses alliés – plus de 3 000 raids en Irak et en Syrie depuis un an – se révèle insuffisante pour enrayer la progression des hordes sauvages du calife auto-proclamé Abu Bakr al-Baghdadi.

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  • Tel Aviv sur Seine : la valse des intérêts et des allégeances

    D’emblée, on pourrait tomber naïvement dans ce panneau estival, scandale médiatique de subsistance pour une presse toujours aux abois au mois d’août. On pourrait croire, dans la même torpeur politique, que cette affaire ne fait que démontrer une tension sur le conflit israélo-palestinien chez nos élites politiques françaises. Il y a, en réalité, un double enseignement à retenir de cet esclandre.

    À l’origine, la seule légitime réaction qu’il eût pu exister aurait été celle consistant à protester contre un des signes les plus tristes de l’époque : la fête absolue, le règne de l’Homo festivus, cher au génial Philippe Muray. En effet, pourquoi entrer dans de tels quiproquos géopolitiques alors que la volonté première d’Anne Hidalgo, digne héritière de Bertrand Delanoë, était de faire triompher la tolérance, en tongs et autour de quelques verres ? Charlie, charlots de tous les quartiers de Paris, réunis dans l’ambiance gay-friendly si chère à nos bourgeois contemporains de la capitale. Le premier symbole était celui de l’ouverture, élément récurrent de novlangue portant bien son nom, tant on y tombe facilement et avec la plus belle des servilités. Or, depuis les réactions de nos politiciens en shorts, le débat a changé de dimension.

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  • Que faire face aux migrants?

    Horrifiés et impuissants, nous assistons à la recrudescence en Méditerranée des naufrages de migrants. Les victimes se comptent par centaines. L’Union européenne tergiverse. Chacun y va de son indignation, qui glisse néanmoins au silence gêné dès qu’il devient question d’accueillir. Les experts en tout genre analysent et supputent.

    A vrai dire, les causes sont vite cernées, encore qu’elles constituent un faisceau où s’entrecroisent raisons objectives et calculs politiques, sinon bassement financiers. Laissons d’emblée l’explication basique chère aux radicaux de tout poil: c’est la faute à l’Occident ! Une météorite viendrait par malheur frapper notre planète que ces doctrinaires tranchants sauraient aussitôt dénoncer les manigances de l’impérialisme.

    Sans nier les erreurs, les interventions parfois inopportunes, l’oubli des principes au profit des intérêts bien compris, attribuer aux seuls Occidentaux la responsabilité du chaos qui affecte le Moyen-Orient et une large partie de l’Afrique relève de la mystification.

    La guerre civile, l’explosion des fanatismes religieux, la décomposition politique, la ruine économique ne sont pas le résultat d’une conspiration mondialiste, mais l’aboutissement d’évolutions commencées voici des décennies et parfaitement prévues par des observateurs objectifs et lucides. Restons seulement dans le domaine français : il faudrait relire aujourd’hui René Dumont (« L’Afrique noire est mal partie » 1962) ou Jean-Christophe Rufin (« L’Empire et les nouveaux barbares » 1991), pour ne citer que ces deux-là.

    Nous connaissons la problématique. La guerre, l’insécurité, le nettoyage ethnique ou confessionnel chassent sur les routes des millions de réfugiés. Des mafias mues par le seul profit ou par la volonté d’alimenter des trésors de guerre les « prennent en charge ». Une grande partie de ces malheureux se retrouve dans cet immense espace de non-droit qu’est devenue la Libye, où ils deviennent les otages de fait des milices islamistes qui se disputent le pays (dont la redoutable Daech).

    A cela s’ajoute, venus à travers le désert, des centaines de milliers d’Africains dont beaucoup fuient certes aussi l’insécurité, mais également l’absence totale d’avenir, le manque de travail, la misère qui pousse les familles à espérer pouvoir vivre de l’argent envoyé par le fils exilé dans cette Europe imaginée comme un Eldorado.

    Les causes du marasme africain sont multiples, mais ne faut-il pas mettre en avant l’absence d’état, la kleptocratie généralisée qui caractérise les élites dirigeantes de pays improbables aux frontières héritées des partages coloniaux et qui n’ont de réalité ni politique, ni nationale. Et, surtout, ne faut-il pas incriminer aussi une croissance démographique déraisonnable ?

    Attention! Là, on touche au sacré tant les non-dits et un optimisme de commande imposent de prendre sévèrement garde à ce que l’on avance… Rares sont les démographes qui reconnaissent que la transition démographique ne s’est pas réellement produite en Afrique, essentiellement pour des raisons culturelles et religieuses.

    Qu’appelle-t-on « transition démographique » ? Le passage d’un renouvellement des populations selon des modalités naturelles à la maîtrise de la démographie qui caractérise les sociétés modernes. Celle-ci s’opère en quatre phases. Lors de la première, les taux de natalité et de mortalité sont élevés, la croissance démographique quasi nulle, les pics de mortalité correspondent aux famines, disettes ou épidémies.

    La vraie transition commence avec la deuxième phase : de meilleures conditions de vie font reculer la mortalité (spécialement infantile), mais le taux de natalité demeure très élevé et la croissance démographique s’accélère. Dans la troisième, la hausse du niveau de vie et d’éducation entraîne une baisse progressive de la natalité. Enfin, dans la quatrième, le niveau de population se stabilise.

    La troisième phase a commencé dès le milieu du XIX° siècle, dans les pays européens qui s’industrialisaient et dont les niveaux de vie progressaient. Dans les pays pauvres, en revanche, on en est resté à la deuxième phase sous la pression du sous-développement, des pesanteurs culturelles, des structures familiales patriarcales tandis que se répandaient les progrès sanitaires. Les taux de fécondité sont demeurés très élevés alors que la mortalité reculait. La démographie a explosé.

    C’est ce qu’on constate en Afrique, où les perspectives économiques, souvent importantes mais grevées par la mauvaise gouvernance, ne laissent à la masse grandissante de jeunes arrivant sur la marché du travail aucune perspective d’avenir.

    Prenons l’exemple du Nigeria, gros pourvoyeur de candidats à l’exode, et qui passe non sans raison pour l’un des plus importants détenteurs de richesses naturelles du continent. Ce grand état d’Afrique de l’Ouest affichait en 1960 45 millions d’habitants. Il en avait 115 millions en 1998.

    Si le taux de 5,7 enfants par femme se maintient, la division « population »de l’ONU projette, pour 2050, une population de 440 millions… et 914 millions en 2100. Malgré ses potentialités, (le Nigéria est un gros producteur de pétrole et de gaz, il dispose de ressources agricoles, cacao, arachide), le niveau de vie décroît, 92% des Nigérians vivent avec moins de 2 dollars par jour, l’espérance de vie ne dépasse pas 45 ans.

    L’environnement est dévasté : en vingt ans, 55% de la forêt a été détruite, pour récupérer de la terre cultivable ou fournir du bois de chauffage. Les vols de pétrole sur les oléoducs entraînent la pollution permanente du delta du Niger.

    Face à un gouvernement dépassé et corrompu, la violence et les rébellions s’étendent, attisées par les antagonismes ethniques ou religieux entre chrétiens et musulmans. Boko Haram terrorise le Nord. Dans ces conditions, l’émigration, à n’importe quel prix, est une fuite. Et s’il n’y avait que le Nigeria…

    Que faire ? Aider, investir, éduquer ? Mettre en œuvre les Nations-Unies ? Mais où sont sur place les relais politiques ? Qui va faire bouger les mentalités, reculer les fanatismes et l’obscurantisme ? Qui peut gérer une situation devenue incontrôlable et que la conjonction prévisible d’une démographie déraisonnable et de la péjoration climatique va rendre encore plus explosive ?

    Les politologues qui nous disent que les problèmes sont devant nous sont à coup sûr les plus lucides. Combien de malheureux désespérés la Méditerranée va-t-elle encore engloutir ? Combien faudra-t-il de temps pour que l’opinion en Europe passe de la compassion au rejet ?

    L’Express

    http://fortune.fdesouche.com/388295-que-faire-face-aux-migrants

  • Gollnisch : « Sacrifier Jean-Marie Le Pen serait très grave pour le FN »

    Pour l’eurodéputé du Front national, «il faut tout faire pour résoudre la querelle» entre le père et sa fille et, donc, «s’asseoir autour d’une table».

    Cliquez sur l’image ci-dessous pour agrandir l’article.

    2015-08-14-itw-figaro-gollnischSource : Le Figaro

    http://gollnisch.com/2015/08/14/gollnisch-sacrifier-jean-marie-le-pen-serait-tres-grave-pour-le-fn/

  • Crise de l'élevage ?... crise de civilisation

    L'été 2015 aura été marqué par les actions des éleveurs. Caravane du Tour de France perturbée, blocage des centrales d'achats de supermarchés, et des installations industrielles (Lactalis ou abattoirs Bigard…), sans oublier le lisier déversé devant la permanence d'une députée de la Manche, le mouvement ne cesse de prendre de la vigueur et même de la violence.

    Cette violence est celle du désespoir. Si l’on en croit les chiffres de la FNSEA, le revenu d'un agriculteur est aujourd'hui de mille euros par mois. Encore s'agit-il d'une moyenne. Pour beaucoup de jeunes agriculteurs, déduction faite des remboursements d'emprunts et des charges d'exploitation, il reste à peine de quoi faire vivre la famille. Une situation difficilement tolérable, surtout lorsqu'on a investi toute son énergie, voire toute sa passion. Nicolas Le Borgne, le jeune exploitant qui avait pris à partie Xavier Beulin, patron de la FNSEA à Saint Brieuc, le 2 juillet dernier, a déclaré dans une interview au Télégramme (16 juillet) : « J’ai peur qu'on s'épuise, lâche-t-il. En septembre, il sera trop tard pour beaucoup. Des faillites auront déjà eu lieu. Moi, si je dois déposer le bilan, je n'aurai pas assez d'une vie de salarié pour rembourser mes dettes. »

    Principale mise en cause, la grande distribution est plus que jamais accusée d'exercer une pression constante sur les prix. Elle n'est d'ailleurs pas la seule. Les géants de l'agroalimentaire, qu'il s'agisse des groupes laitiers ou des transformateurs de viande bovine ou porcine (sans oublier la volaille) sont aussi pointés du doigt pour leur responsabilité dans la dégradation du marché. Dans les deux cas, il s'agit d'une logique économique devenue folle qui étrangle les producteurs.

    Sur la sellette, on trouve également les politiques incapables de gérer la crise, et pour cause : les caisses sont vides et c'est aujourd'hui Bruxelles qui exerce le vrai pouvoir. Machine à fabriquer des normes, l'administration européenne est aujourd'hui soumise au dogme de la libre concurrence et ce ne sont pas les bonnes intentions de la nouvelle Politique agricole commune (applicable depuis 2015) qui pèseront vraiment face aux menaces du Traité transatlantique de libre-échange (TTIP). L'exemple de la suppression des quotas laitiers en avril dernier, avec ses conséquences sur les prix du lait résonne comme un triste avertissement.

    La fin d'un cycle

    Mais derrière ces causes conjoncturelles, à court et moyen terme, la crise actuelle possède des racines plus profondes. Cela est visible dès que l'on réfléchit à la violence des actions des éleveurs. Cette violence possède des racines relativement anciennes. Il suffit de se souvenir des années 1960 avec la création de la Société d'intérêt collectif agricole (Sica) de Saint Pol de Léon et des luttes qui l'ont accompagnée, luttes qui culmineront avec l'occupation de la sous-préfecture de Morlaix, le 8 juin 1961. Ce jour-là, les paysans bretons ont su faire plier l'Etat central.

    L'épisode de Morlaix a aussi une valeur symbolique : il officialise la mutation radicale de l'agriculture bretonne, et celles des régions avoisinantes, ces régions où la protestation est aujourd'hui la plus déterminée.

    L'exemple breton est d'ailleurs le plus éclairant Jusque dans les années 1950, l'agriculture bretonne reste encore marquée par son archaïsme. Souvent fortement débitrice de ses origines vivrières, elle se contente d'exploitations familiales de faible superficie, élevant des races locales à modeste rendement telles que la fameuse bretonne pie-noire. L'agro-alimentaire se limite alors aux conserveries et à quelques biscuiteries, elles aussi marquées par un capitalisme familial. L'ancienne civilisation paysanne vit alors ses dernières heures, ensevelie dans un rejet universel.

    Les fameuses Trente glorieuses voient la fin du vieux modèle. Le paysan breton, las de sa pauvreté, découvre alors que la terre peut rapporter de l'argent. La pie-noire laisse la place à la Prim'Holstein, grande productrice de lait maigre, tandis que l'on abat les haies et que l'on arase les talus, trop gênant pour les machines agricoles modernes. De même, on va construire des poulaillers et des porcheries géantes pour fournir une industrie agroalimentaire en pleine expansion.

    Le nouveau modèle dédaigneusement qualifié aujourd'hui de "productiviste" satisfait tout le monde, à commencer par les paysans qui se pensent alors en chefs d'entreprise, tandis que la modernité pénètre les campagnes avec la télévision et le téléphone, sans oublier l'automobile. Du reste, l'explosion bretonne sera regardée comme un modèle en Normandie, dans le Maine ou en Anjou. Il faut attendre une trentaine d'années pour s'apercevoir que ce modèle présente de sérieuses limites, à commencer par les dangers qu'il fait courir à l'environnement. On découvre la pollution des nitrates, et les dégâts des engrais chimiques.

    Economiquement, le nouveau modèle agricole est victime de son succès. On produit trop et mal. Par un effet bien connu, les prix baissent tandis que les banques agricoles ne cessent d'encourager les investissements financés par des emprunts toujours plus nombreux. De leur côté, les acheteurs traditionnels, entreprises agroalimentaires et grande distribution (dont certains fleurons comme Leclerc ou Intermarché sont d'origine bretonne) sont happés par la mondialisation naissante. Il ne s'agit plus de nourrir la population mais de réaliser le maximum de profits. Le drame actuel n'est que le résultat de la révolution agricole des années 1960.

    Rendre aux éleveurs leur dignité et des conditions de vie décente est possible. Mais cela implique de briser un cycle qui est aussi celui d'une modernité devenue démente

     

    Jean-Michel Diard Monde&Vie

  • France, et si c'était l'heure de ton réveil ?

    Du cardinal Barbarin dans Le Figaro :

    "La France a été appelée fille aînée de l'Église, et Marie, le bienheureux Paul VI, au concile Vatican II, l'a proclamée «Mère de l'Église». J'aimerais que notre pays regarde Marie comme une mère, comme un fleuve regarde sa source, pour trouver son inspiration et son élan. Marie exprime le cœur de sa vocation dès les premiers mots qu'elle prononce: «Je suis la servante.» Ne serait-ce pas aussi la vocation de la France, comme le suggérait Jean-Paul II lors de son premier voyage dans notre pays, en 1980: «France, Fille aînée de l'Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême? Permettez-moi de vous demander: France, Fille de l'Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle?» Cette apostrophe, j'aimerais la prolonger aujourd'hui en demandant: «France, et si c'était l'heure de ton réveil?»

    Pour cette fête de l'Assomption,on lit dans l'Évangile la visite de Marie à sa vieille parente Élisabeth ainsi que le Magnificat, qui est une explosion de joie. Quand j'entends Marie chanter: «Sa miséricorde s'étend d'âge en âge», j'ai l'impression qu'elle résume en quelques mots tout ce qu'est pour elle le message de la Bible. C'est la phrase centrale de son cantique. Un des cadeaux de la Neuvaine, c'est d'avoir présenté les grâces dont la France a été si abondamment pourvue au fil des siècles. Oui, comme Marie, nous pouvons remercier Dieu qui fait pour nous des merveilles, une miséricorde qui ne s'est jamais démentie."

    Michel Janva

  • France Inter : François Rollin renvoyé. Pas assez «bien-pensant» pour Patrick Cohen ?

    François Rollin, qui était en charge d’un billet hebdomadaire dans la matinale de Patrick Cohen, sur France Inter, vient d’être évincé. Le chroniqueur explique comment il a appris la nouvelle et pourquoi il estime avoir perdu sa place.

    Pain de Campagne par François Rollin (France Culture – émission du 13/09/2011)

    Mais je crains de n’être pas assez bien-pensant pour lui.Je ne suis pas l’homme de l’indignation sur commande, je ne vomis pas dès qu’on prononce le nom de Marine Le Pen, je ne dénonce pas à chaque seconde le harcèlement policier dans les banlieues, je n’agite pas à chaque instant le spectre de l’amalgame et de la stigmatisation… d’autres font ça bien mieux que moi, et s’inscrivent ainsi mieux dans le moule.

    Après une année tout à fait paisible durant laquelle je n’ai eu que des retours agréables et flatteurs de la hiérarchie, on m’a appris que je ne convenais plus à la matinale de France Inter animée par Patrick Cohen.

    Et on a attendu une bonne dizaine de jours après la dernière émission pour m’en faire part.

    Les raisons qui ont été avancées étaient risibles (ce sont les mêmes qu’un de mes zélés collaborateurs a postées dans un message Facebook, que j’ai fait supprimer lorsque j’en ai eu connaissance, afin de ne pas jeter d’huile sur le feu) : que je copiais François Morel, en moins bien et en moins drôle et que ça n’avait pas la qualité et la portée d’une Nicole Ferroni. [...]

    Dans mon cas, il est difficile de savoir qui est à l’origine de la décision. Quelque chose me dit que Laurence Bloch n’a fait que relayer une décision de Patrick Cohen, lequel ne m’a, étrangement, pas dit ni écrit le moindre mot.

    C’est un brillantissime commentateur, un journaliste très sérieux, et j’ai été ravi de travailler pour sa Matinale. [...]

    source

    via Fdesouche.com

    http://partinationalfrancais.hautetfort.com/