4 à 500. C’est le nombre de suicides d’agriculteurs recensés en France, chaque année, d’après des chiffres provenant des Caisses de la MSA (Mutualité sociale agricole) et de l’INVS, l’Institut national de veille sanitaire. Mais le chiffre réel est sans doute bien supérieur aux statistiques car, pour des problèmes liés aux assurances notamment, beaucoup de décès seraient déclarés dans la catégorie accident ou maladie. Le suicide dans les exploitations agricoles révèle un effrayant constat : par des lois scélérates, par une multiplication des contraintes administratives et environnementales notamment, par le système du « toujours moins cher » auquel on a habitué le monde urbain, le monde politique accule des agriculteurs à mettre fin à leurs jours. Au-delà de toutes ces explications, il y en a une autre, essentielle celle-ci : l’européisme et le mondialisme défendus par le système politique, le dogme intangible de l’ouverture des frontières pour qui la disparition du monde paysan et les suicides dans les campagnes sont de simples « dommages collatéraux ».
France et politique française - Page 3511
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Monde paysan : suicides dans les campagnes
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Les élus locaux
Il est de bon ton de nous expliquer que les élus locaux sont proches de la population, soucieux de l’intérêt général. Peut être auparavant, maintenant avec les communautés le moindre maire d’un village se prend pour un potentat, il n’a de fait plus de pouvoirs mais a des fonctions rémunératrices, (vice-président, administrateur par-ci, etc...), il est flatté d’être reçu par les préfets et autres autorités.
Tout à l’heure j’entendais un reportage sur le projet d’implantation d’un parc éolien dans le parc du Verdon...
Il y a quelques années, un projet de ligne à haute tension y avait été abandonné. Bien entendu il y a des opposants, et en face le maire d’Aups, joli petit village varois, qui justifie l’implantation des éoliennes parce que ça va rapporter du pognon à la collectivité, peut-être à d’autres aussi...
Nous avons déjà expliqué que l’éolien est une imposture mais ça rapporte. Si ça ne produit pas d’électricité ça fait du blé...
En fait la réaction de cet élu est typique, c’est Moi j’ai décidé. La vision est toujours à courte vue, il suffit de leur aligner une liasse de biftons pour qu’ils soient prêts à signer n’importe quoi, le résultat on le voit en traversant la France avec cette magnifique succession de Zac, Zup et ronds-point artistiques.
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Economie française : quelle reprise ?
En dépit d'une stagnation du PIB au deuxième trimestre, "la reprise est bel et bien engagée", estime le gouvernement. Peut-on vraiment parier sur une croissance durable?
Le vocabulaire ne change pas, même si la réalité décrite n'a plus rien à voir. Ce vendredi matin sur France Inter, le ministre des Finances Michel Sapin insistait sur l'existence d'une reprise en France, en dépit de la stagnation du PIB au deuxième trimestre annoncée par l'Insee. Et de rappeler que la croissance de l'économie française a été de zéro ou presque aussi bien en 2012, 2013 que 2014. Alors, 1% de croissance -l'objectif pour l'ensemble de 2015-, ça n'a évidemment rien à voir....
Un maigre +1%
Sauf que ce maigre 1% ne colle pas à l'idée commune de ce que peut être une « reprise ». Quand l'économie « reprend », les chefs d'entreprise retrouvent des anticipations d'activité en nette hausse, la production de biens et services augmente significativement, tout comme l'emploi et la masse salariale. Or, que voit-on en France aujourd'hui ? Un PIB à l'arrêt au deuxième trimestre, l'absence de créations d'emplois stables -la hausse des effectifs au deuxième trimestre ne tient qu'à l'intérim, comme le relève l'Insee-, dans un contexte très incertain de l'avis même des chefs d'entreprise. Interrogés sur leurs propres perspectives de production, ils disent ne pas voir venir grand'chose.
La France s'appauvrit depuis 2007
La réalité, c'est que la France est en crise, qu'elle s'appauvrit depuis 2007, si l'on en juge par l'évolution du PIB par habitant. Il était de 31.507 euros en 2007 (euros de 2010), il était en dessous en 2014 (31.145 euros), estime l'Insee. Sept ans de stagnation de la richesse par habitant, du jamais vu depuis que les statistiques du PIB existent (la série commence en 1949). La « crise » des années 70 a tout d'une période florissante, en regard de la période actuelle. Le PIB par habitant a crû de 18% entre 1973 et 1980...
A entendre Michel Sapin, on en aurait fini avec cette période d'appauvrissement, la tendance espérée pour l'année prochaine serait de +1,5% pour le PIB. Outre que ce chiffre apparaît bien faible, si on le compare avec les périodes de reprise, au sens où on l'entend habituellement (à la fin des années 80 comme entre 1998 et 2000, la croissance dépassait les 3%), il n'est pas certain.
Un manque moteur
Car l'économie française, tout comme celle de la zone euro, manque singulièrement de moteur. L'investissement des entreprises reste plat, ce qui n'a rien d'étonnant au vu des faibles perspectives d'activité affichées par les chefs d'entreprise, qui n'ont aucune envie de se livrer à des paris hasardeux sur une hypothétique croissance de leur chiffre d'affaires. La consommation, « ralentit fortement » (c'est l'expression utilisée par les experts de l'Insee pour le deuxième trimestre), tandis que l'investissement des ménages (en logement, principalement) diminue constamment. Seules les exportations s'inscrivent en nette hausse depuis le début de l'année (+1,7% au deuxième trimestre), mais les importations augmentent tout aussi vivement, de sorte que la contribution du commerce extérieur à la croissance pourrait être négative.
L'industrie laminée par la crise
Surtout, l'industrie, qui a toujours joué un rôle moteur dans les reprises économiques, a été laminée par la crise. L'exemple le plus frappant : la production automobile en France est aujourd'hui inférieure de 41% par rapport son pic, atteint en novembre 2004. Peu d'usines ont été fermées, car l'opération est politiquement délicate. Mais combien de sites ont pris l'allure de vaisseaux à l'abandon, vides de toute activité ? Comment imaginer aujourd'hui une véritable reprise sur la base d'une industrie aussi anémiée ?
Dès lors, affirmer comme le fait Michel Sapin dans Le Monde que la « reprise est bel et bien engagée » tient pour une bonne part du « wishfullthinking ». De même, affirmer que la légère croissance atteinte cette année sera le fruit de la politique économique menée par ce gouvernement est de bonne guerre, mais qui en sera convaincu ? Les marges des entreprises se redressent, sous l'effet du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), financé pour moitié par des prélèvements obligatoires sur les ménages, mais où est l'investissement attendu, qui serait générateur d'emplois ?
Une politique budgétaire moins rigoureuse, mais...
Considérée globalement, la politique budgétaire de la France n'est marquée du sceau de la rigueur. Les baisses d'impôts accordées aux entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité compensent les coupes dans les dépenses (notamment du côté des collectivités locales). La question, posée par les députés socialistes, est celle de l'équilibre de cette politique. Ne faut-il pas accorder moins d'allègements fiscaux aux entreprises, et plus aux ménages, afin de relancer leur consommation et leurs investissements ? Michel Sapin insiste sur le maintien de la politique actuelle. « Le CICE doit donc continuer à monter en charge, il est désormais bien identifié des chefs d'entreprise » écrit-il dans Le Monde. « Le Pacte de responsabilité et de solidarité doit aussi être déployé dans l'enveloppe budgétaire prévue. » Une fin de non-recevoir polie mais ferme adressée au parti soutenant le gouvernement...
source : La Tribune :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuFAypVyyFLgyeNDAg.shtml
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Hollande attaqué par l'opposition sur ses comptes de campagne brouillons
LE SCAN POLITIQUE - L'Express révèle que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a noté des imprécisions dans les comptes de campagne du candidat socialiste en 2012.A l'origine de l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la campagne de 2012, les membres de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) se sont également penchés sur les dépenses de son adversaire d'alors, François Hollande. Et comme révélé par L'Express mardi, si aucune irrégularité majeure n'a été relevée, les enquêteurs ont été frappés par le manque de rigueur de l'équipe socialiste pour fournir les justificatifs et le détail des comptes de campagne.En cause, l'absence d'au moins 450 justificatifs de dépenses (contrats, devis, factures), concernant des frais de déplacements, de restauration, du matériel de campagne, de conseil en communication. La CNCCFP s'en est émue auprès du trésorier de campagne de François Hollande Jean-Jacques Augier pointant notamment, dans une lettre datée du 17 septembre 2012, «l'absence de communication de pièces justificatives indispensables, l'insuffisance des explications et précisions nécessaires à l'authentification des facturations, l'incertitude du caractère électoral de certaines d'entre elles, l'imputation de frais postérieurs au scrutin, outre d'apparentes incohérences d'écritures comptables». Un échange rendu public grâce à une récente décision du Conseil d'État.La CNCCFP a également noté une surévaluation des dépenses, à l'inverse de ce qui a été constaté pour les dépenses de l'UMP. Par exemple, 44.153 euros de dépenses pour frais de personnel déclarés en 2012 correspondaient à des salaires versés après le second tour, et ne devaient donc pas figurer dans les comptes. Des erreurs auraient pu conduire au dépassement le plafond ouvrant droit à un remboursement des frais de campagne.«La transparence, c'est maintenant?»Une aubaine pour Les Républicains (LR) qui ne manquent pas de cibler l'Élysée et en appellent à l'avis de la Haute Autorité de Transparence de la Vie Publique(HATVP). «Espérons qu'il ne s'agisse pas d'une nouvelle forme de ‘phobie administrative', maladie qui avait touché d'éminents ministres de François Hollande», ironise le député LR Guillaume Larrivé dans un communiqué. «Nous apprenons aujourd'hui, au détour d'une décision du Conseil d'Etat, que le financement de la campagne présidentielle de François Hollande soulève encore de lourdes interrogations, dont on attend toujours des réponses claires, argumentées et précises. De façon assez surprenante, des meetings de campagne de primaires ne semblent pas avoir été comptabilisés, tout comme l'inauguration du propre QG de campagne de François Hollande…», relève le député de l'Yonne.Il pointe l'inégalité de traitement dont a pâti selon lui Nicolas Sarkozy, dont les comptes de campagne ont été invalidés. «Il est surprenant que cela n'ait pas entraîné un recalcul des dépenses électorales par la CNCCFP. Des doutes sérieux pèsent désormais sur le respect du plafond de dépenses et du code électoral du candidat François Hollande. Il ne saurait y avoir deux poids deux mesures entre les comptes de campagne du candidat élu et les autres.C'est le principe même d'égalité entre candidats qui est en question (…) Le candidat Hollande doit faire toute la lumière sur ses comptes de campagne. La transparence, c'est maintenant?», s'interroge le jeune député, en référence au slogan de la campagne socialiste de 2012.Sur un ton beaucoup moins ironique le député Éric Ciotti s'est indigné sur Twitter. «Les révélations sur les irrégularités du compte de campagne de F. Hollande sont extrêmement graves. Pourquoi ces faits ont-ils été cachés?» s'interroge l'élu des Alpes-Maritimes.
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La France aime les djihadistes : elle les garde !
Frustrés de ne pouvoir rejoindre les théâtres d'opération en Syrie ou en Irak, ces individus présenteront un risque fort de passage à l'acte en France.
Face à l’effroyable progression de l’État islamique et à l’indéniable séduction qu’il opère auprès de certains jeunes Français, le gouvernement a eu une idée.
Non pas une réponse ferme et lucide, telle que la fermeture des mosquées salafistes ou le démantèlement de l’économie souterraine qui permet à de nombreux quartiers de vivre en dehors des lois de la République et de financer des activités terroristes. Pas davantage une réponse diplomatique qui verrait la France s’affranchir enfin de son hostilité à Bachar el-Assad et suggérer la formation d’une coalition régionale pour « buter les terroristes de Daech jusque dans les chiottes ».
Non, en France, nous n’avons pas Poutine ; nous avons Cazeneuve. Cazeneuve qui, bien qu’étant l’un des rares ministres compétents de l’actuel gouvernement, n’est pas homme à renverser la table. Plus un adepte tatillon de mesurettes administratives qu’un combattant que requerrait pourtant la situation présente.
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Que faire quand "ils" mentent ?
C'est la question sous-jacente de cette farce « Le procès de Gérard Collomb ».
Pour ceux qui ne connaissent pas Gérard Collomb, c’est le sénateur-maire de Lyon, un homme extrêmement puissant sur la métropole lyonnaise. Un homme tellement puissant qu’il peut se permettre de raconter n’importe quoi (exemple : « avec 3000 euros par mois, on s’en sort difficilement »(*)) sans que cela ne fasse aucune vague. Pourquoi ? Parce qu’il a un « gros pied » dans le business et que seul le business compte dans ce monde.
Et dernièrement, ce monsieur nous en a sorti encore une bien bonne, (sujet de ce « procès ») dans la parfaite « tranquilitude » médiatique.
Mais la question reste posée : « que faire quand ils mentent ? » que faire lorsque les politiciens mentent ? Doivent-ils être jugés par un tribunal ? (qui paiera la facture de la « justice » ?) Par les urnes ? (Les élections dépendent uniquement des médias, or les médias peuvent-ils se permettre de critiquer le « business » ?) Une « révolte armée » ? Les mercenaires sont toujours mieux armés et de toutes manières, à la fin, c’est le fric qui gagne.
Alors que reste-t-il comme solution ?
L’humour.
Même si le rire jaune ou l’humour noir, n’est pas celui qui marche le plus, ne flattant pas assez le (chaud) business et ses clients.
Au fait, certains parlent du maire de Lyon pour remplacer François Rebsamen comme ministre du travail... Ce serait drôle non ? Gérard Collomb serait face à un problème cornélien : choisir entre un immense pouvoir sur Lyon (multiples présidences), ou entrer dans la réelle Histoire de France en étant ministre... Dur choix...
Source : http://www.lyonvideos.fr/spip.php?article461
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/que-faire-quand-ils-mentent-50647
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Sylvester Estrosi fait son cinéma
C’est fou comme le coup des origines modestes marche encore dans notre pays.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Christian Estrosi en sait quelque chose en matière de promotion de sa vie et de son oeuvre. Jetez un petit coup d’œil sur ses tweets estivaux et vous serez édifiés. Christian fait du sport, Christian à la montagne, Christian à la plage, Christian en Israël… Il est passé par ici, il repassera par là ! Dans sa confession parue dans Closer – le Père Lachaise des puissants de notre temps- mon Christian, comme l’appelle familièrement le délicat Patrick Sébastien, compare Sylvester Stallone à sa propre personne, et non le contraire. « Au fond, son parcours est le même que le mien : "Sly" est fils de Calabrais comme je suis fils de Perugia (Pérouse en Ombrie, ndlr), nous avons des origines modestes, avons été propulsés dans un monde qui n’était pas le nôtre ».
C’est fou comme le coup des origines modestes marche encore dans notre pays. Mitterrand qui appartenait à la meilleure bourgeoisie provinciale se dit fils de cheminot lorsqu’il se présenta à la présidentielle de 1965 sous son étiquette encore fraîche et joyeuse d’homme de gauche. Évidemment, son père n’avait jamais enfourné de charbon dans la chaudière de la locomotive. Mais il avait été un temps chef de gare, alors…
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Nicolas Sarkozy à la conquête du FN ?
Il a toujours cherché à "draguer" les électeurs du FN, surtout à la fin de son quinquennat, en puisant dans le vivier de ce parti tout en affichant une opposition nette à l'égard des responsables de ce dernier.
Il ne s’agit pas d’examiner les chances de Nicolas Sarkozy pour 2017 s’il gagne la primaire de LR. Ni d’envisager à nouveau les possibles retombées judiciaires négatives sur son ambition de reconquête.
Mais de considérer la primaire elle-même.
Je voudrais seulement, face aux tactiques différentes qu’Alain Juppé et lui-même ont adoptées de plus en plus clairement, examiner si malgré les sondages qui actuellement placent le premier en position favorable, l’ex-président de la République n’aurait tout de même pas choisi la bonne démarche pour l’emporter sur le plan interne.
Pour résumer ces approches contrastées, le maire de Bordeaux, qui suit avec cohérence et sans esbroufe le programme qu’il a élaboré, aspire à une primaire élargie jusqu’au centre en espérant être le candidat d’une droite intelligente et réfléchie, soucieuse de l’État de droit et d’une pratique présidentielle respectable, attentive vraiment à l’unité du pays et à son rassemblement. Une vision apaisée et à la fois déterminée de la politique. Elle n’aurait rien de mou, elle n’aurait rien de simpliste et de rigide.
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Libre Journal de l'Espérance - Hughes Kéraly
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Mensonge de François Hollande (Vidéo) à propos du gouffre financier de la non-livraison des Mistrals à la Russie
Dans un article paru lundi dernier 10 août, nous annoncions que le total de la facture des Mistrals allait s’alourdir encore durant des années en raison de la résonance désastreuse de cette rupture de contrat au moment de sa livraison, et qu’autour de cette affaire l’Elysée ne cesse de mentir pour faire avaler la pilule très très salée aux Français. Hollande annonçait avec hauteur, il y a quelques jours, comme le montre la vidéo ci-dessous, que la facture s’élèverait à moins de 1,2 milliards, précisant que la Russie n’exigerait, ni aggios, ni dédommagement de ses sommes immobilisée et de son temps et ses efforts mobilisés, allant même jusqu’à préciser que « la France n’aura aucun frais supplémentaire lié à la rupture de ce contrat. »
François Hollande : , «Aucune difficulté à trouver preneur pour ces bateaux», « la France n’aura aucun frais supplémentaire lié à la rupture de ce contrat. »
«La France n’aura à verser aucune pénalité, la France n’aura aucun frais supplémentaire lié à la rupture de ce contrat», a souligné le 6 août le chef de l’Etat.
Or «la facture de la vente annulée devrait dépasser 2 milliards d’euros», assurait hier, le Canard Enchainé , qui fait: