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« La synagogue brûle mais nous regardons ailleurs ». Sous ce titre, Michel Onfray signe dans Le Journal du dimanche un texte sans détours sur l'origine du nouvel antisémitisme français. Il jette ainsi un sacré pavé dans la mare aux canards de l’extrême gauche. L’actualité du débat ? Cette proposition de loi déposée par le député communiste Jean-Paul Lecoq, vice-président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. Elle a ému Michel Onfray. Ce texte, « condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien », a été signé par 38 députés issus de toutes les composantes de la Nupes. « Nous sommes entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme », écrit Onfray qui évoque une période anti-judaïque chrétienne, celle du « peuple déicide », une formule anticapitaliste qui rassembla les socialistes du XIXème siècle (Marx, Engels) et la formule essentiellement antisioniste actuelle. « Cet antisionisme procède d’un islamo-gauchisme dont ses partisans nient qu’il existe », martèle Michel Onfray. Conclusion : l’antisémitisme n’est plus d’extrême droite.