
Elon Musk, le décoiffant patron de Tesla et du réseau social qu'il a rebaptisé X, était, vendredi, l'invité du parti de la chef du gouvernement Giorgia Meloni. Questionné sur les raisons, pour une entreprise, de venir investir en Italie, il a abordé sans détour les questions de l'immigration et de l'effondrement de la natalité. Sur l'immigration, n'en déplaise à ceux qui s'efforceront de trahir son propos et de l'ériger en défenseur des frontières ouvertes, il avance des positions claires. S'il s'est dit favorable à l'immigration légale, il ajoute une condition : selon lui, les pays devraient accueillir toute personne honnête et prête à travailler dur. Deux restrictions qui font de l'immigration légale selon Musk bien autre chose que l'immigration sans condition à la française : faut-il rappeler que les immigrés ou les personnes d'origine immigrée sont surreprésentés chez nous pour les aides sociales et dans les crimes et délits ?