dimanche 19 juillet 2009, par André Waroch
L’heure est à l’homme nomade, au sans-patrie, au citoyen du monde. L’heure est à celui qui n’a d’autres attaches que celles qu’il peut emporter du jour au lendemain dans sa valise. Le monde de demain appartient à ceux qui sauront ne plus encombrer leurs errances terrestres, voire spatiales, d’un quelconque « terroir », archaïsme dont l’exaltation fleure bon son populisme rance.
Voilà le discours, à peine caricaturé, tenu par un certain nombre d’intellectuels venus de la gauche ou de l’extrême gauche et convertis au « libéralisme », c’est-à-dire, pour être plus précis, au libre-échangisme mondialisé. C’est une traversée moins rude qu’il n’y paraît, les fondamentaux idéologiques de ces intellectuels ne subissant, entre ces deux rives, que fort peu de dommage.