Indépendantiste et anti-française avant de se voir bombardée ministre, Taubira n’a de cesse de détruire les fondements d’une France qu’elle abhorre. Elle vient en effet d’envoyer une circulaire aux magistrats pour leur demander de reconnaitre la nationalité française aux enfants de Français nés de la gestation pour autrui à l’étranger, une pratique interdite en France.
Alors même que les députés ont entamé le débat sur le mariage pour tous à l'Assemblée, la question de la Gestation pour autrui (GPA), totalement absente du projet de loi, s’invite sur le devant de la scène par un autre biais. Christiane Taubira, la ministre de la Justice, a en effet envoyé une circulaire aux magistrats leur demandant de ne plus refuser la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés de mères porteuses à l'étranger. Si la gestation pour autrui est totalement interdite en France, pour les couples hétérosexuels comme homosexuels, elle est parfois pratiquée à l’étranger, notamment aux États-Unis, par des Français.
« C’EST UNE FORME DE PROVOCATION »
Pour Éric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, le débat va plus loin. « C’est une forme de provocation. On voit bien aujourd’hui que tous les débats ne sont pas ouverts dans le texte présenté à l’Assemblée nationale. On voit qu’il y a des arrière-pensées. Malgré les propos du gouvernement, il y a la question de la PMA, il y a la création de la gestation pour autrui, beaucoup plus grave, beaucoup plus dangereuse, qui introduit cette mercantilisation de l’enfant qui est totalement insupportable, totalement intolérable ».
« CETTE CIRCULAIRE EST CONSTERNANTE »
Le député de la Drôme et l’un des porte-parole de l’UMP sur le mariage pour tous Hervé Mariton estime pour sa part que la circulaire est un préalable à une future loi. « Cette circulaire est consternante. Que vaut la parole du gouvernement ? Il nous dit qu’il ne veut pas de la GPA, et puis il régularise celles faites à l’étranger. Alors, assez vite, on nous dira « puisque ça se fait à l’étranger, et qu’on les régularise en France, alors autant les faire en France ». Voilà l’enchaînement qu’on nous propose, raison de plus pour dire non ».