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4,7 millions de Françaises vivent dans la pauvreté

Avec un niveau de vie inférieur au seul de pauvreté de 964 euros mensuels pour une personne seule, 4,7 millions de femmes (contre 3,9 millions d’hommes) vivent dans la grande précarité.

William Bouguereau, Famille indigente, 1865

70 % des “travailleurs pauvres” sont des femmes et le risque de précarisation est aggravé pour les familles monoparentales. Ce sont les derniers enseignements d’un rapport remis par la délégation aux droits des femmes du Conseil économique, social et environnemental.

Les chiffres donnent le vertige. Plus des trois quarts des 1,5 millions de personnes en sous-emploi sont des femmes. Le taux de féminisation des emplois à temps partiel dépasse 82 % et pour 31 % d’entre elles, cette situation est subie. Enfin, les deux-tiers des salariés à bas salaire sont des femmes.

Ces vies précaires ont un impact sur l’état de santé et le niveau des retraites. Les femmes en France perçoivent une pension deux fois plus faible que celle des hommes (879 euros contre 1.657 euros mensuels). Les moins favorisées recourent moins que les autres aux examens de dépistage, notamment du cancer et en dépit de l’instauration de la CMU-C, elles déclarent plus souvent que les hommes (18,5% contre 12,3% des hommes) renoncer à des soins pour raisons financières.

Elles sont également plus vulnérables en matière de santé au travail : les troubles musculo-squelettiques (TMS) les concernent à 58 %. Pourquoi ? Parce qu’elles sont surreprésentées dans les professions d’agents d’entretien, d’aides aux personnes ou de vendeuses dans lesquelles les postures sont contraignantes et répétitives.

Les mères isolées connaissent encore un risque aggravé de précarisation. Elles représentent la quasi totalité des 190.000 allocataires du RSA socle.

Viva   http://fortune.fdesouche.com/

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