Le brigadier-chef Wilfried Pingaud du 68ème régiment d’artillerie d’Afrique (La Valbonne) a été tué ce matin au cours d’affrontements avec des éléments ennemis au Mali. C’est le quatrième militaire français mort au combat depuis le début de l’opération Serval.
Ce brigadier-chef servait au sein d’un élement de liaison au sein de l’armée malienne. Il a été tué au cours d’un accrochage à une centaine de kilomètres à l’est de Gao, dans la région de Tin Keraten. Il ne s’agit donc pas de la zone des combats contre Aqmi dans l’Adrar. Le secteur serait plutôt celui du Mujao. L’aviation et les hélicoptères sont intervenus en appui des troupes françaises et maliennes pris à partie. Une dizaine de djihadistes auraient été tués. Le brigadier-chef a été évacué par un hélicoptère de l’armée belge, mais il est mort de ses blessures.
Wilfried Pringaud avait 36 ans, il était marié et père de deux enfants. Il s’était engagé en 1995, à l’âge de 18 ans au 68e régiment d’artillerie d’Afrique, où il a fait toute sa carrière dans des emplois très différents : spécialiste de mortier lourd, conducteur poids lourds et même cuisinier ! Il avait servi à Mayotte, en Centrafrique, en Polynésie et en Afghanistan, comme instructeur. Il était arrivé au Mali le 21 janvier.