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François Hollande et la nouvelle guerre civile

par Philippe Simonnot*

Lisant l’excellente Guerre civile européenne d’Ernst Nolte, je suis tombé sur une phrase qui paraît tout à fait d’actualité : « la victoire du Front populaire avait été, selon toute apparence, une victoire de la paresse » [1].

Évidemment, on ne peut pas ne pas rapprocher cette appréciation de la récente lettre de Maurice Taylor au ministre français du « Redressement productif », Arnaud Montebourg. Le patron de Titan International se gaussait des « soi-disant ouvriers français » ne travaillant que 3 heures par jour. Soixante-dix-sept ans après le gouvernement Blum, c’est la même image outrancièrement caricaturale de farniente et de je-m’en-foutisme que la France, hier des quarante heures, aujourd’hui des 35 heures, offre à l’univers. Image encore aggravée par un Hollande nonchalant au sourire inoxydable, au cheveu indéfrisable, à l’œil bon-enfant, au discours approximatif, qui continue de croire mordicus à sa bonne étoile – manifestement, il est de plus en plus seul à y croire si l’on entend ce qui se dit dans les rangs de moins en moins nombreux du hollandisme. [...]

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