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Réfléchir & Agir

Vous ai-je déjà dit à quel point la lecture du magazine « Réfléchir & Agir » était non seulement incontournable, mais carrément vitalobligatoire ? (Néologisme de mon cru, se prononçant avec un très léger temps d’arrêt au milieu du mot – vitalo… bligatoire – afin d’en renforcer l’impact !). Non !?!??

Et bien je répare l’erreur : c’est purement incontournable… et vitalobligatoire !!! 

Alors hop…

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C'est ici > http://www.reflechiretagir.com/    

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Réfléchir et Agir N°43 ( actuellement en kiosque ! )

Entretien avec Jean-Paul Bourre / extrait.

R&A : Dans votre dernier livre, il y a un très beau passage où vous dites que vous regardez les films de Carné, Audiard ou Verneuil, non plus pour leurs intrigues archiconnues mais pour leurs décors, tous ces détails qui fleurent bon la France d’avant (hélas). Je vous cite : « Le boucher porte le crayon à l’oreille. Il n’a pas encore de calculatrice. Il prend le temps de compter et de bavarder et on le voit à l’écran découper sa viande, la soupeser amoureusement, la faire goûter des yeux à ses clients ». Pouvez-vous expliquer ces charnelles madeleines de Proust à nos lecteurs… 

  Jean-Paul Bourre : C’est assez simple. La vérité, c’est que j’ai connu cette France des années cinquante, qu’on a du mal à imaginer aujourd’hui. Moins de monde dans les rues, des artisans, des atmosphères de bistrots, comme dans les villages, quand les quartiers de Paris avaient encore une âme. Le communautarisme n’avait pas encore été inventé. Il y avait la communauté des Français, c’est tout ; avec leurs musiques, les chansons populaires qui passaient à la radio, les films au cinéma, et qui exprimait parfaitement bien l’identité de cette époque, sans que le nom soit prononcé. C’était pas la peine. Toute la France respirait la même atmosphère, ce qui créait une sorte de lien entre les gens, une proximité. C’est une Atlantide oubliée aujourd’hui. Il reste toujours les films devenus « classiques du cinéma français » pour se souvenir.

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