« La nature a horreur du vide ». Encore un bon vieux proverbe, qui s’applique aussi bien aux mauvaises herbes qu’aux vides politiques. Mais il explique aussi comment, sinon pourquoi, la pénurie de mots dans un cerveau primitif ou inculte, peut, la plupart du temps, inciter à une réponse violente lorsqu’ aucun mot ne parvient à extérioriser une frustration.
L’idée anarchiste étant, dans la plupart des cas, incitatrice à éviter toute étude poussée (suspectée de véhiculer des idées d’oppressions diverses), elle ne peut qu’être retrouvée et souhaitée dans toutes les variantes de cette tendance simpliste et néfaste.
Néfaste, le summum de l’aveuglement des anarchistes l’est d’autant plus qu’il prend des chemins et des slogans allègrement stupides, et d’autant plus énormément stupides qu’ils sont vomis par des esprits supposés « éclairés » mais gangrénés par la pratique réitérée de slogans irréfléchis. Mais l’erreur devient crime dès que les fauteurs de telle ineptie se posent en défenseurs de la justice et de l’intelligence. Mais lorsque ces fauteurs attaquent les structures sociales et sociétales, leur action prend les aspects d’une attaque contre la Patrie, soit presque la caractéristique de la trahison, d’autant plus haute qu’elle vient de haut !!!
Comment peut-on croire qu’un immigré, quelle que soit son origine, arrive l’esprit et le cœur vides ? Jamais ! Donc, si l’on souhaite qu’il change son idéologie et ses mœurs, ce doit être pour prendre et se fondre dans d’autres valeurs. Exactement ce que l’anarchie est fondamentalement incapable de lui proposer. Lui proposer d’oublier toute référence historique, tout attachement à une patrie, pour remplacer sa culture par un vide informe, c’est non seulement idiot mais aussi inefficace et incitateur de mépris donc de rejet donc d’opposition culturelle donc d’inadaptation sociale donc de violence, et finalement d’un retour exacerbé aux mœurs de son pays et de sa culture d’origine. Et la conclusion de ce processus est le refus de toute obligation envers la morale du pays où il se trouve.
Car l’anarchie, même habilement masquée par un discours au simplisme alambiqué, ne peut promouvoir qu’un désordre absolu donc éminemment dangereux, et mener en retour à une dictature d’autant plus violente qu’elle aura eu à supprimer – par les textes et par les actes – tous les débordements nés et développés par le laisser-aller moral et la désorganisation de la cité, maux renforcés par l’inondation du flot des contradictions très particulières, toutes présentées comme des « droits » à mépriser les droits sociaux.
À long terme, le plus grand danger à terme est évidemment celui qui touche l’avenir, donc celui qui nie les droits naturels des enfants et de leurs enfants, qui n’ont jamais été sujets à marchandage – sauf dans les sociétés où régnait l’esclavage – ou dans les sociétés « progressistes » : les dictatures où la folie d’uniformisation faisait régner les tentatives démoniaques d’eugénisme, comme ce fut le cas sous Staline et sous Hitler...
Mais quels repères psychologiques normaux pourra avoir un enfant conçu par « T », puis enfanté par « S », puis élevé par « X+Y », ensuite éduqué par « Z », et finalement embrigadé par le néant d’une foule informe aux relents de paresses, de gabegies diverses, d’égoïsmes développés et de stupre permanent ??? Mais le mor « repère » aura été lui aussi, ringardisé par les individualismes débridés - non : déchaînés !!! Veuillez m’excuser, je vous en prie : mais malgré un vocabulaire que j’ose prétendre étendu (mais pas encore « étendu pour le compte » !!!) je ne trouve qu’un seul mot pour définir le spectacle qu’offrira ce triste résidu de ce qui aura été une société civilisée : un immonde bordel !!!
Et, n’en déplaise aux marchands et aux achetés de cet avenir que l’on nous construit sans restreinte, je reste, tant que je le pourrai, Le Crieur du Cœur.