PARIS (NOVOpress) - BHL et Le Point ont donc été condamnés en première instance pour diffamation contre le Bloc identitaire. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, revient pour Novopress sur cette condamnation qui est la deuxième en 20 ans de bloc-note de BHL pour Le Point. Fabrice Robert fait également part des plaintes déposées par le Bloc identitaire pour diffamation contre Yann Galut (député PS) et Thierry Marchal-Beck (président du MJS).
Je me réjouis de cette condamnation qui prouve qu’il ne faut jamais rien lâcher. Beaucoup, à l’époque, m’avaient déconseillé de ne pas m’engager dans un tel procès. J’ai bien fait de ne pas les écouter. Deux ans après le dépôt de la plainte et un an après la mise en examen de BHL, le résultat est là. Mais au-delà de la condamnation symbolique de BHL, c’est surtout un signal fort envoyé à tous ceux qui pensent pouvoir salir le mouvement identitaire sans s’exposer à des poursuites et à des condamnations.
D’ailleurs, nous avons récemment déposé deux autres plaintes, l’une contre le député PS Yann Galut et l’autre contre Thierry Marchal-Beck, le président du Mouvement des jeunes socialistes, qui ont insulté le mouvement identitaire à l’occasion des rassemblements contre le mariage pour tous. Ces individus, qui ont les droits de l’homme plein la bouche, pensent être les seuls à incarner la “légitimité démocratique”. C’est ainsi qu’ils se sentent autorisés à souiller, en toute impunité, l’honneur de leurs opposants. La reductio ad Hitlerum permet d’évacuer tout débat pour mieux diaboliser ceux qui n’acceptent pas de se soumettre à la dictature de la pensée unique.
Pour en revenir à BHL, il est tout de même piquant de faire condamner celui qui prétendait vouloir “défendre l’honneur des musulmans” en France alors que, dans le même temps, celui qui a contribué à installer la charia en Libye est persona non grata à Tripoli, “parce qu’il est juif”…
Reste à voir si BHL fera appel. Mais qu’importe ! Nous sommes prêts à partager encore un moment avec lui devant les juges.