Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La rue parisienne plus mobilisée que jamais contre le gouvernement

PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - A partir de 19 heures, des milliers de personnes ont défilé, comme tous les soirs depuis huit jours, dans le cortège de La Manif pour Tous de Sèvres‑Babylone aux Invalides. L’ambiance était électrique. Des drapeaux arc‑en‑ciel, couleurs des militants homosexualistes, étaient présents en tête de cortège floqués du logo de la Manif pour tous. Lassée par toutes ces concessions à la bien‑pensance et ulcérée par les appels répétés à une union civile, Christine Boutin a fini par quitter le cortège de manière tonitruante.

Que s’est‑il passé après la dispersion de la manif pour tous ?
Entre 1.000 et 2.000 veilleurs se sont installés sur la pelouse des Invalides. Eclairés par des bougies, ils sont restés calmement assis à écouter des interventions, des lectures de passages de littérature française ou à chanter à voix basses.

Près de la barrière de CRS de la rue de l’Université, les esprits se sont vite échauffés, bien aidés par les policiers en civil. De jeunes militants ont jeté quelques bouteilles sur les policiers, avant de tenter d’installer des barricades avec des barrières de chantier sur le quai d’Orsay. Ces prétendus dérapages n’ont, une fois de plus, provoqué aucun dégât matériel et aucun policier n’a été blessé.

Comment cela s’est‑il terminé ?
Le millier de manifestants restant, décidément bien peu dangereux, chantait des chants scouts ou dansait des farandoles. La police a fini par dégager la place vers 1 heure du matin en poussant tout le monde, veilleurs et manifestants, dans le métro, avec force gazage. De nombreuses personnes frôlaient l’asphyxie dans les couloirs du métro en raison des gaz. Plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés après la manifestation.

Mais la province est également en pointe du combat contre la loi Taubira
Hier soir, les villes de province se sont mobilisées en masse pour protester contre la surdité du gouvernement. Des veillées ou des manifestations se sont déroulées dans une trentaine de villes. A Lyon, des manifestants ont bloqué avec des barrières l’autoroute Paris‑Marseille près de l’échangeur de Perrache. Plusieurs d’entre eux ont été placés en garde à vue.

Et la répression absurde continue
Une jeune conductrice a été arrêtée cette nuit place du Trocadéro, alors qu’elle rentrait chez elle après la manifestation. Son crime : laisser flotter sur sa voiture un drapeau de la Manif pour tous.

En dressant son procès‑verbal, le policier qui l’a verbalisée a reconnu qu’il avait pour consigne d’arrêter tout véhicule portant les couleurs de la Manif pour tous.

http://fr.novopress.info

Les commentaires sont fermés.