L'homme est un héritier, c'est bien connu. Sauf pour les Révolutionnaires, les doctrinaires, eux qui, par idéologie, "du passé font table rase". Nous, c'est tout l'inverse : nous savons d'où nous venons, ce que nous avons reçu, et à qui nous le devons... Notre filiation intellectuelle, nous la revendiquons pleinement, et sans équivoque, de toutes les façons possibles. Mais d'abord, et avant tout - nous efforçant, en cela, de suivre, chaque jour, le conseil de Gustave Thibon... - en la pratiquant quotidiennement sur ce Blog qui, bien plus qu'un simple Blog est devenu un véritable quotidien royaliste sur le Net, dont l'audience continue à grandir : "Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le recréant sans cesse". Reste que, "corriger, prolonger, dépasser", tout cela doit aussi s'accompagner d'un effort intense pour faire connaître nos Maîtres et notre école de pensée, dans notre monde où règne le mensonge, la désinformation, le conformisme, l' "historiquement correct".. et tous les travestissements de la réalité auxquels s'est livré le Système, qui gouverne si mal, mais se défend si bien... Cela passe par la publication de Grands Textes, de Dossiers, de Vidéos. Cela passe aussi par la constitution d'Albums. Et, aujourd'hui, c'est à nouveau par le biais d'un Album que nous nous acquittons - un peu - de notre dette, en cherchant, cette fois, à mieux faire connaître Léon Daudet. "Maîtres et témoins de ma vie d'esprit", tel est le titre d'un ouvrage de Maurras, qui nous a servi pour nommer déjà - à côté de Une visite chez Charles Maurras... - deux Albums : 1. Maîtres et témoins...(I) : Frédéric Mistral. 2. Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. Il était logique, et indispensable, qu'un troisième Album fût consacré à Léon Daudet, au compagnon inséparable, qui appelait Maurras son "frère", et dont seule la mort put le séparer, comme elle les sépara d'abord tous deux du troisième homme de la trilogie : Jacques Bainville. En attendant le quatrième Album, qui récapitulera l'oeuvre commune... Voici donc 243 documents, accompagnés de textes de Daudet lui-même, tirés de ses "Souvenirs". Chaque fois que cela était nécessaire, nous avons ajouté quelque chose de notre cru, pour expliquer ou rappeler le contexte de tel ou tel document qui, sans cela, serait peu clair ou difficilement compréhensible, aujourd'hui. Mais, pour l'essentiel, nous nous sommes effacés au maximum, laissant le plus possible la parole a Léon Daudet. On va donc tâcher de présenter, d'une façon correcte et juste, cette longue vie de 75 ans dans un travail qui, soyons-en sûrs, réservera bien des surprises à beaucoup, mais surtout, nous l'espérons, redressera bien des idées reçues, et corrigera bien des mensonges : Déjà paru : 1. L'enfance et l'adolescence heureuse; 2. : Un jeune homme insouciant, potache, voyageur...; 3. : Un esprit ouvert, curieux de tant de choses, intéressé par tant de gens...; 4. : jusqu'à "la" rencontre de sa vie, celle avec Charles Maurras...; 5 : les sièges du mouvement, et les portraits de dirigeants; 6 : "Tranches de vie..."; 7 : L'avant-guerre (I), les débuts du journal...; 8 : L'avant-guerre (II), tout pour éviter la guerre...; 9. La Guerre, "la pluie de sang" (I)...; 10. La Guerre, "la pluie de sang" (II)...; 11. Député de Paris, quatre années bien remplies (I)...; 12. Député de Paris, quatre années bien remplies (II, 14 photos)...; Aujourd'hui : 13. De Paris à Paris, en passant par... la Belgique ! (17 photos) : septembre 1925, le souper mouvementé chez Maurras; 20.000 Parisiens acclament Léon Daudet à Luna Park; "la Reine de France" aux obsèques de Philippe VIII; 1926 : 60.000 personnes au Mont des Alouettes; 1927 : 30.000 personnes à Barbentane; "l'affaire Philippe Daudet" repart : Henri Massis raconte...; le siège de l'AF transformé en Fort Chabrol; douze jours à la Santé, avec Joseph Delest; qui s'achèvent en un immense éclat de rire...; le canulard "hénaurme" des Camelots du Roi; dans "L'Humanité" du 26 juin 1927; en exil, la gestation de "Paris vécu"; 20 avril 1927 : la conférence en exil, à Spa; Léon Daudet à Spa (photo); et, chaque jour, l'article de Daudet arrivait au journal !...; l'article "pour les vingt ans"; 2 janvier 1930 : "Léon" est de retour !... Vendredi (24 photos) : Dernières années, derniers combats, jusqu'au bout. (24 photos) : à Palerme (1931), au mariage du Comte de Paris (I et II); 1931 : 30.000 personnes au Mont Renaud, à Noyon; Fidélités royalistes : I, Lyonnaises; II, Catalanes; III, Bordelaises; IV, Savoyardes; 1933 : "Le magnifique Rassemblement de Roquemartine"; Daudet détaché de l'antisémitisme; Daudet et l'antisémitisme : genèse d'un rejet; "M. le Maudit" : antisémitisme de Maurras ?...; ...tartufferie d'un reproche; sur, et contre, le fascisme italien; dénonciation d'Hitler et prédiction de la guerre; Bainville, la mort du deuxième "frère"; 8 juillet 1937 : l'hommage à Maurras libéré; Pie XII lève les sanctions vaticanes contre l'A.F.; la tragédie des lucides; comme avant 14 : pacifiques contre pacifistes...; article prémonitoire et modernité de vues...; 23 avril 1940 : mort de Julia Allard, "la mère"; au soir d'une longue vie de lutte, jusqu'au bout...; mercredi 1er juillet 1942, 17h28; 26 avril 1960 : Pampille, la dernière à partir... http://lafautearousseau.hautetfort.com/