WASHINGTON (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Après les révélations des agissements discriminatoires de l’administration fiscale américaine, Barack Obama a dû jurer ses grands Dieux qu’il n’était au courant de rien…
Pour profiter d’un régime fiscal de non‑imposition réservé aux associations caritatives, des groupes conservateurs ont, à partir de 2009, déposé des demandes auprès des services fédéraux du fisc. En fin de semaine dernière, le fisc a reconnu, en présentant ses excuses, que des dizaines d’entre elles avaient été soumises à un examen approfondi, alors que les associations proches des démocrates, beaucoup moins nombreux, en avaient été dispensées.
« Je peux vous affirmer que je n’étais au courant de rien avant qu’il n’y ait des fuites dans la presse », a déclaré M. Obama avant-hier lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre turc, visiblement amusé de l’embarras de son hôte. Mercredi, à la suite de ce scandale, Obama a été contraint de limoger le chef par intérim du fisc. Son ministre de la Justice a de son côté tenté de calmer les Républicains, en annonçant une enquête approfondie, en parallèle avec celles qui sont menées par le Congrès.
Mais les ennuis d’Obama ne s’arrêtent pas là
Toujours lors de sa conférence de presse avant-hier avec Erdogan, Obama a dû répondre aux tirs croisés des journalistes au sujet du fiasco de l’intervention américaine en Libye. En septembre 2012, à Benghazi, un attentat a en effet coûté la vie à quatre Américains, dont l’ambassadeur. La Maison-Blanche, qui s’est retrouvée sur la défensive après s’être vu reprocher par ses adversaires républicains des incohérences dans son argumentaire sur cet attentat, avait tenté de faire taire la controverse mercredi en publiant 100 pages de courriers électroniques internes, alors que les Républicains l’accusent d’avoir essayé d’occulter le caractère terroriste de l’attentat.
Jeudi, devant un Erdogan de plus en plus réjoui, le président Obama a contre-attaqué réclamant du Congrès, en partie aux mains des Républicains, qu’il soutienne et finance le projet de la Maison-Blanche pour améliorer la sécurité des ambassades américaines dans le monde. 4,4 milliards de dollars devraient ainsi être dépensés sur l’année budgétaire en cours afin de renforcer la sécurité des postes à hauts risques, notamment dans le monde arabe. Lundi, le président avait tenté de faire diversion en accusant les Républicains de motivations purement politiciennes. Le « messie » Obama n’est décidément plus ce qu’il était…