et les évêques dénoncent des actes « inhumains et honteux » et accusent les autorités d’inertie. Cela se passe en Tanzanie :
"L'Eglise catholique tanzanienne, dans une déclaration lue aux fidèles durant la messe du dimanche 19 mai, se dit persécutée par un groupe de musulmans et accuse le gouvernement d'inertie à l’égard de ceux qui la menacent ou l'attaquent.
Ce texte de la conférence épiscopale fait suite à l'attentat qui a fait trois morts et une soixantaine de blessés le 5 mai dernier parmi les fidèles à l'église Saint-Joseph-Le-Travailleur d'Olasiti, à Arusha (nord). Moins de cinq mois auparavant, le jour de Noël, un prêtre catholique avait été abattu devant son église dans l'archipel de Zanzibar.
« Divers signes précurseurs avaient annoncé ces actes inhumains, sauvages, honteux et indignes de notre pays », affirment les évêques en citant dépliants, tracts, articles de journaux ou émissions de radio « menaçant l'église et ses responsables ».
« Ces attaques s'inscrivent sans doute dans le cadre de ces maux planifiés par ceux-là qui ne veulent pas du bien à l'église », déclare la conférence épiscopale.
Selon le texte, des musulmans ont déclaré lors d'une réunion le 15 janvier 2011à Dar-es-Salaam, la capitale économique, que le pays était « dirigé de façon chrétienne ». Le groupe a même demandé, selon le texte, « la fermeture de la représentation du Vatican », en Tanzanie.
« Ce qui est très pénible pour nous, c'est que notre gouvernement n'a jamais condamné les revendications et les accusations de ces gens-là, pas plus qu'il ne les a arrêtés », poursuit les évêques dans leur déclaration écrite en swahili" (suite).