Luc Chatel, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale sous Sarkozy, avait déjà inscrit la théorie du « gender » dans les programmes et supprimé Charles Martel, Louis XI, Louis XIV et Napoléon au profit de « l’étude des empires africains ». Comme quoi les socialistes ne sont pas les seuls à détruire la France et nos racines.
Anti-national notoire, fédéraliste européiste, il préside aujourd’hui le courant « France moderne et humaniste » au sein de l'UMP, et défend le projet d'une union budgétaire et d'une fédération franco-allemande devant les Français dans la perspective des élections européennes de 2014. Ce qui n’empêchera nullement ce triste sire de faire jouer la fibre patriotique lors de ces mêmes élections. Des fois que ça marche…
Alors que le principal parti d'opposition organise une convention, la semaine prochaine, pour débattre de son projet européen, l'ancien ministre de l'Éducation nationale de Nicolas Sarkozy était, mardi, au Parlement européen à Strasbourg pour une réunion sur le thème provocateur : "Y-a-t-il encore une place pour les Européens à l'UMP".
"Nous devons porter l'image d'un nouvel idéal européen qui fasse rêver, mais qui soit pragmatique", a-t-il dit devant quelques dizaines de parlementaires nationaux et européens.
"Si nous ne hissons pas haut le drapeau européen, il n'y en a pas beaucoup d'autres, au sein de l'UMP, qui le feront à notre place", a-t-il ajouté.
Le député de la Haute-Marne, qui est aussi vice-président délégué de l'UMP, prône, pour sortir de la crise "une nouvelle étape de l'union politique avec une union budgétaire" et, au-delà, "aller vers une fédération franco-allemande au moment où notre pays tourne le dos à la relation franco-allemande".
Luc Chatel estime que François Hollande est responsable de cette situation, en dépit de son ralliement, la semaine dernière, au projet d'Angela Merkel d'union politique et de gouvernement économique de la zone euro.
"C'est lui qui a mis la relation franco-allemande dans une situation de défiance, c'est lui qui a parlé de tension amicale, c'est lui qui a laissé faire le parti majoritaire dans une véritable agression vis-à-vis de la chancelière allemande", a-t-il dit à des journalistes après la réunion.
"Le Parti socialiste est beaucoup plus divisé sur les questions européennes que nous le sommes", a-t-il estimé.
Alain Lamassoure, fédéraliste convaincu et pilier de la délégation de l'UMP au sein du Parlement européen, a toutefois invité les "Européens" de l'UMP à répondre aux préoccupations plus immédiates de l'opinion dans une situation de crise.
"Si nous donnons systématiquement raison à Angela Merkel contre François Hollande, nous finirons par avoir quelques problèmes avec nos concitoyens", a-t-il averti.
Il a aussi invité l'UMP à prendre à "contrepied" les socialistes, qui revendiqueront la nécessité d'une Europe sociale, en reprenant à son compte le principe d'une "Europe de la solidarité".
Ces gens-là aiment bien jouer avec les mots…
Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/