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Barjot et Valls d’accord pour enterrer la manif pour tous, par Lochaberaxe

La préparation d’un enterrement de première classe.- D’après un de nos informateurs proche de l’administration, des échanges ont lieu depuis plus d’une semaine entre Frigide Barjot, la passionaria de la « Manif pour Tous », et les services de Manuel Valls place Beauvau pour dégonfler le mouvement comme un ballon de baudruche.
Valls aurait même discuté directement avec l’organisatrice de la manif qui doit avoir lieu ce dimanche 26 mai, et lui aurait « mis la pression » en lui faisant comprendre que si la manifestation dégénérait elle en serait tenue directement responsable. D’où les atermoiements récents de Frigide Barjot qui s’apprête à abandonner le mouvement de « la Manif Pour Tous », en arguant d’excuses plus ou moins bidons et notamment en justifiant son geste par des menaces qu’elle aurait reçu…de la part du « Printemps Français ».
PLUS C’EST GROS PLUS ÇA PASSE !
Entre les non-dits on devine la grossière manipulation qui consisterait à se couvrir mutuellement, Frigide Barjot annonçant qu’elle ne participerait pas afin de décourager nombre de patriotes à aller manifester, et Valls poussant le bouchon jusqu’à dire qu’il assurerait sa sécurité personnelle. Bien évidemment pas un analyste digne de ce nom ne se laissera prendre à ce bal des baltringues, la ficelle, que dis-je, le câble est bien trop gros!
LA PEUR HANTE LE POUVOIR
Le pouvoir socialiste en place mais non seulement, d’éminents parlementaires y compris dans les rangs de l’UMP, ont peur de l’ampleur que la manifestation de dimanche pourrait prendre, et craignent un mouvement de masse si « la Manif Pour Tous » devait dépasser en nombre celle du mois de Mars où près de deux millions de personnes s’étaient rassemblées de l’Arche de la Défense jusqu’aux Champs Élysées.
NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet), candidate déclarée à la mairie de Paris et pro-mariage gay, ferait le siège du bureau de Jean-François Copé pour obtenir que ce dernier annule sa propre participation à la manifestation.
Ce que redoute le pouvoir est clair comme de l’eau de roche : si la manifestation atteint de nouveau le même nombre de participants qu’au mois de Mars, les manifestants pourraient fort bien ne pas s’arrêter devant les barricades des forces de l’ordre qui seraient bien en peine de les arrêter, à moins de déclencher un bain de sang.
TROP C’EST TROP !
La révolte a atteint un tel paroxysme dans la société française, que nul ne peut prévoir avec certitude ce qui se passera, et au contraire que toutes les craintes d’un déferlement populaire dans les rues de la capitale sont prévisibles.
Des consignes circulent d’ailleurs qui demandent aux manifestants de ne pas emmener les enfants « cette fois-ci », ce qui pourrait fort bien être le prélude à un mouvement bien moins pacifique que le dernier.
C’est dans ce contexte où « tout est possible » et où la situation risque fort d’échapper à tout contrôle, que le pouvoir fait pression de toutes parts pour faire perdre sa cohésion à la « Manif pour Tous ».
On s’attend d’ailleurs à ce que des déclarations proprement stupéfiantes se produisent dans les 48 heures.¢

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