L’ex responsable de SOS Racisme et désormais ancienne ministre Delphine Batho expliquait hier que le gouvernement Ayrault est totalement inféodé au monde de la finance. Le même jour, Jean-François Copé réagissait au rejet par le Conseil constitutionnel du compte de campagne de Nicolas Sarkozy, entraînant une ardoise de 10 millions d’euros pour l’UMP. En réalité un incident de parcours bénin ou presque au regard du pactole engrangé chaque année et de la fortune immobilière de ce parti. Son patron contesté a aussitôt commis une vidéo sur son site internet. Il y appelle les Français, même ceux qui ne partagent pas les idées de sa formation, à mettre la main à la poche dans le cadre d’une grande souscription nationale. Il s’agit dit-il de ne pas laisser le champ libre au PS et de faire barrage au FN, qualifié ici par lui de « parti extrémiste. »
Tout cela bien sûr au nom de la démocratie et du pluralisme, sur lesquels l’Etat-major l’UMP s’assoit régulièrement quand il est en situation de le faire pour museler l’opposition nationale.
Nos compatriotes s’étonneront aussi peut être que les Fillon, Copé, NKM et consorts maintiennent leur confiance républicaine et l’étiquette de leur parti au « sénateur milliardaire », directeur du Figaro et ex maire omnipotent de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault.
Le jour même de la levée de l’immunité de Marine Le Pen au parlement européen, le bureau du Sénat rejetait le 3 juillet la demande de levée de celle de Serge Dassault …qui du haut de son carnet d’adresses et sa très grande fortune se fera certainement un devoir de participer au renflouage de l’UMP (?).
Cette demande de levée de l’immunité formulée à son encontre indiquait Le Monde, « devait permettre l’audition de M. Dassault sous le régime de la garde à vue, dans le cadre d’une enquête sur une tentative d’assassinat dans le fief de l’ancien maire de Corbeil-Essonnes. »
Deux procédures parallèles sont actuellement menées par les parquets de Paris et d’Evry « dans un contexte de manipulation électorale et de corruption à Corbeil-Essonnes. Une ville dirigée par M. Dassault de 1995 à 2009. »
« A Evry, une instruction est menée sur deux tentatives d’homicides perpétrées à Corbeil début 2013 contre deux hommes, Rachid T. et Fatha O.. Le premier avait expliqué au Parisien que la tentative de meurtre était liée au système clientéliste existant dans la commune. A Paris, une information judiciaire a été ouverte en mars pour corruption, abus de biens sociaux, blanchiment et achat de votes présumé pour les élections municipales de 2008 à 2010. »
Certes, les médias ont semblé plus ému par les propos de Jean-Marie Le Pen qui était à Nice hier pour présenter la candidature de la vice-présidente du Front National, Marie-Christine Arnautu, aux municipales de 2014.
« Je vais vous faire un pronostic a notamment déclaré le président d’honneur du FN: vous avez quelques soucis, paraît-il, avec quelques centaines de Roms qui ont dans la ville une présence urticante et disons… odorante. (…) Ceci n’est que le petit morceau de l’iceberg!», a-t-il prédit.
«Je vous annonce que dans le courant de l’année 2014, il viendra à Nice 50 000 Roms au moins puisqu’à partir du 1er janvier, les 12 millions de Roms qui sont situés en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie auront la possibilité de s’établir dans tous les pays d’Europe», a-t-il poursuivi, estimant que la politique gouvernementale vis-à-vis de cette minorité avait «un effet de recrutement fantastique».
Il faudra bien que les gaulois fassent de la place et payent pour les accueillir constate Bruno Gollnisch, alors que le quotidien L’Union l’ardennais le 29 juin citait déjà le cas de ses douze jeunes français du Foyer jeunes travailleurs (FJT) de Clacy-et-Thierret (à Laon dans l’Aisne) qui ont été sommés de faire leur carton pour permettre à ce foyer d’héberger la trentaine de demandeurs d’asile qui vont débarquer le 1er août.
Si chaque société possède toujours un seuil incompressible de marginaux vivant en dehors des règles communes, nul n’ignore pourtant le nombre sans cesse croissant de Français précarisés basculant dans la misère, et dits Sans domicile fixe.
selon une étude de l’Insee rendue publique mardi 2 juillet, environ 141 500 personnes, dont 30 000 enfants, étaient sans domicile début 2012 en France, soit une progression de près de 50% depuis 2001!
Sur les 81 000 adultes sans domicile recensés dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, 53% étaient d’origine étrangère, alors qu’ils n’étaient que 38% en 2001. Ce chiffre est en augmentation nous explique-t-on en raison de la hausse du nombre des demandeurs d’asile sans places en Cada.
Un terrible indicateur, un parmi d’autres, des effets des politiques euromondialiste, laxiste et immigrationniste des partis dit de gouvernement, qui tiers-mondisent la France et les Français.