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Exclusif : le remaniement que souhaitent nos compatriotes

 

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À quel jeu joue Valls ? La scandaleuse affaire de Trappes, ses gesticulations ministérielles et l'impunité concrète des voyous amènent une fois encore à poser la question. La réponse est simple : cela pourrait s'appellé le jeu du remaniement. Mais sans s'intéresser aux souhaits véritables du peuple français, la solution adoptée se basera une fois de plus sur les manipulations coutumières du système et des gros intérêts étatistes.

La focalisation assez artificielle autour des exploits, déclarations, provocations, rodomontades, exclusives et autres manifestations arbitraires de M. Valls ne saurait en effet être tenue pour fortuite. N'oublions jamais que le personnage a noué des relations solides. Elles remontent bien clairement à l'époque où dans le mouvement trotskyste-lambertiste ses équipiers s'appelaient Alain Bauer et Stéphane Fouks. Et quoique le premier ait servi le gouvernement Sarkozy "Malgré l'alternance, Valls lui a gardé un bureau place Beauvau. Et Fouks a trinqué avec lui chez Drouant." (1)⇓

Les grandes manœuvres autour du remaniement ne doivent donc échapper à personne. Car les grands habiles voudraient nous faire croire que le ministre de l'Intérieur, "premier flic de France" (2)⇓ représenterait pour la droite le suprême espoir et la suprême pensée.

Déjà en 1814-1815 Chateaubriand écrit ainsi dans les Mémoires d'Outre-Tombe à la date du 6 juillet 1815, après Waterloo : "Tout à coup, une porte s'ouvre: entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, Monsieur de Talleyrand soutenu par Monsieur Fouché." Talleyrand était en effet ministre des affaires étrangères et Fouché ministre de la Police. Fouché et Talleyrand se posaient en maître d'œuvre d'une restauration largement sabotée (3)⇓

Dès le départ de Mme Batho, venant après l'élimination de Cahuzac, beaucoup de Français ont compris la réalité de la situation du pays.

Pour retrouver une économie de croissance, en appliquant les disciplines européennes, sans subir les humiliations et les oukases souvent absurdes d'une troïka de technocrates internationaux, le gouvernement français devait se transformer. Il faut en expulser les adversaires systématiques de toute réforme, les alliés de la CGT et autres syndicats subventionnés "conservateurs" du fiscalisme et du fonctionnarisme.

La première manœuvre de Hollande et Ayrault aura consisté à refaire le procès de leur prédécesseur, susceptible de revenir sur l'eau. Le rejet des comptes de campagne, [qui eussent certainement été jugés impeccables si le résultat de mai 2012 eût été différent], servait à ce cela. On ne peut donc que rire du petit manœuvrier de l'Élysée quand il pontifie et moralise de façon si ridicule : "le Conseil constitutionnel est une institution de la République qui, par son indépendance, règle des questions qui sont de sa seule autorité… personne ne peut suspecter, mettre en cause cette institution sans mettre en cause l'ensemble des institutions"

Beaucoup de Français trouvent à dire vrai extrêmement tentant de mettre en question l'ensemble de la Constitution, et tout ce qui porte la marque de Michel Debré, y compris son fils Jean-Louis, le plus bête et le plus chiraquien des deux frères jumeaux, propulsé à la présidence du conseil constitutionnel par Chirac.

Avec les ministres socialistes, dont il ne diffère pas beaucoup, il mérite donc la censure globale qui menace de plus en plus toute la classe politique spoliatrice de la société civile.
JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

Apostilles

  1. cf. "Valls, Bauer, Fouks : le pacte de Tolbiac" par Ariane Chemin in Le Monde en ligne le 26 novembre 2012.
  2. L'expression était déjà revendiquée par l'ex-gauchiste Clemenceau.
  3. cf à se sujet le tome IV de L'Histoire de la Vendée militaire de Jacques Crétineau-Joly La Cause des Blancs.

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