Avant sa réforme pénale, destinée à vider les prisons, Christiane Taubira a publié dans une circulaire du 23 juillet, publiée au bulletin officiel le 30 août 2013, donnant aux parquets des instructions sur la lutte contre l'homophobie. Les procureurs de la République doivent
« sensibiliser les associations d'aide aux victimes et les services d'enquête de leur ressort sur la question spécifique des violences et discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre ».
« Le nombre de condamnations figurant au casier judiciaire national, en réponse à des actes commis à raison de l'orientation sexuelle de la victime, demeure peu important au regard de la réalité du phénomène ». « Ce décalage peut s'expliquer pour partie par la difficulté, parfois, de caractériser le mobile homophobe, les condamnations intervenant alors sans mention de la circonstance aggravante. Mais, au-delà de cette explication, il apparaît que nombre de victimes demeurent réticentes à l'égard du dépôt de plainte ».
Elle préconise ainsi de resserrer les liens « entre l'institution judiciaire et les associations spécialisées », lesquelles sont souvent subventionnées par l'Etat.
Les procureurs de la République devront
« veiller à la mise en place de mécanismes d'alerte, par exemple par voie électronique, permettant un signalement et un traitement rapides des infractions commises ».
Elle recommande aux procureurs de « retenir systématiquement la circonstance aggravante de l'orientation sexuelle de la victime » et s'assurer « que les enquêteurs réunissent les éléments en ce sens ».
Le totalitarisme LGBT est en marche.