Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Citation à l’«Ordre de la franchise», par le Crieur du Cœur

Oui, je sais : une telle décoration reste à extirper des méandres de la vie publique « politicienne » !!! Mais je ne puis résister – dans l’intérêt national, - votre intérêt – à vous faire connaître ce commentaire éclairé, signé Jean-Claude Magendie (que je ne connais pas personnellement, et je le regrette), commentaire qu’un confrère chroniqueur a analysé, dans un journal dont j’ai égaré la totalité de l’article ; ces lignes mettent en garde contre « la judiciarisation de la société ».
Ce confrère -ô combien lucide !- déclare, pour introduire cette citation, que « …Le juge ne peut se substituer à l’école, à la famille, au législateur et, plus généralement, il cite : (ni) « à toutes les institutions qui façonnent le citoyen responsable, lorsqu’elles jettent l’éponge et laissent le champ libre au communautarisme. »
À ce sujet brûlant (et souvent même incendiaire), il faut, une fois de plus, décrypter les termes politiquement mensongers dont nous sommes submergés, et qui, comme le dirait un « monte-en-bourre », contamine notre vocabulaire donc nos pensées. En effet, lorsqu’un groupe de cellules différentes se met à proliférer dans un organisme constitué, tôt ou tard, il le phagocyte puis finit par l’assassiner : c’est ce qu’en médecine oncologique, on dénomme « cancer ».¢
Car, dans un pays normalement constitué, la seule communauté légale, c’est la communauté nationale. Toute autre organisation se réclamant de règles, de mœurs sociétales ou philosophiques différentes, voire même allogènes, ne peut que se confronter à la société dans laquelle ces groupes veulent s’insérer, quelle que soit son hospitalité. Car, pour qui parle encore le français, la racine du mot « communauté » suppose des intérêts communs – à ladite communauté, et non à une autre…
En dépit d’une philosophie similitariste, issue semble-t-il d’un dévoiement du christianisme, (…tendre l’autre joue…), toutes les religions en sont un exemple frappant : en cherchant à citer des familles de juifs comme de musulmans ou de catholiques affirmés, on ne peut trouver que peu de familles  favorables aux mariages interreligieux ; dans plusieurs pays, ce type d’union est même interdit… Et je ne parle là que des gens qui se réclament du même Dieu ! Alors, pour d’autres…
La laïcité a pour base que toute pratique religieuse doit rester une affaire absolument privée (et encore : certaines pratiques d’ordre privé peuvent parfois être considérées comme dépendant de la morale publique…) Et sans parler des combats qui opposent sunnites conte chiites, ou contre des salafistes, et même en Israël qui opposent des ultrareligieux contre un État dont la base est malgré tout la religion…
Mais des questions se posent – même au regard des yeux que l’on accepte de fermer – lorsque certaines pratiques d’ordre religieux ont des retombées économiques, comme en cause la polygamie qui, tolérée en France bien que légalement interdite, ont des retombées économiques et morales : lorsque un homme est père de trois enfants avec trois femmes, ce qui fait neuf têtes, que peuvent en penser ceux qui financent les caisses d’allocations familiales ? Et que peuvent en penser les personnes qui suivent l’évolution de la population autochtone ?
Comme l’a rappelé Marx, une loi n’est que l’expression de la volonté d’une classe dominante à une époque donnée. Mais malgré tout,  certaines idées sont permanentes ; et vouloir, par obstination idéologique, trop changer les lois n’est que volonté de « changer la société », c’est-à-dire vouloir changer complètement notre mode de vie…
En fait, les plaideurs par habitude, par obsession ou par profession, comme ceux déjà critiqués par Racine, ne font qu’encombrer la morale et les tribunaux, surchargeant ceux-ci de procès évitables, voire même fallacieux pour ne pas dire calomnieux… Alors, il faut en répéter l’explication, car cette foison empoisonnée de récriminations jalouses, qui permettent, en créant une atmosphère du genre « mauvais garnements du fond de la classe » , que banaliser le recours au  Droit – qui du reste n’est pas toujours la Justice, et faciliter ainsi des recours de toute évidence politisés…
Cette agressivité, facilitée par l’utilisation régulière et inappropriée, par les accusations ciblées lancées par des organisations largement subventionnées, du terme « racisme », sème ainsi une confusion coupable mais volontairement entretenue entre la notion de race et les notions de cléricalisme et de xénophobie, comportement en général peu sympathiques, mais qui n’ont aucun rapport avec le racisme !!
Du reste, comme nous le rappelle encore une énième fois, un bon vieux proverbe issu de la sagesse populaire : « Des goûts et des couleurs, on ne discute pas ! » : j’ai donc parfaitement le droit absolu et indiscutable de dire que, par exemple, « Je n’aime pas les Blancs, ou les Jaunes, ou les Noirs, ou les Verts, ou les Rouges, ou les Arc-en-ciel »…
Le racisme commencerait, très exactement, à la seconde où je commencerais à dénigrer telle ou telle race sous le prétexte fallacieux de sa couleur, en lui attribuant en bloc quelque caractéristique péjorative, ou si j’attribuais quelque défaut à un individu sous un  prétexte d’origine collective.. ! Et, pour accentuer l’idiotie de cette accusation, je vous demande d’oser me dire si l’expression « Je n’aime pas les Blondes » serait, elle aussi, du « racisme » ?? (rassurez-vous, amies, ce n’est pas mon cas non plus !!!)
Et si je dis qu’en général, les Russes ou les Juifs sont très forts au jeu d’échecs, quel abruti osera dire que c’est du racisme ???  Et si je constate, comme le savent tous les sportifs, qu’en général, les Africains ont une structure musculaire qui les rend très forts en athlétisme, est-ce aussi du racisme ? Et si je dis que les Mormons ont une vision de la religion qui leur dicte une un mode de vie particulier, serait-ce aussi du racisme ??? Ce ne serait même pas de l’anticléricalisme !!!
Oui, hélas, il y a lieu de crier : SOS, le faux racisme gagne du terrain !
Et si critiquer telle ou telle interprétation d’une religion ou d’une autre devient, aux esprits tordus, de l’anticléricalisme, et leur donnait le droit judiciariser un débat philosophique, alors que devient la liberté d’expression*, garantie par notre Constitution, par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme** comme par  les traités constitutifs*** de l’Union européenne, que deviendrait notre liberté de penser ???
De même, le droit de la Presse serait bloqué et renié par l’interdiction de critiquer tel ou tel comportement de tel ou tel pays ??? Mais ce serait tout simplement de la folie furieuse à tendance dictatoriale ; et de là à instaurer de nouveaux goulags, le pas serait vite franchi !!!
Vive donc la franchise, le politiquement véridique, et le droit de le crier à tous les échos !!!¢
Le Crieur du Cœur http://www.francepresseinfos.com/2013/09/citation-lordre-de-la-franchise-par-le.html#more
Notes
*article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, 26 août 1789
**article 19 de la Déclaration des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée des Nations Unies, à Paris le 10 décembre 1948
***article 11-1 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, 2000/C364/01, Nice, le 7 décembre 2000.

Les commentaires sont fermés.