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GPA : le syndicat de la Magistrature contre les veilleurs

Le syndicat d'extrême-gauche se plaint de l'arrêt du Conseil d'Etat contre la circulaire de Christiane Taubira sur la reconnaissance des enfants nés par GPA :

"Infatigables « veilleurs » de la place Vendôme, vous pouvez regagner vos chaumières, la Cour de cassation veille pour vous.

Par deux arrêts rendus vendredi 13 septembre, la première chambre civile a validé le refus de transcription sur les registres de l’état civil français de l’acte de naissance d’enfants nés d’une gestation pour autrui (GPA) à l’étranger et l’annulation, sur requête du parquet, de la reconnaissance de paternité effectuée en France par le père des enfants.

« Fraus omnia corrompit », la fraude corrompt tout. Dès lors que la naissance est « l’aboutissement d’un processus d’ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d’autrui », l’acte de naissance de cet enfant établi par les autorités étrangères ne peut être transcrit sur les registres de l’état civil français car « fût-elle licite à l’étranger, (cette convention) est nulle d’une nullité d’ordre public » selon les dispositions du code civil en France. Et cette « fraude à la loi » rend nulle la reconnaissance de paternité de l’enfant faite en France, avant sa naissance. Ainsi ont parlé les gardiens de « l’ordre public interne ». [...]

Aujourd’hui, la PMA est ouverte dans de nombreux pays européens aux couples de même sexe, la GPA est autorisée dans plusieurs pays au Monde, de plus en plus d’enfants vivent en France dans des familles homoparentales, dont nombre d’entre eux ont été conçus à l’étranger à l’aide de ces techniques nouvelles de procréation : le gouvernement ne peut continuer à ignorer cette réalité sociale et à fuir ses responsabilités.

Il ne peut se réfugier derrière le report en 2014 par le comité consultatif national d’éthique de ses états généraux sur l’assistance médicale à la procréation pour s’abstenir d’entreprendre les réformes nécessaires en matière de la filiation et d’autorité parentale qui devront permettre à ces enfants de bénéficier des mêmes droits que tous les autres.

Il faut légiférer sans attendre pour ces enfants."

Voilà comment, en voulant faire pleurer dans les chaumières sur le sort de ces enfants, fruits du caprice d'adultes, le syndicat de la Magistrature, à la suite de Mme Taubira, cautionne, banalise et encourage la commercialisation de l’humain et de ses organes, la marchandisation du pauvre au profit de couples qui ne voient rien de plus qu’un utérus à louer pour satisfaire leur envie d’enfant.

http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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