« Qui tient les écoles de France tient la France ! » Tout était déjà dit au XIXème siècle dans cette maxime de Jean Macé, instituteur, journaliste politique et franc-maçon...
De fait, ce que l’on appelait « enseignement » hier, et que l’on baptise « éducation nationale » aujourd’hui, a toujours fait l’objet d’une lutte d’influence sans merci.
Jules Ferry et Jules Grévy, républicains acharnés, anticléricaux et francs-maçons, savaient parfaitement ce qu’ils cherchaient en voulant arracher l’enseignement à l’Eglise de France. Le but, sous le prétexte fort louable par ailleurs, d’apporter un enseignement gratuit et ouvert à tous, était bien de déchristianiser la France en déchristianisant d’abord l’école. Ne nous y trompons pas : le conflit qui resurgit de façon récurrente entre l’école laïque et l’école privée n’est qu’une survivance et une résurgence de ce conflit initial.
L’éducation nationale, en plein désarroi aujourd’hui, n’en est pas moins un fief de gauche et il convient de s’en réjouir. Il semble en effet normal que les acteurs d’une longue et consciencieuse manipulation des esprits récoltent ce qu’ils ont semé. Pour nous en convaincre, nous observerons le phénomène sous l’angle de trois dogmes de l’éducation nationale : l’égalitarisme, l’anti-autoritarisme, le progressisme.
- Un égalitarisme forcené.
Ces maîtres de l’éducation de nos enfants, qui ont eu leur moment de gloire pendant le « joli mois de mai », ont refusé tout système d’émulation et combattu l’élitisme. Le résultat, c’est que le niveau scolaire moyen est aujourd’hui affligeant ainsi que l’a révélé la presse récemment : élèves de sixième illettrés, élèves de troisième ne sachant que syllaber, bacheliers incultes. Et tous doivent se contenter d’un enseignement adapté à des jeunes Français d’origines multiples qui éprouvent des difficultés à comprendre la langue vernaculaire... [...]
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