Par G.-A. Amaudruz
Dominer le monde, voilà le rêve de qui commande les armées et dispose de la bombe atomique. Les Etats-Unis, vainqueurs de la deuxième guerre mondiale, semblent hésiter: accepteront-ils de redescendre au rang de première puissance ou maintiendront-ils leur prétention à l’hégémonie? Tel est aujourd’hui leur choix.
Précisons: "Etats-Unis" signifie ici l’ensemble de ceux qui peuvent larguer la "bombe", donc les diverses forces qui mènent cette puissance et qui, tirant chacune de son côté, suggèrent la démarche d’un clochard. Quant aux citoyens-administrés, ils croient ou font semblant de croire avoir un mot à dire. Et ainsi, "démocratie" sert à mener où l’on veut des braves gens plus ou moins persuadés d’aller où ils veulent.
A un moment donné du Néolithique, la sédentarisation, grâce à l’agriculture, a permis une explosion démographique, incontrôlée jusqu’ici. D’où notre fabuleux progrès technique avec, pour corollaire, la conservation, l’accumulation des tares. Or jusqu’ici, les problèmes posés, non résolus, s’aggravent de siècle en siècle.
Notre remarque sur le mot "Etats-Unis" vaut pour de nombreux pays, en changeant ce qui doit l’être. Ainsi, la France, où le président contrôle la "bombe", où l’administration gouverne en réalité et où le gouvernement s’occupe comme il peut. Ailleurs et toujours plus, les Etats tombent au rang de sociétés anonymes pour l’administration d’un territoire donné, peuplé de ressortissants de toute la planète. Pour la Suisse, les naturalisés constituent plus de la moitié de la population.
Un peu partout, des organigrammes remplacent la réalité biologique, l’ascendance commune. Les naïfs y verront un effet du hasard. Les autres finiront par comprendre qu’une volonté se cache sous le masque du hasard: la volonté d’asservir les peuples en dissolvant les volontés semblables issues d’une ascendance commune. Dès lors, perdu dans la foule, l’individu, prétendu irremplaçable, n’aura pour tout pouvoir que son bulletin de vote, soit un x-millionième d’une volonté théorique. Et plus l’Etat sera grand, moins ce vote pèsera. Il aura la consolation de se sentir "souverain" et le désespoir d’en connaître la vanité.
Le problème de l’explosion démographique, non résolu jusqu’à présent, s’aggrave de jour en jour. Les tribus du Néolithique s’organisaient sans doute mieux que nous, car les "progrès" de notre civilisation débouchent sur des problèmes de plus en plus graves et qui, non résolus, peuvent paralyser les hommes et même les faire disparaître. Dans divers pays, des tribunaux de la pensée interdisent même la discussion d’importants problèmes.
En ce moment, l’épreuve de force entre les Etats-Unis d’une part, la Russie et la Chine d’autre part, tous plus ou moins suivis de leurs alliés plus ou moins dociles, cette épreuve s’éternise et éternise la décision dont dépend le destin du monde: comment va se conclure la deuxième guerre mondiale qui, malgré sa fin officielle, a continué avec d’autres acteurs pour aboutir, vers 1980, à une dictature états-unienne au service du mondialisme? Cette phase, d’une trentaine d’années, a été pire que celle des années 1940, où l’on se contentait de tuer. Le mondialisme américain a imposé le métissage planétaire. Racialement malades, les Etats-Unis ont inoculé leur mal à de nombreux pays, désormais abaissés à leur niveau.
Tandis que les superpuissances – vont-elles s’entendre ou se combattre? – s’affrontent en silence, un problème capital se pose aux rêveurs: comment assurer la survie de l’Homme? L’histoire connue n’apporte aucune réponse, et la vie est trop courte pour la trouver.
Solution: il faut, en dehors de partis, bruyants et nombreux, rétablir la recherche spirituelle. Le chercheur, même isolé, peut trouver une solution et la propager; l’idée réunit alors un groupe d’études qui publiera ses postulats; des groupes locaux les diffusent. En un mot: recommençons!
Seulement, pour pouvoir énoncer une pensée, il faut lever l’interdiction dont elle est l’objet. Ainsi, aujourd’hui, en France comme en Suisse, dire que des Africains sont, par nature, inassimilables, tombe sous le coup de la loi. Aussi ne le dirons-nous pas, mais réclamerons d’abord la libre parole.
En France comme en Suisse, des lois interdisent d’énoncer certaines opinions; mais aucune n’interdit d’en demander l’abrogation. Si demander une abrogation était illicite, cela signifierait qu’il existerait des lois privilégiées dont demander la révision serait punissable. Dans ces conditions, les lois "antiracistes" disposent d’un privilège refusé aux autres: elles sont inamovibles. Une monstruosité juridique.
Et la justice? Elle existe, certes, dans la vie quotidienne, tant qu’on ne touche pas à des intérêts supérieurs. Pour protéger ceux-ci, les lois modernes disposent souvent d’ingénieuses obscurités dont le juge saura tirer le parti désiré et qui assureront son avenir par une promotion bien méritée.
En conclusion, tant que le citoyen ne sera pas libre de dire sa pensée et de proposer des solutions, les problèmes s’aggraveront au point de remettre en question la survie même des hommes.
Sources : Tiré du Courrier du Continent N°553 (Oct. 2013), p. 12 (éditoriale)
http://www.europaeische-aktion.org/Artikel/fr/Entre-lhegemonie-et-le-chaos_61.html
Entre l’hégémonie et le chaos
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Catégories : actualité, culture et histoire, géopolitique, international
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