Lu dans Le Figaro :
"Mais où sont passés les syndicats ? Sur le terrain, les sections défendent l'emploi des salariés. Mais au niveau national, les centrales sont absentes. La fronde est portée par des collectifs, comme les «bonnets rouges» ou les «bricoleurs du dimanche». Il faut dire que le thème de la grogne - le «ras-le-bol fiscal» - met mal à l'aise les syndicats, nourris aux idées keynésiennes. Un décalage qui met en lumière leur profonde difficulté à comprendre et à relayer les aspirations des Français. La situation, en tout cas, leur fait peur. [...]
Habitués par le passé à canaliser la colère collective, les syndicats peinent aujourd'hui à trouver la parade. Et accusent les extrêmes d'être à la manœuvre… [...]"