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Il faut pousser ce système vers les poubelles de l’Histoire

Le pouvoir est vacant. Un État sans chef, un gouvernement sans pilote, un Parlement qui ne représente plus que lui-même ; des partis déconsidérés, épuisés en vaines querelles. Derrière le décor, le vide…

Impossible de ne pas penser au mot de De Gaulle à propos de Lebrun : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État. »

Regardez ces pantins de Guignol, qui règnent sur des ministères, sur les ruines d’une grandeur à laquelle eux-mêmes ne croient plus. Obsédés par des combines minables, dignes de Laval ou de Queuille, ils pensent remaniement, dissolution, cohabitation, réélection… [...]

François Teutsch - La suite sur Boulevard Voltaire

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