Pour s’en être pris à un radar, une étudiante vient d’écoper de 6 mois de prison avec sursis et 175 h. de travail d'intérêt général.
La France du bras-de-fer permanent : c’est l’impression que tout à chacun a ressenti tout au long de l’année et plus encore depuis la fin de l’été… Après les manifestations de la Manif pour tous – colossales mais pacifiques, contrairement à ce qu’ont tenté de faire croire Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault – et, malheureusement, sans résultats ponctuels, ce sont celles des Bonnets rouges qui, elles, ont fait reculer le gouvernement. Par leur violence.
En annonçant la suspension de l’impôt controversé, le gouvernement espérait calmer les esprits, mais sans doute échauffés par tant de promesses non-tenues, les émeutiers bretons ont tout de même tenus à détruire cinq de ces portiques tant honnis… et pour bien faire comprendre au gouvernement leur détermination, ont détruit les radars-rackets qui polluaient leurs routes : 48 au total pour cette seule région auxquels on peut ajouter ceux, incendiés, à Lacanau (Gironde), Sainte-Colombe-en-Bruilhois (Lot-et-Garonne) et Habas (Landes).
« L’ensemble de ces dégradations représentent une facture pour l’État de plusieurs millions d’euros. Le coût moyen d’un radar est en effet de 30 000 euros », nous apprend TF1.
Toucher ainsi l’État au portefeuille, c’est finalement lui rendre la pareille… à en croire Philippe Vénère, professeur de droit à l’université Paris-VIII, mais surtout ancien commissaire divisionnaire qui considère avoir été « placardisé » de 1992 à 1996 au tribunal de police de Paris, à traiter… les réclamations des conducteurs !
Philippe Randa la suite