Cliniques, chirurgiens, généralistes, dentistes, kinés, opticiens... 15 groupements ont rejoint le "collectif de mars", qui a promis des "actions dures" partout en France à partir du 17 mars, avant les municipales, pour lutter contre l'"étatisation" du système de santé. Jérôme Marty, président de l'Union française pour une médecine libre (UFML, ex-médecins "pigeons") a répété :
"Nous ne pouvons plus accepter", "nous ne laisserons pas faire".
"Les professionnels de santé avec les opticiens (...) nous allons nous battre pour empêcher que la France lâche un système qui faisait d'elle le meilleur système du monde. Aujourd'hui ce système est en train d'être massacré. Nous ne laisserons pas faire".
M. Marty a résumé le moteur du collectif : défendre "la liberté de choix pour le patient et la liberté d'action pour le médecin". La première ligne de leur manifeste évoque une union "face à l'étatisation annoncée du système sanitaire français". Parmi les griefs, le souhait du gouvernement de généraliser le tiers payant chez les médecins, à l'image des pharmacies. Le collectif y voit un "assujettissement des professionnels de santé" aux financeurs, assurance maladie et complémentaires.