Hollande, Ayrault et consorts adorent jouer en créant à jet continu des impôts nouveaux. Tôt ou tard, le peuple les jettera par dessus bord.
Comme l’écrivait l’autre jour Gabrielle Cluzel : « Les cadres, signataires de la première pétition, n’ont sans doute pas assez faim et trop de hauteur de vue pour s’inquiéter réellement des questions fiscales. Pour le moment ».
C’est juste, mais, pour essayer d’enfoncer un peu le clou, je pense que la question fiscale sera quand même l’un des éléments qui devrait nous conduire, en 2014, à botter les jean f… qui pensent que gouverner c’est imaginer de nouveaux impôts pour cacher leur impéritie. Dans ce droit fil, je vous propose de nous livrer ensemble à une soustraction qui donne à réfléchir.
Posons un salaire (très) moyen de 1.500 euros par mois, dit « net », que devient-il dans la moulinette fiscale ? D’abord il faut savoir que ce salaire a déjà été amputé des 60 ou 65 % de charges diverses et variées. Ce salaire de Monsieur X est donc pour son employeur de : 1.500 + 20 %, soit 1.800 euros, auxquels s’ajoute la fameuse part patronale, disons 60 %. Total : 2.400 euros. Monsieur X pense être mal payé, son employeur qui verse pour lui ces 2.400 euros estime que c’est le maximum de ce qu’il peut consentir sans boire le bouillon.
Paul Véglio lire la suite => http://www.bvoltaire.fr/paulveglio/quoi-de-neuf-en-2014-la-question-fiscale,45236