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Le problème de la loi Taubira ne réside pas uniquement dans la filiation

 

Suite à un tweet de Frigide Barjot promouvant l'union civile pour les personnes homosexuelles, Philippe Arino écrit :

 

"Elle n’a toujours pas compris que la véritable homophobie, C’EST la pratique homosexuelle ; C’EST le couple homo, puisque tous deux rejettent la différence des sexes qui est LA condition de l’existence des personnes homosexuelles, LA condition du respect de tout être humain, et LA condition pour être comblé en amour (je n’ai pas dit « pour être satisfait », car je ne doute pas que certains couples homos puissent trouver une forme de satisfaction à être ensemble).

En promouvant (ou en ne s’opposant pas, comme le fait le très courageux et « pondéré » Koz Toujours*) l’union civile, Frigide Barjot réduit sa contestation à la loi Taubira uniquement à une affaire de FILIATION, et non à ce qui devrait aussi être déjà une affaire de RESPECT DES PERSONNES, de CONJUGALITÉ, de DIFFÉRENCE DES SEXES et de BONHEUR PLEIN. D’où la totale contradiction de sa démarche : d’un côté, elle s’oppose au « mariage pour tous » (donc à la pratique homosexuelle érigée en modèle social d’amour et de filiation), et de l’autre, elle défend par entêtement orgueilleux l’« union civile » (donc la pratique homosexuelle en tant que modèle social sans ouverture à la filiation).

Koz Toujours ne fait pas tellement mieux ; la seule différence avec Madame Tellenne, c’est que lui ne propose pas l’union civile mais refuse de s’y opposer et de l’abroger. En gros, pour eux, la loi Taubira ne fait de mal qu’aux enfants et aux familles dites « naturelles ». Pas aux personnes homosexuelles ni aux couples sans enfant. Tout va bien ! Merci de votre panache et de votre intérêt pour nous, personnes homosexuelles, et pour les couples non-mariés, stériles ou veufs ! Finalement, ils n’ont pas compris le « mariage pour tous », ni l’homophobie de cette loi, et ont une connaissance très superficielle de tous les enjeux de la pratique homosexuelle, pour penser que le problème majeur posé par la loi Taubira est celui de ses conséquences sur la filiation. Peuvent-ils simplement entendre et réaliser que le « mariage pour tous » serait déjà désastreux s’il n’ouvrait pas à l’adoption ni à la PMA-GPA ? Et que le PaCS, dans sa promotion de la pratique homosexuelle, était, avant l’heure, une injure faite aux personnes homosexuelles ? Leur arrive-t-il seulement de penser à l’insatisfaction, à la souffrance et à la violence dont pâtissent déjà toutes (je dis bien « toutes ») les unions homosexuelles, et de comprendre l’auto-destruction à laquelle conduisent les actes homos ? Sont-ils à ce point lâches et indifférents à ce que les personnes homosexuelles vivent ?

Il est essentiel, pour vraiment enrayer l’homophobie, de prendre la mesure de la violence du coming out (réduire une personne à ses tendances sexuelles, c’est la considérer comme un animal), du couple homo (qui est une négation de la différence des sexes et une négation – enrubannée de rose – de l’existence et du bonheur complet des deux personnes qui le composent), des lois qui soi-disant protègent et reconnaissent les personnes homosexuelles (Union civile, « mariage », etc.)."

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