Les collectivistes de tout poil sont affolés par l’effondrement de la Sécurité sociale et par les cohortes chaque jour plus nombreuses de Français qui la quittent.
Le front le plus chaud est celui du Régime social des indépendants (RSI), dont l’hémorragie est devenue telle qu’il a tenté une manœuvre désespérée pour essayer de la ralentir. Et ce sont les marxistes de la rédaction du Figaro qui ont prêté main forte à l’opération.
Un journaliste de ce quotidien enquêtait sur l’action du MLPS, qui conduit depuis plus de vingt ans le mouvement de combat contre la pieuvre sociale, et sur ceux qui y participent. C’est ainsi qu’il m’a longuement interviewé et que je lui ai fourni toute la documentation qui lui était nécessaire pour étayer son article. Plusieurs « libérés » ont également été interrogés et ont raconté leur expérience.
C’en était trop pour les collectivistes, qui savent très bien que seul le silence médiatique préserve encore la Sécurité sociale de l’issue fatale. Ils ont donc monté, en s’appuyant sur leurs complices infiltrés depuis longtemps à la rédaction du Figaro, une opération consistant à reprendre à leur compte les critiques unanimes des affiliés de force au RSI pour les rendre réceptifs au message qu’ils voulaient leur transmettre, à savoir que, si critiquable et odieux que puisse être le RSI, il est illégal de le quitter. De la pure technique marxiste, digne de la Pravda !
Le message a été répété dans chacun des trois articles consacrés à ce sujet. Dans l’article de tête, il est indiqué que « la désaffiliation « sauvage » prônée par le groupuscule les « libérés » est totalement illégale ». Dans l’interview du directeur général du RSI, celui-ci déclare que « les personnes qui se radient en continuant d’exercer en indépendant ou qui refusent de s’acquitter de leurs cotisations sociales s’exposent à de lourdes amendes, voire à des sanctions pénales ». Enfin, dans l’article comportant les témoignages d’affiliés au RSI, la journaliste fait dire à l’une d’entre elles qu’ « elle regarde avec envie ces quelques indépendants qui se désaffilient du RSI pour prendre une caisse d’assurance privée. Mais ne franchit pas le pas, car c’est totalement illégal ».
Du marxisme au petit point, on vous le dit. Tout y est, de l’ennemi forcément « groupusculaire » à la menace pénale envers les dissidents qui fuient ce qu’on n’ose plus appeler le « paradis socialiste » et qui ne survit plus que par ses barbelés.
Les questions qu’on se pose sont forcément les suivantes. Comment le premier quotidien de droite français en est-il arrivé à se faire la voix du communisme ? Comment ce journal peut-il tromper à ce point ses lecteurs en ne leur révélant pas que le monopole de la sécurité sociale a été définitivement supprimé par un arrêt du 3 octobre 2013 de la Cour de justice de l’Union européenne, et que les sanctions pénales, ce sont les directeurs des caisses de sécurité sociale qui les encourent ? Comment Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, peut-il négliger ses fonctions au point de laisser son journal militer pour le collectivisme ? Et comment Serge Dassault, propriétaire du Figaro, peut-il laisser ce titre glorieux se vautrer dans la pire des propagandes marxistes ?
Le Figaro n’est que Le Figaro, et aujourd’hui l’histoire se fait sans lui. Les Français veulent en finir avec le collectivisme, ils le disent tous les jours et le manifestent dans la rue. Et ils se moquent éperdument de la désinformation pratiquée par la presse officielle. Mais pour le démocrate que je suis, il n’était pas possible de laisser passer sans réagir la grave dérive d’un quotidien que je lis depuis des décennies et qui, aujourd’hui, trahit son histoire et, comme on dit maintenant, ses valeurs.
Dr Claude Reichman
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