Le système sait bien que rien ne bouleversera son pouvoir tant que la société de consommation « noiera » le peuple dans un conformisme entraînant l’abdication lente de nos spécificités citoyennes et humaines. « Mais si certaines sociétés et certaines nations ont donné le spectacle, à maintes époques, de l’ordre sage, de l’équilibre et de la prospérité, il faut donc que le triomphe du bien soit possible, il faut donc que l’homme ait le pouvoir de vaincre le mal ou du moins de limiter ses méfaits. Et ainsi, pour que, depuis 1789, les doctrines de sagesse et d’ordre n’aient jamais eu d’influence, que celles de mort aient continûment triomphé, pour que tous les sursauts en faveur des résurrections aient été étouffés ou voués à l’échec, il faut que l’effort des « réactionnaires » ait été, quelque peu, ou irrationnel, ou maladroit, ou désorganisé, ou mené trop faiblement, car la nocivité même des doctrines triomphantes aurait dû les annihiler bien souvent, malgré les formidables moyens de succès mis à leur service. » (M-M. Martin)
Tant que le pain sera sur la table, symbolisé par l’époque romaine « du pain et des jeux », les rayons des supermarchés pleins, la télévision en fonction, l’essence disponible, de l’énergie et de l’eau dans les robinets ainsi qu’un minimum d’argent distribué pour vivre et consommer, rien ne bougera. Seule une crise changera les choses, lorsque l’on aura faim et froid, plus d’argent, lorsque l’on aura plus rien, Alors le peuple réfléchira et remettra peut être en cause ce qui jusqu’à maintenant l’a entraîné dans un doux esclavage. Il remettra peut être en cause ses erreurs, son subjectivisme, son laisser–aller, son hédonisme.
Alors que faire en attendant ?
Réveiller ceux qui donnent des signes de résistance et de libertés. Créer des réseaux d’information, d’alternative au monde consumériste, agir avec son porte-monnaie en sélectionnant ses achats en fonction des relations communautaires, éviter les grands réseaux de distribution. Nous écrivions dans la revue « Brisez vos chaînes » que le système génère des assistés afin de mieux les contrôler. La télévision, les portables, consoles, internet…etc., sont également des facteurs qui forcent les gens à rester chez eux, en privilégiant la virtualité, plutôt que de chercher à avoir de vrais contacts humains. S’en suit alors tout un monde virtuel qui s’établit dans leur quotidien, ne les mettant nullement à l’épreuve, donc sans combativité pour affronter les difficultés de la vie réelle. La machine est au service de l’homme et non l’inverse. Privilégiez la rue ! Sortez. Allez dans les cafés, les bars, faites des activités associatives et sportives. Votre indépendance et liberté mais aussi votre santé doit passer par le choix de votre alimentation, celle-ci est essentielle à votre survie et à ceux qui vous entourent. Comment peut-on imaginer se nourrir de produits gazés chimiquement et traité sans à aucun moment ne pas subir et quelquefois sur une autre génération les conséquences néfastes de la chimie ? Comment êtes-vous assez inconscient pour vous nourrir de produits n’ayant quelquefois plus le goût d’antan où manger des animaux ne voyant que la lumière artificielle, ne pouvant plus se déplacer et vivant dans des conditions telles, que l’esprit s’il ne se voilait la face condamnerait par simple humanisme. Il vous faut donc comprendre qu’il n’y a d’alternative que dans le contact avec les producteurs directement et ainsi vous éloigner des centres commerciaux, fer de lance du mondialisme, chez qui nous nous soumettons chaque jour ! Court-circuitez les réseaux de distribution, ce sera d’ailleurs plus sain pour vous et vos enfants, en apprenant à connaître des petits producteurs (viandes, fruits et légumes...), achetez directement chez eux. Vous retrouverez de vrais contacts avec le « Pays Réel », retissez des liens efficaces avec le sens de la parole et la qualité. Concrètement ensuite, faire en sorte sur le plan de la santé d’éviter les pièges des trusts pharmaceutiques qui, loin du serment d’Hippocrate, nous endorment de médicaments et calmants afin de faire de nous les cobayes de multinationales pour mieux nous manipuler demain. Non qu’il faille se détourner de la médecine mais plutôt d’une certaine médecine plus orientée vers le gain que la santé des citoyens. Les travaux jadis du Docteur Paul Carton avaient largement montré combien l’observation de chaque corps, comme les remèdes suivant les personnes pouvaient être différents. Les remèdes dits de « Grand-mères », même s’ils avaient quelques lacunes, avaient prouvé sur le temps leur redoutable efficacité naturelle. D’autant que nous ne connaissons pas toujours les effets secondaires des médicaments, qu’à grands coups de publicité, la finance désire nous faire absorber chaque jour…
Cela veut dire que même dans ce domaine, méfiance nous devons garder et je prends pour l’illustrer l’affaire de la grippe aviaire, l’obligation à tous alors de se faire vacciner, où en sommes-nous aujourd’hui ? Faudrait-il parler de l’affaire du sang contaminé, responsables mais pas coupables, les familles subissant des pressions pour se taire, afin de permettre à des responsables de trôner encore aujourd’hui dans les allées du pouvoir. La justice est à deux vitesses ! C’est cela la vraie résistance…La politique du « chacun pour soi» n’a jamais rien engendré de bon et brise les liens entre les personnes…Cet individualisme a également pour conséquence d’engendrer, un repli sur soi ou chacun n’a le souci que de sa petite personne sans égards aux autres et gros problèmes qui ruinent les forces de notre pays. Il s’en suit alors un esprit fataliste ou personne ne souhaite s’engager, préférant la facilité de considérer que tout est perdu d’avance et la naïveté de croire à ce qui est donné «gratuitement » par les médias.
A suivre...
Frédéric Winkler