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Hollande, petites manœuvres et grosses ficelles

Tous les experts s’accordant à prévoir un retour de la croissance dès 2016, le Président se raccroche à ce pronostic comme à sa meilleure planche de salut.   

Ne jamais sous-estimer l’adversaire. Ne jamais sous-estimer le bonhomme. Si François Hollande, deux ans après son élection, n’a toujours pas convaincu qu’il était à la hauteur des circonstances et de ses fonctions, si les Français ont découvert en le regardant faire les insuffisances de tout ordre, de caractère, de cœur, de vision, d’imagination, qui font qu’il ne suscite ni l’adhésion ni l’admiration, qu’il n’est ni un personnage attachant ni encore moins un grand homme d’État, l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, nourri dans le sérail dont il connaît par cœur les tours et les détours, est à coup sûr un fin tacticien.

Les quelques mots qu’il a adressés l’autre jour, en confidence, aux dirigeants, aux cadres et aux salariés de Michelin admis à sa table, en faisant mine d’ignorer la présence sur les lieux de la petite meute des journalistes accrédités, en sont une nouvelle preuve.

« Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017 », a déclaré le président de la République, « je n’ai ou aucune raison d’être candidat ou aucune chance d’être réélu. »

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