Alain Juppé se voit déjà candidat à la présidentielle en 2017, maintenant que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy semblent hors-jeu.
Mais Alain Juppé a un passé qu’il faut rappeler.
1995, l’affaire de l’appartement
En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé, à l’époque Premier ministre, a donné des ordres pour baisser le loyer de son fils Laurent qui occupe un appartement rue Jacob dont la ville de Paris est propriétaire. Dans la même rue, Alain Juppé occupe lui un appartement de 189 m2 pour un loyer anormalement bas et y fait réaliser des travaux de plusieurs millions de francs aux frais du contribuable.
Alain Juppé déménagera après une plainte pour « prise illégale d’intérêt » déposée par l’Association des contribuables parisiens fondée par le jeune Arnaud Montebourg.
1999, l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris
En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt » dans le cadre d’une affaire de financement occulte d’emplois fictifs, pour des faits commis alors qu’il était secrétaire général du RPR (ancêtre de l’UMP) et maire adjoint de Paris (aux Finances).
Le 30 juin 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité.
Le 1er décembre 2004, la Cour d’Appel réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.
Relisons avec intérêt les propos de la Cour d’Appel :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. »
Qui pourra croire qu’Alain Juppé est l’homme de la situation ?
http://medias-presse.info/alain-juppe-alternative-pour-lump-retour-sur-quelques-casseroles/10543
Commentaires
quant à Fillon, il est l'artisan de la destruction des MI-SE (pions) instaurés par le Conseil National de la Résistance et de la première et décisive loi de recul social sur la Retraite. Lui et Sarko ont laissé pourrir le mouvement de 2003...j'y étais.