Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Européennes : une étape

Il fallait voir leur tête à l’annonce des résultats hier soir. Ils sont tellement installés dans leurs certitudes binaires, noir et blanc, bien et mal, démocratie ou fascisme, libéralisme ou extrême droite, qu’un Airbus A380 se serait écrasé sur la permanence de leur parti que ça n’aurait pas été plus grave.

Il n’est venu à l’idée de personne, de Juppé à Mélenchon en passant par Copé ou Le Foll, que ces résultats soient l’expression du peuple et de la démocratie dont ils sont les chantres habituellement. Le réveil patriotique pour des gens qui se disent héritiers des Lumières et de la révolution française qui nous a imposé ce régime, devrait enchanter ces républicains ardents.

Ouù alors, mais nous n’osons trop y croire, cela voudrait-il dire que cette révolution sanglante imposée au nom de la patrie en danger, était un leurre pour finalement dissoudre la France dans un grand marché libéral supranational ?

L’Action française se réjouit de voir de plus en plus de Français prendre conscience que la France doit recouver sa liberté d’action, son autonomie et sa souveraineté. Vous voulez que la France se replie sur elle-même, demandent les apatrides au teint cireux sous les plafonds lambrissés de la place des Vosges, l’air abattu et un verre de gin à la main ? Comme si liberté rimait avec repliement. On ne veut surtout pas croire que cette situation puisse perdurer : On va continuer inlassablement disent les uns, on va remettre tout à plat disent les autres. Les Français se sont lâchés, ils ont exprimé leur colère parce que ce scrutin est mineur à leurs yeux, reprennent-ils tous en cœur.

Eh oui, il faut reconnaître qu’il y a eu des gaffes, non seulement l’Union Européenne, concoctée en France par l’UMPS, semble plus être une contrainte et une machine à créer du chômage et de la récession que cet élan irrésistible vers un monde meilleur, plus juste et plus fraternel, mais les hommes du gouvernement sectaire, répressif et idéologique en place depuis deux ans, n’ont pas renvoyé d’eux une image rassurante au peuple de France, lequel n’a pas intérêt à manifester son mécontentement.

Et c’est eux qui nous parlent d’extrémisme ?

S’ils avaient voulu diaboliser le FN et faire peur avec « l’extrême droite », ils auraient dû planquer leurs CRS. Mais là franchement ce n’est plus très crédible.

Aussi, dans l’affirmation que 25% de Français voteraient juste sur un coup de colère, outre que ce n’est pas la première fois qu’on nous la sert, il y a un certain mépris pour ce peuple qui décidément ne comprend rien à rien. Il est à craindre que ses auteurs n’aient à s’en mordre les doigts au cours des prochains scrutins.

Pour l’Action française, c’est une étape, c’est la bonne voie mais pas de patrie durable et équitable sans le roi. A nous de former les élites de demain qui agiront de telle sorte, que les pays européens aient dans la France un interlocuteur crédible pour un partenariat fort et intelligent.

Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Europeennes-une-etape

Les commentaires sont fermés.