Depuis quarante-huit heures, les événements se précipitent et le régime est entré dans une crise profonde qui atteint à la fois l’exécutif et les deux principaux partis du pays légal, si bien que les institutions de la Ve République ne semblent fonctionner que par habitude, à leur rythme de croisière mais sans plus aucun pilote à bord.
La majorité n’est plus majoritaire, l’opposition parlementaire explose sous l’effet de ses malversations au lendemain d’un résultat électoral décevant pour elle et le président de la République continue de faire semblant d’exister, coincé qu’il est entre un peuple français qui n’a plus confiance en lui et une Allemagne autoritaire qui codirige l’Europe avec Bruxelles et conduit donc, compte tenu des différents traités adoptés depuis 2008, la politique de la France.
Quant au Premier ministre, il semble, huit semaines seulement après avoir été désigné à ce poste, avoir atteint son niveau d’incompétence le soir même des résultats, dans une apostrophe aux Français aussi grandiloquente qu’inutile : il n’est pas question, pour lui, de changer de politique mais seulement de chercher à en accélérer les résultats alors qu’on sait d’ores et déjà qu’ils seront nuls pour la croissance et donc pour l’emploi. [...]
François Marcilhac - La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Plus-de-pilote-a-bord-de-la-Ve