Un lecteur nous transmet la dernière analyse publiée par Bernard Lugan sur son site l'Afrique réelle.
Elle se termine par les constats et interrogations suivants.
"Quand cela sera fait, il sera alors possible de tirer au clair les curieuses relations que la France de Nicolas Sarkozy entretenait avec les miliciens de cette ville (Misrata, NDPC), eux qui, le 20 octobre 2011, lynchèrent le colonel Kadhafi après l’avoir sodomisé avec une baïonnette, eux qui coupèrent les mains de son fils Mouatassim après l’avoir émasculé et après lui avoir crevé les yeux. Eux qui, auparavant, et alors que Misrata allait tomber aux mains des partisans du colonel Kadhafi, furent sauvés par la seule véritable intervention terrestre directe de l’armée française. L’insolite sollicitude de la France se poursuivit étrangement après la guerre. C’est ainsi qu’Omran Ben Chaaban Osman, un des assassins du colonel Kadhafi, célèbre pour avoir paradé sur le net, le révolver du colonel à la main, est mort dans un hôpital militaire parisien. Blessé et enlevé par des fidèles du colonel Kadhafi, il fut torturé avant d’être libéré aux termes de ténébreuses tractations. Or, ce fut aux frais du contribuablefrançais que cet assassin fut transporté à Paris par avion sanitaire pour y être soigné. Pourquoi ?
Avec les actions entreprises par le général Hafyar et par le colonel Fernana, une alternative politique nouvelle peut-être plus solide que celle née du « cirque » électoral de l’année 2012 est-elle en train de naître ? Il est naturellement trop tôt pour le dire, mais elle peut constituer un espoir dans un pays dévasté par l’inexplicable guerre que Nicolas Sarkozy et BHL firent au colonel Kadhafi."
Malgré ce genre de méfaits, entre bien d'autres turpitudes, d'aucuns en appelleraient au retour de "Nicolas" en 2017. Cherchez l'erreur.
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