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Le scandale des intermittents permanents : la preuve par Canal+

La plupart des producteurs de TV s’engraissent grâce au service public et aux intermittents indemnisés par l’UNEDIC.   

En ce lundi après-midi, les intermittents du spectacle emmenés par la CGT campent sous les fenêtres du ministère de la Culture, attendant qu’Aurélie Filippetti, comme les héroïnes romantiques, apparaisse à son balcon.

Nourris au même lait que les cheminots, les « travailleurs-travailleuses » du spectacle tiennent en main une arme bien rodée : le chantage. Quand les uns refusent de faire rouler les trains, les autres sabordent les festivals.

Ceux-là dénoncent l’accord signé le 22 mars dernier par la CFDT, FO et le MEDEF, qui « plafonne les indemnités à 5.475 euros brut par mois » et « prévoit l’augmentation de deux points des cotisations sociales des intermittents, soit une perte de salaire net de 0,8 % », comme l’expliquait à l’époque Agnès Verdier-Molinié sur le site Atlantico.

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