Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Christiane Taubira ou la folie douce

Les hasards de la politique ont fait que Madame Taubira, garde des Sceaux, est en charge depuis plus de deux ans de l’administration de la justice. Elle y a déjà fait des ravages, elle s’apprête à les aggraver.   

Persuadée comme Jean-Jacques Rousseau que l’homme est naturellement bon et que c’est la vie en société qui le pervertit, Christiane Taubira est de ceux qui, estimant que les délinquants ne sont pas entièrement coupables de leurs fautes, en déduisent qu’il faut rompre avec les politiques traditionnelles de répression, qui seraient à la fois injustes et inefficaces.

Une telle conception amène ceux qui la professent à prendre une position avantageuse dans les organisations humanitaires, les débats philosophiques et au zinc des cafés littéraires. Et pourquoi en effet ne pas se présenter sous son meilleur profil, celui de la générosité, lorsque cela ne tire pas à conséquence ? Il se trouve malheureusement, depuis que le monde est monde, que l’angélisme ne résiste pas à l’épreuve des faits, et que le bon sens, la pratique et la morale imposent au contraire comme une évidence l’idée que la faute appelle la sanction et le crime le châtiment.

Les hasards de la politique ont fait que Madame Taubira, garde des Sceaux, est en charge depuis plus de deux ans de l’administration de la justice. Elle y a déjà fait des ravages, elle s’apprête à les aggraver.

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.