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Marseille citée en exemple (pour ses meurtres) par l’Algérie

La police et la gendarmerie mettent en cause la légèreté des sanctions appliquées aux premiers larcins qui remettent dans le circuit les jeunes délinquants.   

Selon le quotidien algérien El Watan du 12 août 2014, les crimes de sang augmentent d’une façon tragique à travers l’Algérie. Entre 2012 et fin juillet 2014, c’est plus de 250 meurtres qui ont été comptabilisés. Les criminels recourent dorénavant à l’incinération des corps afin de brouiller les pistes.

D’après les brigades criminelles de la police judiciaire et de la gendarmerie nationale, rapporte le quotidien algérien, « il est clair qu’aujourd’hui, les malfaiteurs s’inspirent de techniques en vigueur dans les pays les plus touchés par les meurtres, dont la France, particulièrement à Marseille et Paris, où le phénomène a battu des records ».

Les wilayas (régions administratives) d’Alger, Oran et Blida comptabilisent à elles seules 60 % de ces meurtres. En 2012, les règlements de comptes avaient fait une centaine de morts, dont 35 à Alger. En 2013, le nombre de ces assassinats a augmenté jusqu’à atteindre les 150 cas. En février 2014, les brigades criminelles ont enregistré 24 affaires d’homicides volontaires, dont plus de la moitié des victimes étaient calcinées. Durant le tout récent mois de juillet, pas moins de 17 crimes de sang ont été commis et 24 auteurs ont été appréhendés.

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