Les courageuses déclarations du président du Medef (1)⇓ ce 16 septembre sont appelées à faire date. M. Pierre Gattaz constate en effet : "notre modèle social a vécu". Et il en appelle à la liberté de pensée et au sens critique des Français : "les mots interdits, les tabous, ça suffit". Bravo !
Ceci constitue certes une riposte à la polémique abusive déclenchée, la veille de la publication de cet entretien, par la mauvaise foi médiatique, ou la sottise, ou les deux, autour d'un simple document technique de réflexion sur les pistes possibles pour un retour de notre pays à la croissance et à l'emploi.
Comme le soulignait Éric Woerth "toute réforme provoquera des hurlements". (3)⇓
Tout ceci me confirme dans une détermination à aller jusqu'au bout de la critique de ce fameux "modèle social", et de l'analyse de ses véritables origines, lesquelles expliquent largement ses nuisances.
Ne nous y trompons pas, avec le règne calamiteux de François Hollande, nous vivons une sorte de grand paradoxe. La gauche, politiquement en crise, se porte pourtant assez bien en tant que rassemblement des forces de destruction culturelle de l'Europe : elle balaye, sur ce terrain, ses adversaires car ceux-ci considèrent toutes les décisions prises sous l'emprise des lubies gauchistes, comme irréversibles.
C'est la gestion économique des socialistes qui, rencontrant des échecs cuisants, provoque des désarrois momentanés dans l'opinion publique. Ceux-ci ne devraient pas nous endormir.
On présente ce 16 septembre pour assuré le vote de la confiance parlementaire en faveur d'un gouvernement qui ne dispose plus de l'adhésion du pays. On dit que le 28 septembre la gauche politique devrait perdre la majorité sénatoriale. Souhaitons-le.
Mais même une telle défaite ne l'empêchera pas d'avancer, et, en tous les cas d'avoir avancé depuis 2012, sur le terrain de l'école, sur le terrain de ce qu'on appelle "sociétal" qui relèvent du pouvoir culturel.
Ce qui est en train de mourir c'est la gauche telle qu'on nous la présentait dans ma jeunesse, la gauche sociale. Le parti qui se voulait autrefois celui de la classe ouvrière a complètement cessé de ressembler en quoi que ce soit à ce concept : je répète les chiffres que je donnais dans ma chronique d'hier : en 30 ans le pourcentage des ouvriers dans l'appareil du PCF s'est divisé par 5, passant de 45 % à 9 %. Il comportait alors deux fois plus d'ouvriers que la moyenne nationale (23 %). Aujourd'hui ce pourcentage est devenu moins de deux fois moindre.
Cette mort ne se réalise pas sans douleur.
L'astre éteint nous envoie encore les reflets de ses anciennes brûlures.
Et ceci m'amène à évoquer des images et des idées du passé.
Il y a 50 ans, en 1964, candidat à la présidence de la république, un Tixier-Vignancour pouvait dire qu'il ne fallait pas penser en termes de droite et de gauche mais en termes de liberté du pays, d'Europe unie et d'Occident chrétien face au communisme. La question de l'islamisme ne semblait même plus se poser depuis la fin de la guerre d'Algérie.
Le moins que l'on puisse dire est que les choses ont évolué.
La gauche, il y a un demi-siècle se présentait en effet comme le reflet plus ou moins extrême, plus ou moins intolérant, plus ou moins totalitaire, d'une Utopie bien précise qui s'affirmait encore en URSS et en Chine.
Ce dernier pays reste certes gouverné par le parti communiste chinois, et je lis même aujourd'hui ceci, dans un journal qu'il est de bon ton de freindre d'ignorer, car il reste le seul à attacher de l'importance à ce genre de faits dérangeants : "On apprenait début septembre à Pékin que les trois plus prestigieuses universités chinoises se sont engagées à renforcer leur "contrôle idéologique".
Ce programme, qui semble venu d'un autre âge, a été adopté par les universités respectives de Pékin, Shanghaï et Canton. Pour défendre la pensée marxiste et consolider le système socialiste, il faut "se méfier des idées occidentales". (4)⇓
Au moment de la chute de l'URSS (1989-1991), j'eus le plaisir de m'entretenir grâce à Jean Ferré avec un homme remarquable, le physicien Georges Lochak. Je lui posai la question : selon vous est-ce la mort du communisme et de la Révolution ? Sa réponse impressionnante de lucidité et de concision à l'époque fut de dire qu'il souhaitait surtout assister à la mort de l'Utopie. Sans doute pressentait-il combien les illusions dont on se nourrissait alors se révéleraient fragiles.
À l'époque on imaginait encore que la Russie pourrait, d'un simple réveil, se reprendre de 70 ans de destruction léniniste, d'atrocité stalinienne, de goujaterie khrouchtchévienne et de stagnation brejnévienne.
On peut ainsi toujours se référer à la définition de la vie par Charcot comme l'ensemble des forces qui résistent à la mort. La Droite résiste de la même manière à la gauche. Elle se reconnaît, face à l'égalitarisme de masse, dans tout ce qui rejette l'Utopie.
JG Malliarakis
Apostilles
Commentaires
petit extrait trouvé sur un site chrétien
Dieu demande un geste au prophète, et Dieu fait le reste du travail. C’est un principe général qui est vérifié dans l’ancien comme dans le nouveau testament. C’est de cette manière que Dieu peut nous rendre participants à son œuvre miraculeuse. Il nous fait faire le petit geste, et il s’occupe de faire le grand !
Cela me fait penser à une histoire, celle de deux gardes prétoriens et d'un centurion romain solidaire de garde par une nuit calme à l'entrée d'une porte romaine à Jérusalem, ils se répétaient parfois discrètement ces mots à propos de l'empire romain "nos causam nostram condemnat", à un Vigile qui passait en habit de paysan en loque, -tu peux passer mais tu dois donner 15 deniers pour César et 5 deniers pour chacun de nous
Pour le nom du très haut dans le ciel, le Soleil, puisque c'est le seul dieu du christianisme et de l'islam et de toutes les religions.
Allah Dieu Avec Les Lampes A Huile Des illuminations Extrêmement Uniformes
A mon sens les extrêmismes religieux actuels annoncent la fin des religions qu'ils prétendent supporter, tous les religieux provoquent des conflits pour s'accaparer la coupe du 39 ou 999,9, chez les banquiers l'or est divisé en portions de poids de 0,001mg à 1kg et multiples de 1kg, plus il y aura de richesses plus il faudra de bras pour les récolter et de bouches à nourrir, les labeurs ne s'effectuant pas par miracle, nos ancêtres n'avaient pas d'autres recettes que les guerres pour diminuer le nombre de bouches à nourrir, c'est écrit dans la Bible et le Coran et d'autres livres d'histoires prophétisées comme modèles à suivre, pour être sauvé il faut résister à toutes les tentations mais pour tuer légalement il faut s'adresser à Dieu selon ces commandements, en réalité ces livres déshumanisent les individus suffisamment pour enclencher un procésus de prédateur inconditionnel dans toutes les sociétés, tous les livres trahissent ou ravissent une des multiples facettes de l'être humain, chaque individu est unique comme les empreintes digitales, chaque sens est unique autrement toutes les chanteuses auraient les mêmes voix, les musiciens les mêmes sons, ainsi la perception du monde est différente chez chaque individu et ne dépend pas directement de l'éducation ni de l'apprentissage mais de son raisonnement corporel et cérébral aux émotions primaires ressenties au cours de l'expérimentation animale face à des congénères de même nature, tant que l'homme ne cessera pas de manger des protéines carnées les générations ne pourront pas se débarrasser du cerveau reptilien et sera toujours un danger pour lui-même et ses semblables.