Quand on apprend que onze membres d’une même famille ont récemment quitté Nice pour faire le djihad en Syrie, cela pose de réelles questions sur le fameux modèle du Vivre ensemble vanté par ceux qui nous gouvernent.
Dans une tribune parue sur FigaroVox, Hugues Moutouh craint que la vague de départs «sans précédent» que connaît aujourd’hui la France précède une vague de retour potentiellement terroriste. Cette inquiétude n’est d’ailleurs pas sans rappeler la campagne militante lancée – voici quelques mois – par le Bloc identitaire et intitulée “Aujourd’hui, djihadistes en Syrie. Demain, terroristes en France !”
Les jeunes qui répondent à l’appel des djihadistes sont certes des victimes, des personnes fragiles, mais ils peuvent très vite se transformer en bourreaux. Mais sur ces sujets sensibles il est préférable d’éviter de mettre de l’huile sur le feu. Rien ne sert de faire peur. Il faut être vigilant sans céder à la panique. La vérité est que la situation aujourd’hui est globalement maîtrisée, mais que le pire est encore à venir. Nous sommes dans une phase qui presente finalement peu de risques à très court terme puisque les apprentis djihadistes français quittent la France. Dans quelques mois, lorsque l’intervention militaire occidentale aura produit tous ses effets, nous serons confrontés à une nouvelle phase beaucoup plus dangereuse pour la sécurité de nos concitoyens. Les combattants défaits chercheront alors à rentrer chez eux.
http://fr.novopress.info/176559/djihadistes-francais-partis-en-syrie-pire-reste-venir/