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Marion Maréchal-Le Pen : l’état de grâce

La grande gagnante du congrès du FN est Marion Maréchal-Le Pen. Première dans le vote des militants et première dans leur cœur. Devant Florian Philippot que l’on dit être, à tort ou à raison, son grand rival, et qui n’est arrivé « que » quatrième.

Que leur mésentente soit réelle ou amplifiée, leur score respectif en dit long sur les attentes des militants. Et devrait faire méditer les politiques, bien au-delà du strict cercle du Front national.

Car Marion Maréchal-Le Pen, avec son profil de médaille, son air sage pour parler des grands engagements, c’est un peu la vestale. La gardienne du temple, fidèle dans ses prises de position aux « valeurs » dont on a coutume de dire depuis des années, au FN comme ailleurs, que les Français s’en tapent comme de leur première convocation Pôle emploi, ayant d’autres chats à fouetter. Marion Maréchal-Le Pen allait à chaque Manif pour tous, prononçait de beaux discours à l’Assemblée, soutenait ceux qui faisaient l’objet de violences policières et, jugeait-on dans les hautes instances du FN, c’était bien comme ça. L’aile conservatrice « historique » du FN s’en trouvait rassurée. Mais sa tante, bien que promettant qu’une fois au pouvoir, elle abrogerait la loi Taubira, ne jugeait pas utile de s’y commettre. Imaginant sans doute que ce serait contre-productif, son nouvel électorat, débarquant fraîchement de la gauche et tout préoccupé de ses fins de mois, risquant de ne point « suivre », et même de « bloquer ».

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