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Le putsch qui a fait pschitt…

08 décembre 2014. 17h45. RTL annonce le début de l’insurrection.

 

Hier, après une journée de dur labeur et de fierté du travail accompli, comme tous les soirs, je remontai dans ma voiture pour aller préparer le repas de mes 3 korrigans. La radio se met alors automatiquement en marche dès que le contact est mis, cette fois sur RTL. Qu’entends-je alors ? Qu’ouïs-je ? Qu’acoustique-je ? Un chant venu des tréfonds de l’histoire

« DEBOUT LES PARAS, IL EST TEMPS D’S’EN ALLER SUR LA ROUTE AU PAS CADENCÉ DEBOUT LES PARAS IL EST TEMPS DE SAUTER SUR NOTRE PATRIE BIEN AIMÉE. »

 

 

Tonnerre de Brest ! Palsambleu ! Ventre-Saint-Gris ! Crévindiou !

 

« PARACHUTISTE, VOIS LE CIEL EST CLAIR (BLANG, BLANG !)

SERRE LES DENTS, IL EST TEMPS DE SAUTER »

 

Un putsch ! Il y a eu un putsch ! L’armée a pris le contrôle de la radio et les généraux sont à l’Elysée ! Hollande est à Vincennes, pour y être fusillé dans les fossés demain à l’aube (en tenue de Ceausescu, bien sûr. Merci Nazarbaïev) !

Et moi je suis à Nantes ??? C’est quoi, ce b….. ? Quel genaoueg* je fais !

Ah les vaches ! Un putsch. Comme ça, sans prévenir… Me snober, moi le rebelle forcené, l’insurgé congénital ! M’oublier, me laisser hors du coup, moi l’émeutier du vignoble nantais, le factieux du muscadet, le séditieux du Sud-Loire, le chouan 2.0 ! En avoir rêvé jours et nuits de cette insurrection, même en me brossant les dents ou mes Bexley Remsey Light et ne pas en être… quelle guigne. Un oubli, c’est possible, un complot, nous verrons.

Malgré des états de service reconnus dans toute la roycosphère, ne pas avoir été convoqué pour cette conjuration me laisse un goût amer. Nécessité de garder le secret le plus absolu sur une opération devant renverser le régime honni et envoyer les politiciens au cachot, me direz-vous (après quelques jugements sommaires de bon aloi et quelques dérapages sommes toutes bien compréhensibles et largement excusables. J’ai une liste, si besoin). Bref, passons. Oubliant déjà cette légitime déconvenue, je savais que de toute façon, l’on ferait appel à ma science pour redresser le pays, restaurer le Franc, juger les Taubira et autres Valls, supprimer les Vélib’, nettoyer les écuries d’Augias, bref, apporter ma pierre au Nouvel Edifice National ! Général, me voilà !

Aujourd’hui, l’armée. Demain, la royauté ! Noël, Noël ! [....]

La suite sur le blog de notre ami Soudarded

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